'i in t r o d u c t io n .
q u i , sauves du iiaufrage de l'Uronic, ont été décrits
j)ar l.ii dans la Botanique de ce preinier
voyage. Kn i 8 3 /| , au retour du second, M. Gaii-
(licliand voulut ])ien me charger de publier toutes
les noiiveantcs cryptogamiqnes qu’il en avait rapportées.
Je saisis avec empressement et reconnaissance
cette précieuse occasion de me familiariser
avec les formes jiarticidières que revêtent
souvent les végétaux cellulaires dans les zones
chaudes et tempérées du nouveau monde. Je
nommai donc la collection qu’il soumit à mon
examen , et je lis connaître, à cette époque, dans
les Annales des Sciences naturelles(i), tontes les
espèces qui me .semblèrent inédites, en les accompagnant,
pour la plupart, de ligures analy-
tiqiies aussi détaillées que l ’état de la sc ience,
moins avancé qii’anjonrd’h u i , le réclamait en ce
temp.s-là. Je regrette de n’avoir point alors suivi
la inarebe que j ’ai adoptée dejmis pour des pu-
blieanons analogues. J’aurais dêi en effet donner
en même temps l’éniimération de tontes les plantes
cellulaires rapportées du Brésil, du Chili et
du Pérou par notre savant voyageur, ainsi (|ue
je I avais lait pour les Cryptogames trouvées à la
Guyane par M. Leprienr, et dans les Neellgberries
\ i ] Descript. de p lu s . n ow . esp. de Cryptogames recueilUe.i
d a m sU m e r . mérid. p a r M. G a u d ich a u d , ton,. l i ,
(le l ouvrage cité. ’
IN'J’IÎOIJIICTION. üj
par i\l. Perrottet. C ’est ¡tour ré])arer cette omission,
(pie j ai pris le parti de les intercaler parmi
les plantes de la présente publication, du moins
pour les sept familles d ou ta bien voulu me charger
M. Gaudichaud. Ces sept familles sont eorn-
(trises dans les trois ordres suivants : i° les
Phycées on les Algues; a" les r jebens ; 3« les
IMuseinées. J/ordre des Champignons a été confié
à mon savant confrère et ami M. lêéveillé, dont
tous les mycologues connaissent le talent et l ’iia-
bdeté. L ’a vant -p ro j io s , dont il a fait précéder
son travail, me dispense d ’en parler ici. Je passerai
donc sans préambule à ce que j ’ai à dire
sur celui cpii m’est p ropre dans cette publication.
La collection eryptogamique faite par M. (3au-
dicbaud pendantson voyage deeirenmnavigation
sur la corvette ¿a. Bonite, est nomlireuse eu individus,
et passablement rielic en nouveautés;
plusieurs de celles-ci sont même fort remarquables.
Je n’en citerai ici que quelques-nnes ;
ce sont, parmi les Mousses , les llypiimn Gaudi-
chaudii et penivianum, VHooheria paradoxa ;
parmi les llepatiijues, le Gott.scliea philippinen-
•n.<t, le Lophocolea GatidiciiaudH, les Ma.stigo-
bryiim cordistiptduin, patens et recnrvnm, et le
Sendtnera gracilis. lêes Tficliens nous offrent le
( oHetna luridum , le Bamalina inanis, les Par-
meha ehry.sochroa et papniosa , el, le Biatora