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producteurs, nccoiupagnés aussi de paraphyses, c est-a-
dire de filaiiienls stériles, convergent vers le centre dn
conceptacle. Ainsi, il n’y aurait plus seulement analogie,
mais similitude parfaite, si les spores étaient simples
an lieu d’être composées.
De tons les points des loges en que stion , an moins
dans les premiers temps de leu r é v o lu tio n , car dans
l’âge adulte la portion attenante a la couche corticale
du réceptacle en est dépourvu e, partent des faisceaux
de filaments c o u r is , continus, qui convergent vers le
centre. Le plus grand nombre de ces filaments, longs
tout au plus de cinq centièmes de millimèti’e, co n fo r més
en massue, ramenx à la base seulement, restent
frappés de stérilité et constituent des espèces depara-
pbyses. Chez ([iie lque s-uns, privilégiés dans chaque
faisceau, ou vo it la strie linéaire de matière granuleuse
qui occupe leu r centre se métamorphoser en
une spore composée. D’abord simple, o blong et con tenu
dans le tub e du filament qui lu i sert de péris-
jiore, le tétraspore se sillonne insensiblement de trois
raies transversales qui in diquent les divisions qu il
doit subir à la maturité. Les quatre spores se séparent
don c à ce lte ép o q u e , tombent dans la loge p ou r n’en
sortir probablement que lors de la destruction du re cepta
cle, car je n’ai point observé de pore qui puisse
leur donner une issue naturelle.
Da n s c e t te s in g u l iè re f ru c t i f ic a t io n , qui est é v id em m
e n t la t é t r a s p o r iq u e , o n v o i t d e la ma n i e re la p lu s
f r a p p a n t e q u e les f i lame n t s d a n s lesquels se fo rme n t
les t é l r a s p o r e s so n t la t e rm in a i s o n e t l ’é p a n o u i s s em e n t
de ceux cpii parcourent le centre de la fronde, et constituent
son système médullaire ou axile, ce qui contredit
formellement l’assertion suivante de M. J. Agardh :
S i denique vera surit, quæ de utriusque organi diversitate
attidiinus evolutionern utriusque esse plané
contraiiain, imiim esse, interioris, alterum verb exterioris
strati prodiicturn, elucet e tc [A lgoe Medit. p. 62).
D’un antre c ô té , on peut se con va in c re que dans le
p rin cipe , la spore composée est contenue dans un filament
lin é a ire , un peu renflé en massue au sommet et
q u e , simple d ’a b o rd , ce n’est (|ue peu à peu qu’elle
se divise en quatre spores. Celles-ci deviennent ensuite
libre s en rompant le fdament où elles se sont
formées et qui leur tien t lieu de périspore. Que si l’on
veut objecte r que ces télraspores peuvent être assimilés
à ces spores s im p le s , mais concaténées, qui se développent
dans les articles des filaments moniliformes
et rayonnants des C o c c id ie s , par exemple, de la tribu
des Sp h é ro co c co ïd é e s , il sera facile de répondre que
non-seulement une telle assimilation paraît contestab
le , mais qu ’elle est encore insoutenable en présence
des faits, l.es conceptacles de cette tribu offrent en effet
des filaments simples qui partent d’une sorte de
placenta basilaire et central et iriad ien t vers tous les
points de la p ériphérie; o r , nous observons ici une
disposition absolument inverse. J’ai trouvé quelque
chose d ’ana logu e , quant à la convergence des
filaments sporigènes, dans n n e a u tie Floridée recueillie
par l’amiral d’ fJrville et par M. Hombr on , chirurgien-
major de XAstrolabe, et dont j ’ai fait un nouveau genre
B o n i t e . — Botanique. — Cryptogamie. (i