(|u’il n’ait pas été d é c iil avec toute la sévérité (pie les
mycologues exigent a ctu e llem en t, il me semble cependant
snrfisannnent caractérisé p ou r être con servé.
Si on le compare an genre fiovista, on voit
(pie la concile extérieure du péridium est caduque
dans l’un et dans l ’autre ; mais la couche intérieure
est papy racée dans les Bovisla, et subéreuse dans le
Mycenastnun ; l’absence de pédicelles aux spores dans
ce dernier est nn caractère aussi frap pant; on ne peut
donc pas les réunir. Comparé maintenant avec le
Geäster, les deux couches du péridium sont dans une
[losition in v e r s e ; e n t in , si (pielqnes personnes pouvaient
supposer que M. Desvanx eut pris les caractères
de son nouveau genre sur un Scleroderma, et particulièrement
le Scleroderma Geäster, elles en seraient
bientôt détournées par la présence d’nn péridium externe
[co rtex) membraneux et caduc, que l’auteur a
rencontré sur nn individu , p éridium externe qui
n ’existe dans aucun Geäster on Scleroderma.
Les espèces avec lesquelles ce genre a le plus de rapports
sont le Ljcoperdon Corium , que M. Guersant a
trouvé en Normandie , le Ljcoperdon utriforme de
Bnlliard et le Ljcoperdon siiberosum Fr. 11 est vrai
(pie le célèbre professeur Fries a placé ces Champignons
parmi les Bovista, mais il n’a pas vu l’espèce
de M. Gue rsan t, et ne connaît la seconde que par
la figure de Bnlliard. Ayant en l ’occasion de v o ir ,
dans l’herbie r de M. M é ra t, le Ljcoperdon Corium , je
puis assurer q u ’ il n ’appartient pas aux Bovista. Son
péridium est épais et co r ia c e , fle x ib le , é la s tiq u e , recouvert
d’une écorce b lan ch e , membraneuse , (pii se
détache en lambeaux comme dans le Bovista, mais
heancoup plus larges e l plus consistants ; le capilliliuni
est brun ainsi que les spores qui sont rondes , glabres
el dépourvues de pédicelles.
,1’ai rencontré près de P a r is , dans le bois de Boulo
g n e , le Ljcoperdon utriforme Bull. Le péridium
est d ’une consistance su b é reu s e , ferme e l rempli par
nn capillitinm qui naît de tous les points de sa surface;
les spores, d’une couleur b r im e , sont globuleuses,
nues el sessiles. Le péridium s’ouvre à sa partie
supérieure en cincj ou six portions qui s’étendent
jusqu’à la moitié de sa b a illeu r . Pour ce qui co n cerne
le Bovista suberosa Fr. , j e ne le connais (jne
par la description qu’on en trouve dans le Sjstenm
Mjcologicum; si l e m o d e de déhiscence le rapproche
du Bovista uteriformis Fr., on doit également le placer
dans le genre Mjcenastrum, ju sq u ’à ce que de n ou velles
o b se rv a tion s , fondées surtout sur les sp ore s ,
viennent à l’en séparer.
HIPPOPERDON Mntg.
Peridiurn p a p jra c eum , p er sis ten s , cortice unito aut
rarb secedente, nunquam spont'e deJuscens. Capilli-
tiiim peridio undiquè adnatum, ui cellulas labjrinthi-
formes v e l p o ljed ra s toturn contextum sporidiisque
laivibus nut echinu latis , subpediceilatis inspersum.
Mont. Cuba , C r yp to g ., éd. fra n c ., p. d ig .
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