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ces (leux genres ,mais en leur pusaiil loulelois des l i mites
dilîéreuK's. Bien ([ue l’analyse d’un grand nom-
lire d’espèces de l’un el de l’autre m’ait présenté de
très-grandes variations dans la slrnclnre intime de la
l'ronde, néanmoins, en modifiant tant soit ])cu leur
définit ion, je {lense (pi’ ils peuvent être adoptés, prenant
pour tyiic de l’un le Gigartina adcu laris et iiour
type de l’autre le GrncHarin erccta Grev. Je dois avouer
(pie la présence des giauiules diflluents ne me semble
pas, comme au célèbre pliycologue suédois, un caractère
de bien grande valeur, pui.sque dans la même espèce,
ces granules peuvent exister ou mamjuer absolument
selon l’âge, ou bien se rencontrer dans le
bas de la fronde et lâire défaut dans les rameaux. An
reste, ces variations n’ont sans doute pas échappé à
l’observation deM. J. Agardb, car je le vois conserver
encore des doutes sur les limites des genres llypne.a
et Gracilaria. Quant à m o i , je suis conduit par des
analyses répétées à réunir à ce dernier les Hypnea con-
fcivoides, arniata et divergeas de cet auteur, parce
que leurs télraspores se séparent en croix, et je ne conserve
dans le genre Uypnen que les H. muscifonnis ,
Falentioe, ustnlata, E spe ri et liGsoana dont la fructification
tétrasporiqiie est divisible transversalement
en quatre spores. Contre l’opinion de 1 auteur des
Algoe Medit., ]e maintiens VHypnea ustnlata a la place
(pie je lui ai assignée dans ma Cryptogamie des Canaries,
p. 160, parce ([ue non-seulement la fructification
tét iasporique, mais encore la structure de la fronde,
toute composée de cellules polyèdres, sont tout à fait
BOTANIQUE. «9
celles d’un Hypnea el que celle organisation n’a rien
de commun avec celle du genre Crelidiuin, même tel
(pie l’a réformé M. J. Agardb. J’en appelle à un examen
plus attentif de sa part. Je réunis encore aux Gi-
gartines mon G. gaditana, 011 veut à toute force
faire un Soliera, mais le Gigartina confería Scliousb.
( in Webb, Otia Hisp. Pent, -i, |i. 12 , I. 9 ) devient le
Gracilaria confería, Nob.
G IG A K T IN A G A U D IC H A U D II M o i l l a g .
B o ta n iq u e , C ry p to g am ie , P I. i4 3 , lig. 1.
G. heteroclita, fronde gelatinoso-cartilagineâ elatâ tereli
filiformi gracili simplici aut furcatâ ramosa, ramis elongatis
vagis lineari-lanceolatis explanaüs, fructigeris mamdlosis.
Gigartina Gaudichaudii Mo n tag ., 3' Centur. ri. 63 , in
Ann. Sc. nat, Botan. Octob. 1842.
Haiî. Ad oras Peruviæ circa Payta à cel. Gaudichaud detecta
et ei, ut p a r erat, dicata.
Dksc. AVo/îs gelatiiioso-cartllaginea, deorsiiiii filitorinis, tere
s , pedalis et u ltra , peiiiiæ passeriuæ erassitie , sim p lex ,
dichotoma aut in unico exeiiiplari ratuosissiuia. Rami 4-6
(lucias lo n g i, interdiini dicliotonii, a t sæpüis simplices, elou-
g a ti, sp arsi, spatiis perquàin variis seuil-si'squijiollicaribus
uiiuoribus(jue sejuiicti, ad origiiiem filiformes, eilô iu lami-
uam liiiearem longissiuiè lauceolataui, lineam sesquiliueaiii
latam explauati, acutissimi, erecto-patentes, siiiubus subob-
lusis. Structura : frons è ternis constat stratis maxiiuè dissi-
aiilibus, quoruui interius è cellulis crassis filiformibus a rliculatis
iiiliis materie graïuilo.sâ colorata replelis uiedullauHpie