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Sí VOYAGE DE LA BONITE,
PSUIIRIA MTTATA J. Ag.
Charaeteres idem ac generis.
Syn. Fucus vittatusCmci., Syst. Nat. H , p. 718.—T u rn .,
Hist. Flic., t. 64. — Fiicns ornatas L in n ., Mantis., p. 3 12.
DeJesseria caulescens Lamx., hssni, p. 87. Sphccrococcus
vittatus Ag., Sp. J ig . I , p. 233. — PhyUophora vittata
Crev., Syn. Gen. J ig ., p. Ivi. — Sahria vittata ,T. Ag., J ig .
Medit., p. 68,
M a b . [n mari promontorlum Bonæ-Spei alluente lecta.
Obs. M. Agardl) fds a séparé avec raison ce lle élégante
Floridée dn genre PhyUophora o ù , guidé par
les seuls caractères extérieurs et sans porter son attention
sur la structu re in tim e , M. G reville l’avait
placée. Les Irondes du Suhria, bien ejn’elles jouissent
comme celles des PhyUophora de la faculté de pousser
des frondicules ou appendices de leurs bo rds et
de leu r su r fe ce, ont pourtant une organisation bien
difféi'ente. Elles sont en effet composées de fdaments
capillaires, qui forment an centre nn plexus extrême ment
serré d’où résulte la n e rvu re , laqu elle offre à
l’instrument tran ch an t, tpii la divise, la même ré sistance
qu’il éprouverait à coup er un tendon on un
elle u n nouveau genre q u ’il se p ro p o sa it de n om m e r Seirospora. Les écliantillons
c o n ten u s d an s la le ttre n e différa ien t p as des m ie n s , qui p ro v ien n en t de l’h erbier
de L abillardière, a n jom d ’bui en la possession de M. W ebb, e t je su is e n c o re à m e
demande r si le fin it co n c ep ta cn la ire n o rmal ex iste réellement. Il e s t to ute fois
c n rie n x de v o ir trois pliycolognes p o rte r p re sq u e à la m êm e époque leu rs inve.sti-
gations su r une T a lassiopbyte p ubliée d ep u is q u a ra n te a n s , mais à la v é rité fo rt
in ip a rfa ilcm en t co n n u e, e t ar riv e r an môme ré su lta t. Il faut convenir q n ’a n c n u
genre n’a u ra eu p lu s d e chances d ’admission.
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'-'irt.
BOTANIQUE. S.)
cartilage. Fa s ln ic tu re des vrais PhyUophora. consiste
au contraire en cellules arrondies ou rendues p oly è dres
par leu r mutuelle pression. La fructification co n ceptaculaire
du genre Suhria est placée dans des appendices
s])oropliyllaires t[ui garnissent ses bords et
con tribuent beaucoup à l’élégance de la plante. Voici
.sa structure ; d’un placenta a x ile , en apparence libro-
celluleux, disposé comme celui du Gelidium corrieutn,
irradient eu tout sens des filaments courts dans lesquels
se développent les spores et q u ’on peut considérer
comme des périspores à la maturité de celles-ci. Ces
sp o re s , qui se débarrassent de bonne heure de leur
enveloppe, sont variables à leurs divers degrés d’é v o lution
entre la.forme ovale et celle en massue a llongée.
T R IB . XIV. CHONDRIEÆ .L Ag.
LAURENCIA Lamx.
Frons cartilagineo-geiatinosa, continua, cylindracca
nut compressa, p in n a ta , pinnatifida v e l undiquè eo-
rymboso-thyrsoideove-raniosa, ramulis subclavatis p i s tilli
formibiis ve. Color piirpureo-violaceus v e l corneo-
hileove-roseiis,fuga.x. Substantia lenta. Fructus duplex:
1° Conceptacida (C eramid ia ) ovata v e l urceolata, ad
frondern etxterna, poro apica.li demùni aperta, sporas
prriforrnes ad placentam centralern pedicello affixas
indeque irradiantes, singiddperisporio ly a lin o circum-
d atà, includentia; 2“ Tetrasporæ in. ramulis sparsa:
perisporio hyalino vestita: et in sporas quatuor tandem
triangulé divisa’.