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XI
oc, VOYAGE DE T,A BONITE.
Au hùe Grateloupia ornata yax. dichotoma Sulir, Bot.,
Zeit. May, 1840?
I Iab. lu oris peruviauis Oceani Pacifici ad Fayta detecta.
D esc. Frons clrcuiuscriptioue palmata, raro simplex, nisi
junior, à basi scutatim affixa, brevique spallo integra, m ox in
segmenta bina iterimi semel bisve fnrcata, divisa. Segmenta
lanceolata, 4-3 inicias longa, 6 lineas lata, è margine tenuiter
denticulato apiceque prolificatlones conformes prom en tia,
disco ntrlnque aculéis miiintis compressis comco-aeummalis
vclnti in series longitudinales dispositis onusta. Color viola-
eeus. Substantia cartilaginea, lenta, maceratione in gelatinam
abiens. Fructus deest.
EXPLICATION DES FIGURES.
Pl. 145, fig. 1. G r a ie lo u p ia d e n t ic u la ta \ a de grandeur
naturelle.
GIGARTINA Lamx. reform.
Frons corneo-cartilaginea, filifor rnis , teres, compressa
autplaniuscula, vagé, dichotom'e, imo pinnatim
ramosa , ramis su hd im r ica tis , e.x atrwiridescenti
violacea. Structura frondis ; cclUdoe longitrorsùmoblon-
<roe ,polygonoe, in fd a articulata, anastomosantia, ma-
\erie granulosa parecí aut copiosa, concreta aut in
glóbulos minutissimos splunricos faciilirn'e diffluenti rendala
conjanctoe, centro densiores, ubi quandoque ner-
mm simulant, senslrn decrescentes et tandem in f i la
alia moniliformia peripheriam versùs densissime s tipata
compactaque abeuntes. Fructus d u p le x : 1“ Cvn-
BOTANIQUE. 07
ceplacula hemisplicrriea, in ramis sessilia aut innata,
sporas minutas gigartcddeo-iwatas subangulatas è mor-
p h o s i endochromatorum fd is nuclei radiantibus inclii-
sorum ortas foventia; 2“ Tetrasporæ obloiigæ in cellulis
periphericis nididanies tandem in sporas quatuor
triangulé divisæ.
O bs. Lamoui'oux, pour qui la forme et la couleur
étaient to u t , avait fondé son genre Gigartina sur les
deux caractères suivants : fronde c y l in d i iq u e , tubercules
gigartins, sessiles. De là, comme on peut l’imaginer,
réunion des Floridées les plus hétérogènes. Ainsi
largement l im i t é , ce genre pouvait être bon au moment
o ù , portant la lumière dans le chaos de la pby-
cologie, notre compatriote démembra le genre Fucus
de Linnée et des auteurs qui le suivirent. Mais lorsq
u ’on voulut pénétrer au delà de la surface des ch o ses,
il ne pouvait plus eu être ainsi. La réforme opérée
]iar M. Greville commença une ère nouvelle pour la
science des Algues. Ce savant reprit le genre de La-
mouro u x ,d on tM. Agardh père n’avait fiiit qu’une section
de ses Sphoerococcus, et lui assigna des limites
plus certaines, fondées que l les étaient sur la fructification.
11 en sépara d’abord un certain nombre d’espèces
dont il fit un genre Gracilaria qu’il abandonna
plus taid. Ce Cjracilaria comprenait des Algues dans
lesquelles il a rencontré les deux sortes de fructificat
ions , tandis que sous le premier nom, il réunissait
les espèces dont on ne connaissait à cette époque que
le fruit conceptaculaire. Enfin M. J. Agardb a retenu
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