! f
! :i
nil
6 ABRICOTS.
écailles lisses, d ’un marron foncé, teinté de noir, à peine bordées d ’un filet
jaunâtre.
F le u r s grandes ; pétales bien élargis, se recouvrant mutuellement, concaves
et régulièrement ondulés dans leur contour, entièrement blancs avant
l’épanouissement ; calice profond, à divisions longues ct larges, sensiblement
atténuées vers leur extrémité, qui se termine en une pointe bien prononcée.
F e u i l le s d e s p ro d n e t io n s f ru i t iè r e s beaucoup moins grandes que cellcs
des pousses d ’été, presque rbomboïdales, sensiblement élargies à peu près au
milieu dc leur longueur ; bien atténuées, soit du côté du pétiole, soit du côté
(le leur pointe assez longue; presque planes ou peu concaves, souvent ondulées ;
bordées dc deuts bien fines ct aiguës; se retournant souvent sur des pétioles
dc moyenne longueur, grêles, pas très-llexibles.
C a r a c t è r e s a i l la n t d c l ’a r b r c i ampleur des feuilles (les pousses d ’éte ;
ces feuilles sont presque rondes et paraissent bien régulièrement crénelées,
tandis (juc celles des productions fruitières sont garnies de dents fines et aiguës.
F r u i t moyen ou prestjue moyen, sphérico-ovoïde en espalier, presque sphérique
en plein vent ; à joue s peu convexes, un peu plus atténué du côté de la
cavité (le l,i queue que du côté du point pistillaire ; partagé sur une de ses
faces en deux parties un peu inégales par un sillon qui n ’est ni large ni
profond et cependant bien indiqué.
P o in t p i s t i l la i r e gris blanchâtre, non saillant, placé un peu de côté au
sommet du fruit, sans cavité ni dépression.
Ca-witè de la q u eu e ovalaire, étroite et peu profonde.
P c n u bien line, mince, couverte d ’un duvet léger, court et blancbatre,
(l’abord d ’un vert clair, pâle et mat. A la malurité, « n ju i l le t , le vert fondamental
passe au jaune toujours assez pâle et terne ; le côté du soleil prend un
ton plus chaud ct se couvre ordinairement d ’une légère nuance de rose.
C b a i r d ’uu jaune clair, bien fine, transparente, abondante en eau douce,
sucrée, agréablement parfumée.
N o y a u assez gros pour le volume du fruit, ovo'ide, obtus du côlé dc sa
pointe, sensiblcniciu atténué du côté de son point d ’attaciic a la queue, àjoues
liien convexes c tsc détachant parfaitement dc la chair ; suturcveutrale non saillante
et recouverte ; arête dorsale peu saillante el non tranchante, accompagnée
de rainures latérales pou larges ct peu profondes.
ABRICOT DESFARGES
[N“, 2 ]
O b te n u p a r M. D E S EA R G E S , p é p in ié r is te à S a in t-Gy r, a u m o n t d ’Or,
p r è s d e L y o n (Rhône).
* A r b r e vigouFGux, l'ustique, propre au plein vcnl.
' V a r ié té à multiplier, surtout dans le grand verger |)Our la vente. Son fruit
précoce sera recherché sur les marchés pour sa qualité ct sa beauté.
DESCRIPTION
R am e a u x peu forts, légèrement coudés à leurs entre-noeuds très-courts,
d ’un rouge-acajou brillant dn côté du soleil, du même rougo taché de vert
à l ’ombre, et toujours d ’un vert bien décidé sous les supports des boutons
à bois ; lenticelles petites, jaunâtres, peu nombreuses.
R o n to n s à b o is petits, coiikpies, courts, soutenus sur des supports un
peu saillants, et dont les côtés ne sc prolongent pas sensiblement ; écailles d ’un
marron foncé finement bordé de jaune.
F a u s s e s d ’é té à eiitre-noeuds inégaux, d ’un rouge Ijruii intense, finement
pointillées de blanc jaunâtre à leur partie inférieure.
F e u i l le s d e s p o u s s e s d ’é té cordiformes, bicii élargies, se terminant
assez promptement en une pointe longue, souvent recourbée ou contournée ;
garnies dans leur contour dc dents peu profondes, simples ou doubles ; arrondies
ou sensiblement émoussées, quelquefois repliées sur leur nervure inétliane ;
bien soutenues sur des pélioles longs, grêles, d ’un beau rouge sanguin, intense
et brillant, munis dc plusieurs glandes ovalaires, jaunâtres, dont deux s étendent
souvent en petites oreillettes.
S t ip u le s très-caduques.
B o u to n s A f r u i t petits, coniques, un peu obtus, dépassant à peine les boutons
à bois, q u ’ils accompagnent ordinairement deux a deux; écailles d un marron
clair, à peine bordées d ’un filet jaunâtre.
F l e u r s petites, àileiui ouvertes ; pétales bien élargis, bien concaves, d abord
légèrement lavés de rose, puis devenant presque blancs au moment de i épa