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fVontles e l des rameau x, offre sous ce lapiioiT une
sorte d’analogie avec l’organe du même nom (pii se
vo it dans la capsule des Mousses. De tons les points
de sa pér ipliérie partenl de nombreux et courts ramilles
(pii portent à leu r sommet un glomérule de c e llules
( i ) du tissu le plus délicat et d’une si grande
diapbanéité rpi’on ne saurait les vo ir (pi’ en faisant ba-
bilement varier l’ intensité d e là lumière au moyen des
diaiibragmes de l’instrument. Les cellules en rpies-
tion, d’abord prescpie spbériipies (au moins il y en a
de telles mêlées aux autre s), deviennent peu à peu
o b lo n g u e s , c la vifo rm e s , en grandissant. C’est dans
leur cavité ([ue s’ organisent les spores, mais il en est
lin grand nomlire (jui restent stériles et conseqiiem-
ment transparentes. Les sp o r e s , p y r ifo rm e s , d u n
pourpre fon cé , sont innombrables et placées borizoïi-
talement autour ct tout le lon g de la columelle cen trale,
à laquelle elles restent longtemps fixées par leu r
bout le plus mince (2). Comme le con ceptacle n’offre
pas d ’ouv ertu re n aturelle , il paraît p ro bable qu’elles
ne s’en é chappent qu’au moment de sa deslruclion.
Un espace assez grand existe entre le sommet des
spores et la paroi du co n c ep ta c le , leipiel est rempli
d’un mucilage avide d’eau.
La fructification tiitraspoiicjue de la même plante
(1) v o y e z (Canar. C ryptog. p. 101) la d e scrip tio n q u e no u s avons donnée des
conceptacles (le \'Hypnea Vulentiæ. Wons y comparions ces glomcrules à des
ov a ire s d ’oiseaux an m om en t de la pon te.
(2) Ce tte d isp o sitio n rap p elle en co re la cap su le n nilocnlaire tra v e rs é e p a r un
p lac en ta c e n tra l, iiriqirc à i|ucl(iucs Caryopliyllées. Il est bien en leu d u (pie nous
ne p arlons q u e de la to n n e.
n’est jias moins curieuse à o b se rve r; il sera d’autant
moins superilu de la décrire au ssi, (pie tons les b o tanistes
qui en ont parlé se sont contentés de la signale
r de la sorte : granules le rn é s , ininiergés dans les
rainales sur des individus différents. Comme la p ré cé dente,
elle o c cu p e la sommité des dernières pinnules,
mais celles-ci sont ordinairement arrondies et mousses.
Après avoir fait mie section semblable à ce lle (pie
nous avons indiquée p ou r les conceptacles et placé
la tranche moyenne longitudinale sons le microscope,
011 voit q u e , comme dans c e u x -c i, le centre est parcouru
de la base au sommet par des filaments cloison nés
qui vont en divergeant vers la périphérie, formant
ainsi dans leu r ascension une espèce de gerbe. Et s i,
ce que je n’ai encore pu con sta ter, mais qui paraît
toutefois p ro b a b le , les télraspores nicbés entre les
lilaments moniliformes on articulés qui constituent
la couche périphérique ou co r tic a le , naissent dans le
dernier arlicle de ces fllamenls axiles ou médullaires,
il en résulterait un rapprochement excessivement cu rieu
x à faire entre les deux sortes de fru ctification,
les(|uelles viendraient de la sorte à confiner. Car ici
nous avons des télraspores qui o c cu jien t, non pas une
cellule péripbéi'i(pie, mais une cellule encore immergée
dans fép a isseu r d’une cou ch e cortica le. Nous
verrons plus loin 1111 fait enco re pins remarquable de
la con llu eiice des deux sortes de fruits. Dans le G.
carlilagineian, le jtlacenta est b a sila ire , c e n tra l, el
les sjiores se fo rmenl dans le dernier a rlic le des filaments
claviformes (pii en partenl pour irradier vers