inle.iiacingfibres, invesled o f gelatin, e tc ; d ’où l’on
devrait naturellement conclure que, outre la différence
c|ui nait de la consistance, la structure de l’axe de la
fronde est cellulaire dans le premier el fdamenlense
dans le second. Mais cela, encore nue fois, n’enseigne
absolument rien sur le fond des choses, el nous en
sommes réduits à nous demandei' quelle est la conformation
des cellules dans l’un et dans l’antre genre,
car ces lilaments eux-mêmes, dont on dit (pie le second
est formé , ne sont aussi que des cellules allongées
¡ilacées bout à b o u t , et l’analogie de structure des
lllamonls axiles ou médullaires des deux frondes
est telle, <[ue, dans une coupe horizontale, l’apparence
est absolument la même. N’ayant aucune lumière à
espérer de ce côté, el l ’on saura tout à l’heure pour-
(pioi nous avions besoin de trouver un autre caractère
diagnostique que celui tiré de la consistance cartilagineuse
d e là fronde, nous nous tournâmes avec con-
(iance vers l’un des j)bycologues les pins habiles de
répo(|ue actuelle. Nous eûmes donc recours à M. J.
Agardb q u i , soit dans ses Algoe maris Medite.rraneoe,
soit dans ses SjmboUr ( i ) , a donné de bonnes observations
sur la tribu en question ; mais nous ne pûmes,
à notre grand déplaisir , reconnaître d’autre caractère
distinctif que cette consistance et la disposition particulière
des filaments rayonnants ou concentriques.
Lu long mémoire de M. Chauvin {Hecherch. sur
t’organis., la fru c tif. et la c la s s i f de p lu s, genres d ’J I -
(1) V. Linnceu, l iB a n d , 1 lle f l. 1S41.
gues, Caen, 1842, 4“) sur le Mesoglæa, nous donnait
lien d’attendre une solution aux difficultés que nous
présentait la (juestion. Parmi une foule d’excellentes
choses, mais dont la plupart n ’avaient même plus
pour nous l ’a ttiait de la nouveauté, nous cherchâmes
en vain ce qu ’il nous importait le plus de rencontrer,
el ([lie M. Menegbini seul nous a bien dévoi lé, c’est-
à-dire, la structure du genre. Aucune comparaison
d’ailleurs avec le Chordaria, el c’était là pour nous le
point essentiel.
M. Menegbini n’a pas en une seule espèce de Chordaria
à examiner, el c ’est ce dont nous sommes lâché
, car avec le soin qu’il met dans ses recherches el
ses savantes analyses, il nous eût probablement épargné
beaucoup du temps que nous avons dû consacrer
à l’analyse compaiat ive des deux genres en question.
Nous avons en effet préparé, analysé el dessiné les
Chordariées assez nondn euses de notre collection , et
de leur comparaison nous avons relevé que la différence
générique entre le Chordaria et le Mesoglæa gisait
principalement dans la texture intime de leur
fronde respect ive, texture que nous allons décrire avec
tout le soin et toute la clarté dont nous sommes capable.
M e s c x i l o e a . Les filaments nombreux qui forment
l’axe des frondes et des rameaux sont en général réunis,
o u , pour parler plus exactement, tenus rapprochés
d’une manière plus lâche (jue dans le Chordaria,
par une matière gélatineuse interposée entre e u x , el
(jui forme elle-même un des éléments de la fronde.
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