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of t inirc white to <lcc|)cst red. Dr. Maxwell T. Masters, the cclii lie Cnrdcncrs Chronicle, I Ihc 28th No\
of last year, i8c)r, the following interesting account of our introducti
" The visitor to Messrs. Sander's richly-stockcd establishment at St. Albans may enjoy at the pr<
of no common interest and beauty in the inspection of what has been called the Elephant Moth Dendrol;
superlatives have been made use of in alluding to this plant. Tho.sc who will go and see for themselvcf
thai the plant is none the better for these high-fiovvn epithets, which lead rather to distrust tlience
of the flowers themselves the visitor is apt to get enthusiastic, and him.sclf indulge in the very figi
ch prev'iously he had made up his mind to consider as auctioneer's rhetoric.
' The outer segments are lanceolate, with a fine point at the tip, and traversed by aboi
The lateral petals, spread out flat on cither side, arc broadly wedge-shaped at the base
.boid limb more than twice Ihe width of the sepals, and with about sixteen divergent vein.s." The lip, as
whole, forms a brand tube, projecting forward, enclosing the column, and prolonged at one end into a tnimpct-like spu:
at the other, into a tongue-like fore-lobe directed downwards. The basal part of the lip forms a compressed, funne
shaped, blunt spur, about 15 mill, long, and the front portion of which is jointed to the narrow base of the disc of the II
This disc is threc-lobed, the side-lobes rounded, erect, curved over at the top to form the throat, the centre traversed t
three or four slightly prominent ridges of a darker purple than the remainder of the lip; fore-lobe obi,
apiculate, bent downwards. The column is short, high-shouldered, striped with purple, with a small white
top of a transverse bar-like ' rostellum,' which forms the upper boundary of the wide stigmatic cavity,
" The mechanism of the flower is easy to understand. The insect alights on the flat fore-lobe of Ih,
rses the tube or throat of the lip, the joint or hinge of which acts
e the honey in the spur—a process still further facilitated by the
ght course, he must needs knock off thi
ber
Bul in
spcech
obovate
displayed to attract his attention. It tra^
keep him in the way he should go to sec
lip. Thus coaxed and forced to take the
and transfer thein to the next flower he v
"Among the flowers kindly placcd at our disposal was (
reserved for the side petals only; that is to say, the lip had
symmetrically-formed brothers. In connection with this, the spur
lierfect anthers instead of one. Such a flower would afford a glej
squeezes all the history and interest out of a bloom In order to r
like I Such a flower affords a more legitimate delight to the bol
flower was made, how modified, and why, what its ancestors wer
This particular Rower, moreover, is interesting,
one was lateral and at the base of the spike, a f
Danvin, who considered such flo
A good many
ill come to the
to confidence.
closely-arranged
g:. rounded,
nther at the
ip, which is
a spring to
:lges o
Avhere
Iher cap, liberate the pollen masses,
ily
admit.'
ing tha
fact that recalls a
lore e.xclusively te
:he lip had retained the form
It run away as it generally does, from
s much shorter tlian usual, and the column had two
of joy to the florist enamoured of circles, and who
e it conform to his notion what a flower should be
ist. for it tells a tile, showing him how the orchid
re like, and what are the relatives of existing orchids.
:hese peloriate flowers are not always terminal, for this
u-respondence on this very subject with the late Charles
linal in their position than the present writer could or
Trom the same paper of November 14, 1891, we quote the following : —
"The rich sprays of this plant represent it in every shade and combination, fr
always in such beauty a.s to render the task of selecting the best variety a difficult m
pclalled foi-m of Baron Schroder's original plant, and beside it a still richer coloured forn
and glancing along the bank a few of the leading types may be selected. The first to catch thi
form, the only colour which can be observed on closer inspection being some delicate
one of the cardinal types. Then comes a dc
ith fifteen flowers
eye i« large pur
:ng in the lip ; this will be
•iety, with blush .sepals and blush petals,
rose-coloured lip, with crimson centre, the crimson extending in delicately-traced lines to the front lobe of the lip.
mg on we find one with flowers richly coloured ail over, calling to mind the colours of a fine Cattleya Bowringia
then we find in contrast a large-flowered form which may be called a pure white, with only the outer halves
segments delicately tinged with pale lilac. Another has white sepals marbled with rose, and bright rosy-ci-imson
with dark crimson lip. One of the prettiest has very delicate white flowei-s with a pale ro'se-nush over them ; an<l,
although there are some highly-coloured forms, it is likely that the light and white varieties will bo the favourite
where there is such a wide range all tastes will be satisfied."
of the
petals
)n of Baron J. 1- V. Sdiroder, The Dell, Eglinm.
HISTOIRE ET CULTURE.
LA plante dont nous donnons ci-comrc figtir
orchidées. Son inirocliiciion un Europe n est pas ancienne, c
originaire du nord eie l'Austritiie et dc la côte inéricllonale
dire qu'elle croît an milieu dc populations sauvages et feroce;
;t dilcr
considOrcc con\nic une des pliis niervcillouses ilc l.i hrillanlc famille des
Ile a àii ciuouréc de circonsUince.s ([ul ont (luel.juc chose de imgique. l'Ile
de la Nouvelle Guinée qui fail face à ce quatrième Continent, ce qui revient à
la fréquentation n'est ni sflrc ni agréable, l'our braver ce danger il faut
Le D. PIKII
anc parfait, tantO
l'a Ctc le notre.
t des orchidées par son port, la longueur de ses pseudo-bulbes,
eur et hi forme (¡ueUiue ¡icii variable de ses (leurs, et enfin par
s les nuances intermé<l!aires. Ses longs pseudo-bulbes, qui d
icéolées. L(ls fleurs sont en nicèmes lerinin:
e notre Den<lrobÌLi
é proportionnée, to
L^pourl'o,
la plante h st
jsis se distingue de la |)li
et un peu renflées, la gr
Il pourpre foncé, avec t(
'une toulTe de dix k douze feuilles larg<
i la forme dc paiiicule ; leur gi-andcur v
n'a rien de fixe ; il en est de même de leur nombre dans une
25, quelquefois même Jusqu'à 30. Peu d'orchidées on lleurs C'
Cette exquise beauté ne rend i<as la culture
beaucoup de chaleur et de lumière et une huniidi
Crotons et à I.xoras. Il se plait surtout en terrines ou on pai
saison de repos on modère les arrosages, mais pas au point d'
p;ir ce t|ue nous allons dire du climat des lieux où elle croit.
Rappelons-nous que la Nouvelle Guinée est presque
depés Centigra<les. Ce pays, constamment très chaud, est au
qui dure de trois à quatre mois et pendant laquelle il pleut pou
est couvert d'épais brouillards pendant les nu
plus, et que les orchidées, [xiur celle double
luxuriance et de l'incomparable iloraison du Uendrobium dans ces conditions
atieignent parfois jusqu'à près dc deux mèti-es dc longueur, et on volt s'y produire
plus haut. Parmi ces variétés, le D. Schroederianum, importé l'année dei-nière dar
r, Nou.s avons .lit plus
. vigueur de-s plantes, "
des tables, des apparte
Le Dr. Maxwell T, Masters, éditeur du Gardcwrî ChromcU. a donné, dans son N" du j;
description du D. Phatenopsis, dont nous reproduirons ici les principaux termes :—" Celui, (
serres de MM. Sander et Cie. à St. Albans jouira d'un coup d'oeil unique en présence de la vas
anglais a bjiptisée, 011 ne sait trop pourquoi, du nom original dEkpIiaiU Moth Dcndrobe, qui poi
larve rt¿¡¿pliaul, peut-être par allusion à la grandeur et .H la figure des pseudo-bullK;
lut que leur coloris
en compte dc 10 îi
On .
It k ¡rériode de végéuil
)mprendra ces exigence e la cullur
'équateur, ei que la température mo;
sque con stamine lit humide, même Irèi
dire tous les jours. Même dans la sr
lient dans la période de grande hunili
plus grantl développenu
ne annuelle )' ap|)roche de 30
imidc ilans la .saison des pluies
n sèche le voisinage de la nier
• que hi température s'élève le
e i>lée de la
jllemein favorables. Ses pseudo-bulbe.s y
de coloris cjue
iblissemeni, est iiiic des pK
plus, les épithètes laudativos ont été tellement prodiguées à
marchand, mais on cliaiigera d'
leurs." La structure des Heurs est d'ailleurs inl
fécondation est particulièrement curieux. Voici 1
" Les segments extérieurs, ou les sépales,
laides que les pièces extérieures mais brusquem
par le rapprochement dc ses bor<ls, forme une s
termine par un prolongement, ou éperon, courbé
par trois ou quatres lignes proéminentes 1
pourpre et porte une anthère à son somme
Comment va s'opérer la fecondatioi
e plan
s les yeux les obji
mmeiit elles
mi lancéolés.
.u pren :.-r alxird 01
signalées
i^eiiibre 1891, une savante d pitloresque
qui visitera en ce moment les grandes
ollection de cette orchidée que le publie
t se tratluire en français p r le DcndroU
le une grande larve d'insecte. Au sur-
1 tenté <le n'y voir qu'une rhétorique dit
ra gagné par l'enthousiasme des admira-
Jécrit
liant que pour le simple n
rétrécis h leur base, et traversés par une quinz.ii
: de tube qui cache le gynostèmc dans son fond,
•bé en bas, dont la convexité ren<I saillante le milieu dc
pourpre plus foncé que le reste du labelle. Le gynosi'
élalcs, très étalés, S(
;: de ligne.« divergei
,ut en se projetant.
:et organe, <)
isif;
de l'homme
labelle, ptiis
ir de se
Il y faut l'in n d'ui
i, l'insecte (abeille, bourdon ou quelque at
¡'engage dans le tube décrit
s haul
i, tlans
e, la loi u
it le règne des éi
qui l'oblige i
lectar do la fleur, il ti
dou& de sensibilité.
insecte, conmie dans la plupart des orchidées, à moins que la main
lire hyménoptère) se [Wso sur la partie convexe et proéminente du
:her l'anthère et .H en faire sortir les pollinies, qui s'attachent îi son
insporle ces pollinies à une autre fleur, donc le stigmate visqueux
¡ar l'instinct de s;i conservation, travaille à 1 accomplisse m en i du
nploie le même mobile dc la conservation individuelle et du plaisir
A ce point de vue on pourrait dire que
it l'égoismc, est la base solide, le fonde"
Les fleurs des Dendrobiums ne préseiilenl pas toujours leur irrégularité normale : on
botanistes nomment la fihnc. c'est-à-dire un retour à la forme régulière. Le Dr. Masters c
ment repris la forme ilcs deux autres pétales. Le gynostème était plus court que dans les fie
ment conformées. Ce retour à la régularité, ajoute le Dr. Masters, ferait les délices dc ces ar
rejjrcndre la forme circulaire des fleurs péloriées, mais il y voit quelque chose de plus, la confi
l.H, dit-il, on a une vue sur l'état primitif des organismes, très simples d'abord, puis graduelle
finalités ; par l.\ aussi on remonte aux ancêtres dont ils sont descendus. Les anomalies sont f
ménagés pour nous conduire sur un terrain couvert d'obscurité. Il y a ce|>endanl un ¡>oiiu oii
Ce dernier regardait les fleurs péloriées comme toujours terminales, tandis que la
près dc 1K base du racème.
lit oil le Dr. Masters ne s'accorde pas avec Uanvin.
observée jxir le Dr. Masters était latérale et située
Dans un autre N" du même journal (celui du 14 novembre 1891) le Dr, Masters fii
irouve quelquefois qui tendent à ce que les
a observé une, dont le labelle avait exacle-
, normales et perlait deux anthères parfaiteeurs
qui aiment i voir les (leurs Irrégulières
«ion des théories de l'illustre Darwin. Par
;nt modifiés |)our réponilre à de nouvelles
ml de points dc repère que la nature nous ;i
a difliculté qu'on éprouve à se
iL "C'est, dit-il, que toute.« les
prononcer entre les combinaisons multiples du coloris du D. !'halienoi>sis, pour décider laquelle
n prffa
nuances du blanc parfait au cramoisi foncé s'y fondent dans une harmonie si séduisante qu'elles
variété inépuisable vous êtes également charmé et embarrassé. 'Voici, par exemple, la plante
et à côté d'elle une variété de nuance plus foncée, dont le racème porte une quinzaine de fleur!
en promenant vos yeux sur l'ensemble de la collection vous en apercevez d'autres non moins at
dont le labelle est strié dc lignes rose tendre si fines qu'elles échappent à l'oeil. Vous en ferez, si vous voulez, une des variétés cardinales.
Un peu plus loin c'est une forme rose clair veinée de rose vif, avec un labelle orné de lignes cramoisi foncé, puis une autre variété dont les
teintes vous r.-ip|>ellent le Cattleya Bowringiana ; puis d'autres encore qu'il serait trop long d'énumércr. A notre avis, les variétés blanches,
it la faculté du choi.x. Devant cetle
originale <lu liaron Schröder, à fleurs rosées,
> ; vous restez indécis entre les deux. Mais
trayantes, et, parmi elles, une forme blanche
i.s mélange de pourpre, seront celles qui plairont davantage, sans préjudice de celles où le coloris pourpre domi
Jl rii». vieil adage ; Dc gusliliiis non dispulanHum.
SI faite d'ai>rcs une plante dc V, SchriSdcr, Tho Dell, Egham.