
Sïtipulcs moyennes, lilniicliàlrcs, peu profondément laciniées, à oreillette
prononcée.
B o u to n s A f ru it petits, courts, ellipsoïdes-i'cnnés et obtus, réunis peu
nombreux sur des dards extrêmement courts et un peu épais; écailles d ’un
marron terne et uniforme.
F le u r s petites ; pétales arrondis-élargi.s un peu concaves ; divisions du
calice courtes, larges, bien obtuses et obscurément dentées ; pédicelles de
moyenne longueur, très-grêles et bien verts.
F e u i l le s d e s p ro d u c t io n s f r i i i t ié r c s plus petites c|ue celles dcs pousses
d ’été, bien atténuées à leur base et seiisililoment élargies à leur sommet, sc
terminant peu brusquement eu une pointe courte et obtuse, très-légèrement-
concaves, bordées de dents larges doubles ou triples, profondes et obtuses,
bien soutenues sur des pétioles courts, forts et dressés, souvent dépourvus de
glandes ou seulement quelques-unes très-petites sont attacbécs à la base du
limbe de la feuille.
C o r a c t é r e s a i l la n t d c l ’a r h r c ! Ijranchcs étalécs, puis devenant pendantes;
fruits souvent réunis plusieurs ensemble sur un pédoncule commun.
F r u i t petit ou presque moyen, à peu près spliérique, déprimé à ses deux
pôles, aplati su r l’une descs faces; le sillon n ’est ordinairement indiqué que par
une ligne de couleur plus foncée et la face opposée est régulièrement convexe,
'f'antôt il est solitaire; tantôt plusieurs fruits se trouvent attachés à la même
queue, et je ne saurais mieux expliquer cette disposition q u ’en citant le passage
suivant de Duliamel; « Les fleurs de cette variété sortent ju sq u ’à six
d'u n même Ijouton. Elles sont composées de cinq pélales, quelquefois dc six
nu sept; de trente à quarante-cinq étamines; d’un à douze pistils qui ont à
leur base autant d ’embryons, tous attachés au fond d ’un calice sans aucune
adhérence des uns aux autres. Ces embryons, dont quelques-uns avortent,
deviennent des fruits ronds, aplatis par les extrémités, ordinairement de grosseur
inégale, formant un bouquet ou groupe à l ’extrémité dc la queue, qui
est longue de 12 à 15 lignes, assez grosse, très-arrondie ct sans cannelure, dc
sorte qu ’elle ne paraît pas formée de plusieurs queues réunies. Cha<]ue
Cerise y est attachée par uu nerf on petit filet plat qui sort des bords inférieurs
de l’extrémité de la queue. Elles sont fort serrées les unes contre les autres,
et comprimées par le côté où elles se touchent, mais elles ne sont ni jointes ni
collées ensemble. Cliaque Cerise a son noyau, qui est blanc; sur tes jeunes
arbres une même queue ne porte q u ’une, deux, trois ou au plus cinq Cerises;
les bouquets de huit à douze ne se trouvent que sur tes vieux arlires. »
P e a u line, mince, bien transparente, d ’un rouge très-clair, à fond jaune,
devenant seulement un peu plus foncé à l’époque dc la m a tu rité , fin ju in ,
l’oint pistillaire petit, grisâtre, placé dans une cavité peu prononcée.
Q a eiic assez longue, d ’un vert clair, épaissie à son point d ’insertion
dans une cavité peu profonde et évasée, et aussi vers le point commun où
plusieurs fruits sont attachés.
C h a i r presque blanclie, très-transparente, abondante en ju s incolore ou
d ’un rouge très-léger, acidulé, agréable, constituant un fruit d ’une grande
linesse parmi les Cerises acides.
iVoyau petit, sphérique comprimé, h pointe presque imperceptible; suture
ventrale fme et très-peu saillante; arête dorsale très-saillante, peu épai.sse,
étroitement et profondément sillonnée, accompagnée de rainures latérales
peu prononcées.
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