
mais and Plants in their pl'oper Colours, than
from the mod exact Defcription without
them : Wherefore I have been lefs prolix in
the Difcription, judging- it unnecelliiry to
tire the Reader with defcribing every Feather,
yet 1 hope fufficient to diftinguiih them
without Confuflion.
As to the Plants I have given them the
Englifi and Indian Names they are known
byjn thefe Countries: And for the Latin
Names I was beholden to the above-raention’d
Learned and accurate Botanift Dr. Slierard.
Very few of the Birds; having Names
Stffign’d them in the Country, except fome
which had Indian Names ; I have call’d
them after European Birds of the fame
Genus, with an additional Epithet to diftin-
ffuiih them. As the Males of the Feather’d
Kind (except a very few) are more elegantly
Colour’d than the Females, I have throughout
exhibited thé Cocks only, except two or
thrce ; and have added a fliort Defcription
of the Hens, wherein they differ in colour
from the Cocks, the want of which Method
has caufed great Confuiion in works of this
Nature.. . , ,
Of the Paints, particularly Greens, ufed
in the Illumination of Figures, I had principally
a regard to thofe moft refembling Nature,
that were durable and would retain
their Luftre, rejeiting others very fpecious
and fnining, but of an unnatural Colour
and fading Quality : Yet give me leave to ob-
ferve- there is no Degree of Green but what
fome Plants are poifefs’d of at differentTimes
of the Year, and thé fame Plant changes it’s
Colour gradually with it’s Age, for in the
Spring the Woods and all Plants in General
are more Yellow and bright, and as the Summer
advances the Greens grow deeper, and
the nearer their Fall are yet of a more dark
and dirty Colour. What I infer from this
is that by comparing a Painting with a living
Plant, the difference of Colour, if any may
proceed from the above-mention’d Caufe.
As to the French Tranilation I am oblig’d
to a very ingenious Gentleman, a Doctor of
Phyiick, and a French-man born, whofe
Modefty will not permit me to mention his
Name.
ou j ’avois projette d'abord de faire graver mes Fef-
Jiins. Enfin, encouragé far les ions avis, Ci /es
jnjlmct ors ¿e u t inin.itaile 'Peintre Mr. Jofcn
Gou py, je me mis au fait de la maniere de ‘graver,
(:S entrepris de la faire moi-même; Ci quoique ■ je
siaye pus fuivi la méthode des Graveurs, qui ejt
de hacher les traits, aimant mieux jiuvre le trait
des plumes, ce qui demande plus de travail, je me
patte qa'e ma .maniere a mieux riùffi pour mon def
fein. ■ -■
11 e f f nécejfaire pour bien entendre PHifoire
naturelle d’enluminer.les dépeins qui en reprèfentent
’quelque partie, queje fuis apurer quoi je formera
une meilleure Idée des Fiantes, Ci des Amiacux en
les voyant reprefentés avec leurs couleurs naturelles,
que par la dejeriptions la plus exaêle fans le jecours
desfigures: C’eji pourquoi je me jais moins étendu
dans mes dejeriptions, Ci fai.cru qu il ttpit inutile
de fatiguer le hdieur, en s’arrêtant fur chaque
plumé en particulière, cependant' j’efperc que feu ai
■dit nf es pour fes djlingucr fans cmifnfton.
’ jf’ci donné aux '¡Hantes les noms englois Ci 1n-
diens, par lefqneUesellesfont connues dans ces F aïs
là, Ci le Fr. Skcrard, cé [çavant 0 exaâ B: tarife,
a eu la bonté de me fournir les noms latins.
• tomme dans le Fais il y a peu d'oifeanx qui qyent
des n ms particuliers, excepté quelques uns qui ont
des noms Indiens, je leur ai donné ceux des O/faux
l:.uroj cens de la même erpêce, avec un Vpithtte qui
les distingue. Fans tout mon Ouvrage, je n’ai rè-
prej’erdi Ci décrit que les Mafles de chaque ejpèce
d’oift t ux, pareeque généralement leurscouleurs ¡ont
plus belles que celles des Femelles,hors deux ou trois
Exemples, ou j ’ai adjunté une -.courte dp frit tien de
la l 'émt/lé, 0 aies couleurs qui la di¡¡higucut- du
Mâle ; en négligeant ’cette Méthode, il s’eél g/ijje
beaucoup de fautes dans les Ouvrages ci ce genre
Feus te "choix des couleurs, Ci en particulier des
Vcrds, poür enlummer’les plom hefffctt fur tout en
attention à employer celles qui approchent le plus dit
naturel, qui font lés plus, durables, Ci confervent
le mieux leur lufre,éS f. ai rejette les autres quoique
brillantes Ci apparentes, mais peu naturelles,’ Ci
d’une qualité a Je pajjer bientôt - Cependant qu’on
me permette de remarquer qu’il ri.'y a ,ipu t de nu ance
de Verddont quelques plantes ne ¡vient colar íes
en différents tems de l'année, Ci la mime plante
change fa couleur en vieiïïijfant, car dans -le Frm-
tems les Bois, Ci iontes les plantes en general, font
plus jaunes Ci plies brillantes, Ci'à me [are que ¿Ele
avance, le Verd devient plus foncé. Ci vers le tems
de la Chufle, il eft encore pins cbfcur Ci plus [âle,
d’où je cc-iichs qué la différence de couleur, r il y en
a qf’on trouve en compara},! une f i ante vivante avec
fa reprcfentati.il, peut procéder de la canje cy clef
fus mentionnée. -, , i, " : y. . , :
„ Spiant a la Traduction Françoife, un de mes
Amis, FcSenr en Medicine Ci François, a bien voulu
s’en donner la peine, à condition qil’i/s ne jercit pas
riomaiê. '■