
H I S T O I R E BT CULTURE.
CKTTK orchidiio a éii .lùcrke |)Oiir la pr.:inière fols dans le BonplandU de Sccmann. en 1856, par Raie lien Ixich, sons le nom de Cnttlsy:!
guiuta, var Prinzii, d'après un ¿chanillloii de M. Rciclicnheim, mais sans «lu'il y fi-ii qucsilon de son origine, lin 1862 elle fut repriseniée
dans le Wania's SeM On/Mncorn Phmis sous la nom de Caltleya amethysioglossa, et c'est dans la collection de feu F. Coventry, Esq..
de Sliirley. Southampton, qu'elle montra ses premières lleurs. Elle pissa de Ih dans la collection de K. Warner, Esq.. de Broomfield. En
1866 Reichenbach écrivait dans le Gai-Haicri Chronkk. p. 315 : " Le Catlleya amediystoglossa a été introduit il y a longtemps par M.
Linden, et il en exista par ci par fi quelques échantillons sjr le Continent. En Angleterre la plante a iié assez mal connue, par suite dune
cn-cnir de ^L K. Warner, (¡ul, sous le nom de Cattleya aniethystoglossa, a donné une figure coloriée de la variété bl;mche et améthyste du
Cattleyrt guttata que nous ;ivons nommée l'rinzii. A ceci, NL Warner répondait, dans le même journal, p. 365 : " L'erreur, si elle existe,
provient du fait que M. Linden a envoyé en Angleterre, sotis le nom que jo lui ai conservé, la plant« sur lac|ueUe mon dessin a été fait."
Deux autres noms de la même plante avaient déjà précédé celui de M. Warner, mais comme ils ne sont accompagnés d'aucune description
il n'v a pas lieu d'en tenir compte. Ce qui est certain c'est que la plante ici représentée est l'espèce qui a toujours été connue sous le nom
.l'aiiK-thystoglossa, et qu'elle est, spécifiquement parlant, distincte du Cattleya guttata de Lindicy. quoiciue Reichenbach l'en rapproche. Ce
dernier auteur dit, dans son -Y«,/« OrMuea. qu'il a écrit, par erreur, un^lhysloglossa au lieu de porphyroghsia. mais on peut laisser ce
point en su.spens jusqu'à l'éiîoque ofi son herbier sera ouvert, dans un ([tiart de siècle. Du reste, cette remarque f.-|t-elle fontlée. elle ne
changerait rien à ce que nous avons dit, attendu C|ue le G. porphyrc^iossa est une espèce parfaitement distincte, et qu'on ne rencontre que
très rarement dans les cultures. Au point de vue botanique, les trois espèces, auxquelles on peut ajouter le C. granulosa de Lindley, sont
as-'sez voisines l'une de l'autre, mais les observations faites técemment sur des matériaux complets et qui ne laissaient rien à désirer, ont
établi que ces diverses formes possèdeni des caractères constants pour chacune d'elles, dans leurs physionomies, leur structure générale et
leur coloris, qui justifient amplement leur distinction spécifique. C'est par le coloris surtout que le Cattleya amethystoglossa se fait reconnaître.
Cette splendide orchidée doit trouver sa place dans toutes les collections tant soit peu importantes, et quoique ses fleurs ne soient pas
aussi grandes que <lans le grou|>e resplendissant des Cattleya labiata, elle compense cette infériorité par le nombre des fleurs qui naissent
d'une même tige florale. Ces fleurs sont brillamment colorées et se font remarquer par une grande variation dans leurs mouchetures. Les
séixiles et les i>étales sont généralement d'un rose pourpre clair, nuancé de blanc jaunâtre et plus ou moins parsemés de macules de couleur
améthyste, nombreuses surtout le long des bortis. Le lobe central du labclle, qu'on pourrait, par une sorte de métaphore, appeler la pièce
de résistance, attire les yeux de prime abord. Sa couleur donîinante est le pourpre améthyste, relevé vers le milieu par une quantité de
petites papilles. Ce beau Cattleya n'a été trouvé jusqu'ici que dans la province de Bahia, croissant sur des rochers en plein soleil, et jamais
très loin de la côte. Il semble rechercher les grandes chaleurs de ces localités et ne rien craindre des sécheresses qui alternent avec la saison
des pluies, quoique alors ses pseudobulbes se rident fortement par suite de cette dessiccation temporaire ; mais dès le retour des pluies et de
l'humidité, les feuilles et les pseudobulbes se gorgeni d'eau et reprennent leur forme première, en mênie temps que de nouvelles pousses S(
développent avec une rapidité surprenante. Tout ceci indique au cultivateur la marche à suiv:
autant de lumière que possible et beaucoup d'eau pendant la période de croissance, puis une
pseudobulbes ont achevé leur développement.
Notre planche est faite d'après une plante de la collection de Monsieur le Duc de Massa, Château .
et qui peut se résumer en une forte chaleur,
lison de repos complet quand les m
sis, par Luzarchcs. S. e
E Pflanze
B E S C H R E I B U N G UND KULTUR.
2r dem Namen C. guttata var. IVinzii von Reichenbach nach einem Exemplar beschrieben, welches in der
damals berühmten Sammlung des Herrn Reichenheim zu Berlin blühte; die Diagnose erschien im 4'«° Bande der Bonplandia
Jahre iS6a wurde dieselbe Art in Warner's Selcci OrM/üneous Planh unter ihrem jetzigen Namen beschrieben und abgebildet, sie blühte
damals in der Sammlung des Herrn F. Coventry zu Shirley bei Southampton und von da ging das Exemplar spntcr in die bekannte
Sammlung Herrn Warner's zu Broomfield Uber. Es knQpfc sich an diese Art folgende Discussion : Reichenbach schrieb in Gard. Chron.
1866, p. 315 Folgendes : "C. amethystc^lossa wurde vor langer Zeit durch Linden eingeführt und finden sich einige Exemplare m Sammlungen
auf dem Continent zerstreut; in England hat man die Pllanze missverstanden und Herr Warner hat das Missgeschick gehabt, die
schöne weisse Varietät von C. guttata mit amethyst farbiger Lippe, welche ich guttata Prinzii genannt habe, unter dem Namen der echten
PHanze abzubilden." Hierauf erwiederte Herr Warner Im nSmlichen Bande S. 365 : " Wenn hier ein Missgeschick vorliegen sollte, so liegt
dias daran, cbss Mr, Linden seit Jahren Pflanzen nach England gesandt hat mit demjenigen Namen, unter welchem ich sie abgebildet
habe; die Originalpflanze besitze demnach Ich." Wir übergehen liier 2 weitere Notizen, welche dieselbe Pflanze betreffen sollen, da beide
ohne Diagnose publiciert Sinti und man nicht wissen kann, ob wirklich diese Pflanze gemeint sei. Sicher ist nur, dass die hier abgebildete
Pflanze von jeher unter diesem Namen, den sie hier führt bekannt war und dass sie ihn um so eher behalten muss, als sie von C. guttata,
Lindl., zu welcher Reichenbach sie rechnete, verschieden ist. Reiciienbach erklärt übrigens in den Xenia ürch. erstlich, dass er eine gewisse
Orchidee als C. porphyroglossa ftlr Herr Linden bestimmt habe und einmal ihm der Schreibfehler passiert .sei, statt " porphyroglos
u schreiben. Ferner, dass die ganze Confusion e.. ....g vmd allein von Mr. Fitch verschuldet sei, welcher zu einem
Relchenbacl?schen Text nicht Reichenbach's Abbildung sondern eine aus IVar.icrs SHcct Orckids abbildete. Die betr. Stelle lautet: "Herr
Fitch sollte das Ulld in Holz schneiden, fand es aber fUr bequemer, eine BlUthe aus IVarucr'j Select Ordüd. D^-awings die Caltleya guttata
PrInzii = Epid. elatlus Prinzii darstellend zu copieren. Hieraus entstand der blühende Unsinn, dass, wahrend ich Im Texte Herrn Warner's
Bezeichnung corrigierte, dabei eine Cople des Warnerschen Bildes paradierte." Dieser Schreibfehler, der Reichenbach passierte und seine
1-olge sind eine Illustration zu dem Satze von den kleinen Ursachen und grossen Wirkungen, denn eine endgültige Lösung dieser Frage
wird erst möglich sein, wenn die Siegel von Reichenbach's Herbar gelost werden. Die eehtc C. porphyroglossa ist übrigens eine seltne
Pflanze. Botanisch gesprochen ist sie sowohl wie unsre Art hier und C. granulosa fast ein und dieselbe Species aber die Merkmale, so
unbedeutend sie erscheinen mögen, sind constant und somit von spezifischem Werte.
C. amethystoglossa ist eine von den Arcen, welche in keiner Sammhing fehlen sollten. Die Blüten sind nicht so gross als bei den
Arten der " labiata " Gruppe, aber dieser Mangel wird ausgeglichen durch die grosse Anzahl der BiUten an einer und derselben Rispe. An
Variabilität der Farben und der Zeichnung bringt jede grösser« Importation Uberraschende Neuheiten. Die Sepalen und Fetalen sind
gewöhnlich blass rosarot und mehr oder minder dicht mit hell amethyst farbigen Flecken übersät, die H. -
reichen feinen Körnchen besetzte amethyst farbige vordere Partie des Labellum. Die Pflanze ist nur a
wächst dort auf Felsen im vollen Sonnenbrand aber stets im Bereich der Küste und also des Seeklim:
15 der Provinz Bahia bekannt unil
is. Sie gedeiht vortrefflich in der
t. obschon die StSmme und Bulben
id die jungen Triebe wachsen mit
ausdörrenden Sonnenglut und wird auch durch die lange Dürre nicht getödtet, welche dort jahrlich eii
beträchtlich einschrumpfen. Sobald die Regenzeit einsetzt, gewinnen die Pflanzen ihre Fülle wieder
erstaunlicher Schnelligkeit und Kraft heran.
Das hier Mitgeteilte muss für die Cultur in unsren Hlusern massgeblich sein ; also hohe Temperatur viel Feuchtigkeit und
Beleuchtung als möglich, so lange tlie Pflanzen im Wachstum sind und eine sehr prononcierte Ruhezeit, sobald die Triebe ausgereift sind.
Unsere ZoichnunK ist nach einer Pflanze in der Collection des Duc de Cliitcau de I'ranconvüle sur Bois, par Luzarches, S. et O.. gemacht.