AYANT-PROPOS.
L e Sud-Est de l’Afrique est resté jusqu’à présent assez mal connu
sous le rapport de l’industrie des habitants, et cela nous a fait résoudre d’essayer
de publier des images, accompagnées d’une description, des objets rapportés
d’Afrique par M. Muller. Nous fûmes amenés par la force des choses
à nous préoccuper aussi de ce que notre pays'pouvait receler de relatif à la
côte sud-est et par conséquent de nature à compléter avantageusement la publication
que nous avions eue d’abord en vue. Nous cherchâmes, et nous trouvâmes
plusieurs choses. L e musée national d’ethnographië deLe yde , le musée
ethnographique de la Société zoologique N a tu ra A rtis M a g istra d’Amsterdam,
celui du jardin zoologique de Rotterdam et le musée géographique et
ethnographique qui occupe à Rotterdam le bâtiment de l’ancien Yacht-club,
nous prêtèrent pour quelque temps les objets dont nous avions besoin, et en
outre MM. A . J. Remy, B. van Hees et M. de Heer, ce dernier actuellement
défunt, voulurent bien nous confier leurs collections particulières pour
en faire l’usage qui nous paraîtrait convenable. Nous nous faisons un devoir
et un plaisir d’exprimer ici notre reconnaissance pour la grande complaisance
dont nous avons ainsi été l’objet de la part des administrateurs de ces musées
et des propriétaires de ces collections.
L ’opinion que nous exprima un homme expert en ces matières, M. J.
D. E . Schmeltz, conservateur du musée national d’ethnographie de Leyde et
rédacteur des A rch ives internationales d ’ethnographie ’), nous confirma dans
la pensée que la publication que nous projetions ne serait pas entièrement
sans importance pour la science ethnographique. »La collection elle-même,
nous écrivait-il, est des plus intéressantes et renferme assez dé matière pour
écrire un second A r tis a frica n a e’3. L e lecteur aura la bonté de croire que 1
1) Internationales Archiv für Ethnographie.