
IILSTOIRIv ET CULTURE.
CKTTB remartiuahlo vari\iti, qui N ¿té introduicc p:.r nous, a fleuri pour ia [iremièrc fois dans la collection du Duc de Marlborough au
doinaine li.stor.que de RIcKcim, cVoù nou. avons tiré le nom de la phtite. Peu de variétés de cette espèce si variable peuvent Être
comparées à celle-ci, ainsi qu'on en jugera par li figure coloriée ci-contre. Ses Heurs très fermes, rigides pourraii-on dire, sont d'une
grandeur plus qu'ordinrure ; les pièces qui la composent, sépales et pétales, d'un rose foncé, et bien déployées, sont amples, et le labelle plus
large qu'on ne le voit dans la pUlpart des variétés du La:lia elegans, est finement et très élégamment frisé le long de son lobe médian, qtii
est d un pourpre cramoisi foncé.
La première floraison de cette superbe plante en Angleterre ne pouvait manquer de faire sensation dans le monde d'amateurs
d'orchidées, et c'est ce qui est arrivé. Ce premier échantillon était encore tel qu'il était lorsque le collecteur l'avait détaché de rochers taillés
i pic au voisinage de l'océan sur la côte du Brésil. Les premiers pseudo-bulbes qui se développèrent, quand la plante fut soumise h la
culture, étaient d'un blanc argenté ; les feuilles grandes et d'un vert foncé, et les tiges florales vigoureuses et bien garnies de fleurs ce qui
témoignait de l'intelIigonEe culture dont elle était l'objet dans les serres de Blenheim. Notre planche coloriée ne représentant qu'une seule
tige florale, ne donne pas une idée suffisante de la beauté de la plante, qui, normalement développée, produit plusieurs tiges et par
conséquent tout un bouquet de fleurs.
La localité où cette variété est indigène est restreinte, et si l'on songe au nombre et à l'activité des collecteurs qui cherchent à
s'en emparer, il est de coûte évidence qu'elle va devenir de plus en plus rare, et que peut-être même elle finira par tlisparaitre entièrement
n étant plus conservée que dans les serres. Depuis sa découverte par Devos, en .S47. on en a fait de nombreux envois en Europe, et plus
dun collecteur a risqué sa vie, en se faisant suspendre par des cordes sur le flanc des rocliers, pour atteindre l'objet de sa convoitise. C'est
par ce moyen périlleux que nous avons été mis en possession d'un certain nombre d'orchidées, parmi lesquelles nous comptons les La;lia
elcgans Measuresiana, Tautziana, Blenheimensis et quelques autres. On pourrait s'étonner de la témérité des collecteurs, si on ne savait
que ces fleurs splendides exercent sur eux une véritable fascination, qui leur fait braver touts les dangers. Cependant les plantes situées
dans des endroits tout à fait inaccessibles leur échappent encore, et celles-là sont l'espoir de l'avenir, l-aute de pouvoir les atteindre, ils se
rabattent sur les plantes encore jeunes et peu développées dont l'accès est reUuivement aisé, et c'est ce qui explique pourquoi il est si difficile
aujourd'hui de se procurer de volumineux échantillons de ta vieille variété de Lailia h Heurs cramoisi foncé et h longs pseudo-bulbes
Le meilleur mode de culture est de tenir les plantes en paniers, .¡u'on suspend près du verre, en lieu bien éclairé et humide. En
hiver 1.1 temperature sera de 65' it 70' F. (iS" à ÎS' C.) ; en été elle pourra Ctre augmentée de quelques degrés. Comme ces Lielia tiennent
peu de la nattire des Cattleya, on ne les laissera jamais ioi;ilement privés d'eau, même pendant leur période de repos. Il faut noter
d'ailleurs que le Lxlia elegans fait deux pousses par an, ce qui fait varier l'époque de sa floraison. Celles-ci terminée, les plantes peuvent
Ctre tenues un peu plus au sec pendant un mois environ.
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1 Marlborough nach c
U E S C H R E I B U N G UND KULTUR.
IS in den l-landel und blühte zum ersten Male in England in der Sammlung des Merrn Herzogs
11 Wohnsitz Blenheim sie benannt wurde. Wenige Varietüten dieser Gattung
kommen derjenigen, welche «ir hier abbilden, an Grosse und Schünheit gleich. Die Sepalen und Petalen sind breit, flach ausgebreitet,
fleischig und tief rosarot. Die I.lnrv« i«r fiir »In» 1 1...:. 1 ,-. 1..
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Exemplar, welches von sc
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ersten Male in der Sammlung des Herrn Herzogs blühte, erregte sie berechtigtes Aufsehen. Es war ein
ni heimatlichen Standort an den steilen von der See gepeitschten Felsen der Küste Brasiliens abgerissen war,
jlichen Sammlung zu Blcnhoim seine leuchtend grUnen. silbern bescheideten neuen Bulben, seine dunkelgrünen,
festen, ledngcn Blätter und seine prachtvollen Blutenstände entwickelt. Als alle Bluten dieser Prachtpflanze entfaltet waren bot sie einen
Anblick dar mit einem Farbenschn,elz, von dem unsre Abbildung einer einzigen Ähre nur eine schwache Vorstellung geben kann. Da die
Pflanze n.öglicherweise em Bastard von L. elegans ist, da sie an ihrem Originalfundort nur in einer beschränkten Anzahl von Exemplaren
vorkommt, (so beschränkt, dass unsre Sanmiler eifrig suchen niussten, um eine leidliche Anzahl von Exemplaren zusammenzubringen) so
liegt die Gefahr nahe, dass dieselbe in ihrer Heimat ausgerottet werden kann. Seit dieselbe im Jahre 1847 zuerst von Herrn Devos
entdeckt wurde, haben manche Sendungen dieser Art Europa erreicht, und mehr als ein Sammler hat sie unter Lebensgefahr an Tauen
hängend v
blenheimensis, sontlern auch die Varietäten Mea
wohl wahr, dass gute und eifrige Sammler die Leben^efahr gering anschlagen, w
Orchidee" ' ' " .... . . . .
glichsten Felsen geholt. Dies war die Art und Weise, wie unsre Sammler nicht bloss die Varietät L. elegans
e Übertreibung klingen, i.st aber gleichw
la und Tautziana sammelten. Es m
„ c.—. i^ines dieser in voller Blüte stehenden
u erbeuten. Es versteht sich, dass, sobald andre leichler zugiingliche Orchideen zu linden sind, die Sammler nicht a
die aussersten Felskanten klettern, und dass deshalb die besonders schonen Varietäten mit den langen Bulben und den dunklen Blumen
seltner gesammelt werden.
La:lia eiegans wird am besten in Kürben, an ziemlich sonnigen Stellen des Cattleyii-Hauses und in feuchter Luft dicht unter tiem
Glase cultiviert; für den Winter mag die Temperatur 65-—70' K betragen ( = R,= C.) im Sommer kann sie höher
steigen. Im Gegensatz zu Cattleyen sollen die Pflanzen nie völlig trocken werden, L. elegans macht oft in einem Jahre 2 Triebe und ist
bezüglich ihrer Blütezeit sehr grossen Schwankungen unterworfen. Kurz nach der Blütezeit mag man die Pflanze für etwa einen Monat
etwas trockner halten.
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