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(J(¡ VOYAGE DE I,A liONlTK.
farcU r, (¡iM' '¡no magi.s ad pvriplii'i'utiii avccduiU eh
iniiwres cvadnnt. Color piirpurnscrns, Jn g n x , virides-
ccns, rari) nigresceiis. Fritctns duplex : i " Conceptaada
(Coccidia) lalcndia, hnnispluv rkn el in ramentis sessilia,
a p iadu la, sponis globosas am obovalaspericarpio
celluloso inclndenlin ; 2“ Teiraspora’ oblonga- in cellulis
periphericis spinnlanun Uunentinni nidulantes, tandem
in sporas ipiatuor transi'crs'un divisa-.
O b s . Tel ( [u e l’avail conslitiié Laniouroiix et tel que
l’a depuis limité AI. G ie v i lle , ce genre me semble
trc;s-distincl, soit })ar son p o r t , soit par sa finclifica-
t io n , de tons ceux (pd composent la même triliii. En
serail-il de môme s i , à l’exemple de AI. J. A ga rd b, on
voulait y introduire (pielqnes Floridées liétéi'ogènes,
comme les Gracilaria arnuitn, confervoides, etc.? C’est
ce dont il est permis de douter. Poui' ce (pu con cerne
les organes de v(%élation, les caractères naturels de ce
genre ont élé exposés d’une manière fort pittoresque
par Al. Bory de S a iiit-Viu cen l {F . Coquille, Bol. p. i b j) .
Quant aux autres caractères, AI. ,1. Agardb me sendile
les avoir tirés des conceptacles des deux Cracilaires
(pie je viens de nommer, bien plutôt que d’une espèce
typi(pie , on en effet, ainsi que M. Decaisne et moi
nous l’avons constaté (1) p ou r XHypnea Valentioe,
l’évolution des spores est tout autre que celle q u ’il
décrit. Si Ton ajoute à cette importante considération
celle tirée de la forme et de la disposition des tétras-
(1) De caisne , PL Arnb. p. 18.3. — Montag. Phytogr. Canar. sect. u lt.
p. 101.
BOTANIQUE. <J7
p o re s, constamment liées au port de la p lan te , on ne
pourra s’empê che r de con ven ir (juc le genre Hypnea
do it être entendu autrement que ne le fait le savant
p liycolo gue de Lund . ,l’ignore par quelle fatalité
Al. J. Agardh n ’est pas parvenu à reconnaître que les
tétraspores se divisent transversalement et non cin -
cialement en quatre spores daus XHjpnea muscifor-
rnis et toutes ses congénè re s, mais je puis lui assurer,
et s’il était nécessaire je prierais mon ami le Révérend
M. .1. Berkeley, qui a vu toutes mes analyses pendant
son séjour à Paris, de venir jo in d re au mien son puissant
témoignage, que dans plus de vingt échantillons
Al Hjpnea musciformis de localités fort d iv e r se s , j ’ai
con stamment, inva riablement trouvé des tétraspoies
semblables par leu r forme et leu r mode de division
à ceux du Plocarnium, vidgare, tels qu’on les trouve
figurés à la plan che XII des A lgæ Britannica: de
AI. C ré v ille . D ’ un autre côté, M. J. Agardh attribue à
son Cjracilaria, d on t je vais m’o c cu p e ra l ’in stant, une
fronde composée de cellules remplies de granules q u ’il
dit s’en échapper avec la plus grande facilité ; or, cette
organisation, analogue, mais non tout à fait identique
à celle que j ’ai figurée ailleurs (in AVebb, Otia Hisp.
Pent. 1 . t. lo en / ) e t sur laquelle je reviendrai tout
à l ’h eu re , se ren contre de la façon la plus manifeste
dans son H jp nea armata et même dans quelques in div
id u s de son Hjpnea corfervoides, qui sont tous deux
pour moi conséquemment des Gracilaria.
Ï^ONfj-E. — Botanique. — Crvplogaiiiic.
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