
noncées, soutenues horizontalement par des pétioles très-longs, assez peu
forts, mais cependant fermes et un peu relevés, colorés de rouge-violacé en
dessus, Irès-finement ciliés et munis de glandes réniformes d’un beau
rouge vif.
S tipules do moyenne longcur, lancéolées, étroites; peu élargies à leur
base et dentées.
Boutons il fruit plus petits que ceux à bois, presque sphériques, rangés
sur de petits dards grêles et peu allongés ; écailles d’un marron clair
jaunâtre.
Fleurs petites; pétales ovales élargis, concaves, dressés, bien panachés
de rose lorsque la floraison est avancée; divisions du calice un peu
étroites et allongées, grossièrement et pou profondément dentées ; pédicelles
de moyenne longueur, un peu grêles.
Feuilles des prodiietions fruitières plus petites que Celles des pousses
d’étê, plus sensiblement élargies vers leur extrémité qui se termine en
une pointe très-courte, bordées de dents moins largos et plus émoussées,
légèrement repliées sur leur nervure médiane, bien soutenues par des
pétioles bien longs, grêles et roides.
Caractère saillant de l ’ariirc : roideur des rameaux ct du feuillage.
F ru it assez gros, sphérique, un peu comprimé sur ses deux faces, bien
aplati vers le point pistillaire, partagé en deux parties égales : d’un côté
par un sillon presque inappréciable, et de l’autre par une suture d’un ton
un peu plus foncé que la couleur fondamentale et qui se confond souvent
avec elle.
Peau mince, bien unie, transparente, bien brillante, d’abord d’un
pourpre clair mélangé de jaunâtre, puis passant à la maturité, courant
do Juin, au poupre foncé, nuancé de pourpre-brunâtre lorsque le fruit est
très-mûr ; point pistillaire large, gris-blanc, bien apparent, placé dans une
cavité sensible.
iVoyau petit, presque sphérique, à jou es.b ien convexes, bien adhérent
à la queue ; suture ventrale très-peu saillante ; rainures latérales très-
peu profondes et arête dorsale peu proéminente.
Chair tendre, d’un rose-jaunâtre, transparente, très-abondante en jus
presque incolore, sucré, relevé d’un acide moins prononcé que celui des
griottes, mais réveillant, bien rafraîchissant, fort agréable.
BIGARREAU D'ESPEREN
[N» &]
Catalogue des Pépinières royales de Vilvordé. L. de RaVay. 1855-1856.
Page 4.
Catalogue des Pépinières dé Haelen. Thiery. 1852. Page 6.
Catalogue des Pépinières de Galopin et fils. Liège. 1864. Page 2.
BIGARREAU E S P ER EN S
Catalogue. Franz Jaïin. Meiningen. 1864. Page 54.
BIGARREAU DES VIGNES
Album dè Pomologie. Bivort. Tome III, page 59.
D’a p r è s M. B i v o r t , a n c ie n n em e n t c o n n u d a n s le s p ro v in c e s do L iè g e c t d e N am u r,
e t p ro p a g é p a r le m a jo r ESPEREN, s a n s q u e l’o n c o n n a is s e so n n om d ’o r ig in e . -
A rb r e bien vigoureux, d ’un beau port, formant de bonne h e u re une
tê te demi-spbérique c t atteignant une grande dimension ; pro p re au grand
verger p a r sa fertilité continue e t la longue durée de son existence.
Variété à propager; recommandable pour sa rusticité et l’excellente qualité
de son fruit.
DESCRIPTION
R am e a u x assez forts, sensiblement cannelés, à entre-iioeuds courts,
d’uu rouge-jaunâtre recouvert du côté du soleil d’un nuage gris ; le n ticelles
d ’un ja u n â tre te rn e , ra re s , peu apparentes.
Boutons à bois moyens, exactement coniques, assez aigus, Irès -é c artés
du rameau p a r le u r extrémité, soutenus par dos supports dont les côtés se
prolongent en longues saillies su r le rameau ; écailles lisses, brillantes,
d’un m a rro n -ro u g e âtre c la ir, finement bordées de gris-argenté.
Pousses d’été co u rte s, épaisses, cannelées, d’un v e rt pâle, jau n â tre ,
bien lavé de rouge-violacé, munies de quelques poils.
Feuilles des pousses d’été assez grandes, bien allongées, étroites, se
terminant longuement en une pointe aiguë, bien repliées su r leu r nervure
médiane, largement ondulées, b o rd é e s de dents réguliè re s et aiguës, pendantes
à l’extrémité de pétioles longs,assez forts, velus, d’un rouge intense,
mollement recourbés en dessous et munis de glandes d’un rouge-orangé.