semblables à ceux qui peiule iil du rebord de celle du
Ddltoiiid spldchuoidcs Hook. e l Tayl. Ija ressemblance
est si grande q u ’avant d’avoir examiné les périslomes
q u i sonl bien ceux d’un Hookeria, je croyais avoir
sous les yeux une seconde espèce du genre monotype
européen.La conqiaraison des organes d e là végétation
ne contrariait pas ce lte 'sn p p o s ilion ,p u isqu e ,d an sF u ne
comme dans l’autre mousse, j ’avais des feuilles margi-
nées (comme l ’ont fort bien vu MM.Scbwægricben et
W ilson , et non pas seulement repliées sur le bord, ainsi
(pie le disent les auteurs de la Muscologid Brhannicd
vLeaves... theniarginsrecurvedandsomewhatundulate,
et Bridel qui lé s a co p ié s ) , munies d ’ une nervure el
d’une réticulation analogue à celle du genre, sans être
semblable. Il est certain que dans le système de B r idel
, cette structure paradoxale de la coiffe eût été un
caractère d’une assez liante valeur p o u r autoriser la
création d’ un nouveau genre. Nous avons en effet ici,
avec tous les auti'es caractères des Hookeria, une
coiffe qui forme le passage au Daltonid et tend con séquemment
à in iirmer la légitimité de ce dernier
g e n re , qui ne diffère plus du premiei-que par son pé-
ristome ( i) . O r, d’apres la méthode pré conisé e et mise
en usage par les auteurs de la Bryologie d’E u rop e , le
péristome a infiniment perdu de son ancienne imp o rtance,
puisque son absence même, dans quelques
(1) Ces considéialions, e t d ’a n tre s encore que je ne saurais exposer i c i , p a rc e
q u e ce n ’est pas le lieu, me d o n n en t la conviction q u e le Daltonia splachnoldes
s éloigne tro p des a u tre s Cryphæa de Bridel, auxquelles on v eu t le réu n ir, e t que
la nouvelle place q u e lui assig n en t ses c a ractè res de végétation e s t p a rm i les
Hookeries.
e sp è ces, c|uand tous les autres caraclères n aliue ls, el
surtout le p o r t , le faciès et la structure des feuilles,
con cou rent à le favoriser, n’est point un obstacle à
un rapprochement dans un même genre entre ces espèces
et d’autres qui sont pourvues de cette partie, .l’ai
donc cru p o u vo ir m’abstenir de creer un nom n ou veau
p ou r ce lte curieuse m ou sse, e l je l’inscris avec
confiance dans le genre fondé par Sm itb , à côté des
H . m n ü f o l i a , c o r u o r t i f o l i a , etc. Dans notre p la n te ,
fo p e r cu le adhère assez fortement aux dents du péristome
extérieur. C’est du moins ce que nous avons
observé dans le très-petit nombre de capsules cpie
nous avons déoperculées. Cette mousse forme de p e tits
coussinets sur les écorces au pied des a rb re s , el
les individus qui les com p o sen t, chargés de ra d icelles
fort lo n g u e s , sont tellement im p l i q u é s , et si
étroitement adhérents entre eux , qu’une longue macération
est indisp ensable à leu r iso lem en t, q u o n
n ’ obtient pas toujours sans rupture. Les échantillons
fructifiés étaient rares, ,1e ne dois pas passer sons
s ilence que vers le sommet des rameaux on rencontre,
dans fa is s e lle des fe u ille s , de nombreuses gemmes
que je pris d’ab ord p ou r des fleurs mâles , mais que
j ’ai trouvées un iquement composées de feuilles semblables
à celles de la tige et des rameaux. Elles tombent
avec fa c ilité , et d oiven t con tr ib u e r a la p rop a gation
de la plante.
H O O K E R IA F R EY C IW E T II Montag. ( l )
H. c a u le { lo n g is s im o ) a sc en d en te ir r e g u la r ite r su b d i-
( 1) Linné a é c iit E rica P lu te n e lii; Knntli, Ciipania PoiretU ; De Candolle,
Oesmodium Perro ltetn; Sprengffl, Gardénia Sonneralü , etc.