
liL-giui with vcngcatice—imagine a scarlct Cymbiciium I Tliat such a wonder existed has Ijcen known for some years,
anil no loss than three collectors have gone in search of it. Two died, and the third has been terribly ill since his return
to Europe, but he won the treasure, which we shall behold in good time. Those parts of Madagascar which especially
attract botanists must be death-traps, indeed I M. Leon Humblot tells how he dined at Taniatave with six compatriots,
exploring the country with various scientific aims. Within four years the six died (one of whom was his ovv'n brother),
and he is the only survivor. Another of these unfortunates, travelling on behalf of Mr. Cutter to find butterflies and
birds, shot at a native idol. The priests soaked him with paraffin and burnt him, tied on a table, perhaps their altar.
Möns. Ilumblot himself has had awful experiences : seven years ago he foimd Phaius Humblotii and tuberculosus in the
deadliest swamjjs of the interior ; a few of the bulbs gathered lived through the passage home, and caused much excitement
when offered for sale at Stevens' auction rooms. Möns. Humblot risked his life .-^ain two years ago and secured a
quantity, but at a dreadful cost; he spent twelve months in the hospital at Mayotte, and on arrival at Marseilles with
his plants, the doctor ga\-e him no hope of recovery,"
Our i>lnl< a plani i >n of Sir Trcvoi- Laivrencc, Harl., M.I'., Burford Lodge, Dorking.
HI.STOIkli ILT ClJlTURi:.
Cuttì: superbe planic
manier« de croître de K
et sombres forcis de l'ir
vont chercher la mousse humide qui c.
acuminées, longjts de 30 h 45 ceniimù
avcc la jeune poiiss,i. Les sópalt
jaunâtres, maculés de c
s nul douie l'une des plus belles espèces imroduiics jusciu'à présent ; elle est parfiiitement distincte dans sa
s autres espèces cultivées. I.e Plmius iiibcrculosus est originair.t d« MiuUigascar et r. pi.ur suuion les iji«.iss.:s
5, fusiformes et charnues, s'attachent pur les racines qui pcnèlrciil entre les écorces. .kaeendeni et
vre le sol humeux. I,es jetmes pou.sses se d¿velop|xmi en Inver, Ucs fetiilles sont oblongurs
^«ires, I.'mllorescence est toujours un racime érigé garni de 7 h 13 Heurs. La tige Itonile apparaît
:t le.s pétales sont d'un blanc d'ivoire. Le labellum est formé en entonnoir oblique avec des lobes
r fond jaune. Le lobe tlu devant e.st «rrondi, marginé, ondulé. Des taches colorées de blanc ei de rose
oinent cette pièce, une tiiiantité de petites verrues aident à relever la coloraiion du disque. A la base du labclle il y a une crèif jaune ei
plumeuse qui rap|,elle assez bien celle de certains colibris, jusqu'à présent cette plante a été considérée comme difficile à cultiver mais
nous croycs qu il faut attribuer cela à la connaissance insuffisante qu'on a de la n,anière de vivre de cette espèce U plante entre en pleine
végétation pendant la plus mauvaise punie de l'année, savoir en noi'embrc, decéinbro et janvier. Pendant ces trois mois il faut une temi^ralure
moyenne de 23" à =6' C. pendant le jotir. la nuit cette chaleur ,>eut descentire de quelques degrés. Il faut des arrosemenls copieux
et des seringuages plusieurs fois réi^étés par jour. Cette plante sera cultivée en terrines peu profondes ou en pniers de préférence d.r forme
concave. Le compast sera du peat (fibres) brun et très fibreux mélangé à du sphagnum, de plus un bon drainage sc:ra nécessaire. Les
plantes seront placées aussi i>rès du vitrage que possible, mais toujours abritées des rayons directs du soleil. L'atmosphère ne saurait être
trop luiniide, bien entendu quand cette vapeur ne provient pas de l'arrosage des tuyaux échauffés. Aucune orchidée ne peut lleurir dans
une atmosphère chargée de cette vapeur brûlante. Les thrips jaunes sont très friantls des jeunes et tendres pousses, et les plantes sous
leurs attaques plusieurs fois répétées prennent vite une couleur brunâtre ; si on a recours aux fumigations et aux mouillages on u.sera
toujours avec grande prudence ¡ ces opérations peuvent se répéter ¡>ar intervalles de quin.e jours. Nous avons obtenu tm ,.lein succès avec
la dermere m^portatlon, les plantes ont produit de très fortes pousses et de splendides hampes «orales avec le système de culture (|ue nous
venons de recommander. Notre collecteur, Möns. Léon Humblot, nous e.tpédia le premier envoi en novembre 1883 Nous nous
rappelions l'avoir vu avec ses plantes h Marseille ; il était alors sérieusement malatie. Des années se passèrent avant qu'un nouvel envoi
fût fait ; enfin en 1887 il nous en arriva un, accompagné du collecteur. Nous croyons que personne aujourd'hui ne voudrait signer un
engagement pour chercher cette orchidée s'il connaissait les stations de cette plante. Mr Prcd Uoyle, dans son livre intitulé l.ongman's
Magazine," donne une description fitièle des dangers auxquels on s'expose ilans l'intérieur de Madagascar. En effet il dit : Madagascar
—-ii peut fournir quelques étonnantes nouveautés, elle commence en effet k nous inviter en nous envoyant un Cymbidiimi écarlate. On
savait déjà depui.H longtemps qu'une pareille mer^•eille existait, mais de trois collecteurs qui ont été i la recherche, deux y ont lai.«é la vie ;
le troisième a été terriblement malade depuis qu'il e.st revenu en Europe, mais il trouva le trésor. Ces parties de Madagascar sont de vrais
pièges mortels, malheur à celui qui y entre. Möns. Léon Humblot nous raconta comment il se rencontra à dîner à l'amatava avec six
compatriotes venus dans des buts différents et comment en moins de quatre ans les six infortunés moururent. Il fut le seul survivant. Un
de ces malheureux voyageurs, à la recherche d'insectes et d oiseaux, tira sur une idole ; les prêtres l'enduisirent de pétrole et le brûlèrent
11 y a sept ans il trouva les l'haius Humblotii et tuberculosus dans lus
ivèrent en bon état et causèrent une grande surprise quanti on les offrit à
seconde fois sa vie il y a ileux ans et expédia une grande qitantité de
s à l'hôpital de Mayotte, et quanti il arriva à Marseille avec ses plantes le
vif. Möns. Léon Humblot lui-même a eu de terribles
marais pestilentiels de l'intérieur. Quelques bulbes seulemen
la vente à Stevens' auction rooms. Möns. Humblot risqua
plantes mais qu'il piiya au risque de sa vie car il passa douze
mcdccin ne lui donna pas d'espoir pour sa guérison.
rc planche est dessinée d'apris une i>l.intc