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tière vue de grandeur naturelle. 2, base de la tige grossie
pour montrer la disposition des racines. 3 , la même disséquée
pour montrer que les racines, qui parlent du centre
vasculaire, parcourent de haut en bas une certaine étendue
de la tige avant de s’échapper au dehors. 4 , écaille portant
sa capsule séminifère (Oophoridie) vue par sa partie extérieure.
On y peut remarquer que les deux nervures latérales
sont simplement bifurquées et que la nervure médiane se divise
en trois branches. Les deux oreillettes sont recourbées
en dehors. 5 , la même écaille vue par sa partie intérieure
montrant sa capsule réniforme et ses oreillettes recourbées
extérieurement. 6 , la même encore, mais vue de profil avec
sa capsule entr’ouverte. 7, écaille très-grossie vue eu dedans.
8, la même vue en dehors. 9 , la même vue de profil.
10, écaille et capsule grossies du double. 11. épis vus de
grandeur naturelle (ils n’ont été trouvés que sur un seul
échantillon). 12, capsule grossie. i 3, trois globules grossis,
dont un présente une section transversale.
L Y C O P O D IU M O P H IO C L O S S O ID E S LaCl.
L. caule flaccido, profundè striato, simplice vel 2-3 dichotomo;
foliis lineari-lanceolatis (5 lin.), acuminatissimis,
integerrimis, margine v ix revolutis , remotiusculis , erecto-
patentibus, sparsis, supra convexis, nervo suprà sulculato,
basi subcontractis tortis , ipso parenchymate decurrentibus ;
amentis usquè 4 dichotomis, quadrangularibus : bracteis
obtusis, acutè carinatis, antheridia obtegentibus.
S y n . L. ophioglossoides Lam. Enc. Bot. I I I , 646. — L.
longfoliumSw. Syn. Fil. 177. — {LepidoÜs long fo lia Pal.
Beauv.)
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O b s . Cette espèce est confondue ordinairement
dans les lie ib ie r s avec certaines variétés du L. gni-
dioides, qu oiqu e la différence entre celni-ci et le véritable
L. ophioglossoides soitassez grande. Nous l’avons
vérifiée d ’après une autographe de D e ln o , qui avait
comparé nn exemplaire de Commerson avec ce lui de
Lamark même, ainsi que d ’apiè s la signature de De svau
x jo in te au même exemplaire de l ’h e rb ie r du
Muséum.
L ’un des é ch an tillon s recueillis par M. Gaiidicliand
offre un aspe ct remarquable. 11 est la b o u g r i , é ta lé ,
avec les rameaux é ten d u s , les épis foliacés p ou rvu s
de bractées grandes, aiguës, étalées et entremêlées de
feuilles stériles deux fois plus grandes ; il rappelle enfin
tou t à fait le fa c iè s du L. varium II. Br. Cette variété
est le produit d’un arrêt de développement, ainsi que
le prouv e la pré sen ce d’une Sphoeria sur les feuilles.
Cette Sphoeria, examinée par M. Montagne, a été re con
nu e nou ve lle et remarquable par sa structure.
b. Amentis simpUcibus.
L Y C O P O D IU M C E R N U ÜM L i l i n .
L. cernuum Linn. Sp. Pl. i 566.— ■ (Plum. Fil. Tab. i 63,
litt. A. Uillen. Musc. tab. 60, f . 10.)
H a b . In insulà Manillâ. — In imperio Sinensi (Macao).
p. Convolutum {L. convolutum Desv..'’ ) : foliis rigidis
patenti - incurvatis , convolutis , crassiusculis ; bracteis 8
seriatis.