
IIISTOIRH F.T CULTL-RH.
C e iiiagiiirKiut hybridu a été obtenu par M. Norman C. Cookson, Oakwood, VVylam.oii-Tvne, cl'im croiscmont opéré entre le I'haiiis
Wallichii ui k I', tiibcrculosus, le premier jotiani le role de plante n.èrc. Les pseucio-bulbes resacinbient beaucoup à ceux <U, \> Walllchii
cepenchuu ils n'arru'enl jamais à la taille de ce dernier vu l'influence dii I'. luberculosus. Les feuilles participent de la forme de celle des
deux parents, I. mlloresccnce porte généralement sept fleurs, presque a>issl grandes que celles du P. VValtichii, et les tiges florales se
dressent bien au tlessus du feuillage. Les sépiiles lancéolés sont d'un brun jaunâtre nuancés d'un rose très Les pétales so
^n- t. coloralloii que les sépales. Le lal>clliin, est large, légèrement tri-lobe et reiléclii vers le centre de la fleufinement
m bord tr
mainine. La moitié inférieuri; •>l jaune et la plus grande partie de la surface générale est rehaussée par des taches d
carmin et par des ponctuations pourpres. C'est le premier hybride de Phaius connu et nous devons l>eaucoup à celui cjue l'a obtenu II n'x'
a croyons nous, que deu.x ans et demi que M, Cookson en a fait le sem,^ Un fait à noter c'est que l'influence dt. P, tuberculosus ù
manifeste principalement dans le labcllum, Undis que la force de la plante, les feuilles et l'inflorescence tiennent davantage du P Wallichii
Un spécimen en pleine floraison fut présenté au meeting de l.i Société Royale d'Horticulture de Londres le ii mars 1890, et obtint un
certificat de première classe. On se plait toujours à trouver des différences, même légères, entre les belles plan
s, quand 1(
hybrides en sont aussi nombreuses que dans les Cypripèdes et le Cattleyas,
Les Phaius ne sont pas sctilement intéressants pour leurs fleurs, il le sont aussi par leur port et leur développement qui en font des
plantes d ornement de premier ordre ; par l'ampleur de leur feuillage ils peuvent rivaliser avec les Curciiligo et les palmiers de petite taille
La culture ui
ire en est ire.? faciles ; il leur faut une atmosphère chatide et humide puisqu'ils sont originaires des Tropiques C)n les trouve dans
ées qui .s'etondent k l'Kst des 1 limak.yas jusqu'à Ceylon et depuis la Chine et le Japon jusqu'à la Nouvelle Guinée et Oiieensla'nd
::rrc cluuide humide peut leur «)nvenir. L'empotage se fait lorsque les jeunes pousses commencent i se montrer Le meilleur
compost pour totiies ces plantes consiste en un mélange de terre de bruyère très fibreuse avec de la terre franche (loan.), auquel on ajoutera
avantageusement une légère quantité de s;.ble blanc. I,es pots seront bien drainés, .ans y n.ettre cepcntlant un excès <le Lssons, attendu
que les plantes s enracinent fortement, .-^vant que les pousses soient bien tléveloppées on les seringuera une fois par Jour si le temos est
clair. Une place phis ou moins ombragée leur sera très favorable. En quelques années de culture ees plantes atteignent de grLdes
tlimensions et nous en avons frec,uemment observé qui portaient jusqu'à vingt tiges florales. Dans les expositions ces plantes produisent
toujours Lin très bel eflet et meilleur orcbitlée no satimit être cultivée dans ce but. II n'y a pas Heu de s'en étonner quand on so„e,. nue les
nombreuses et hautes tiges, qui s élivent bien au dessus du feuillage, portent quelquefois ju.squ'h une cinquantaine de fleurs. Les Phaius
qur mentent surtout lattcniion des amateurs sont : le P, bicolor originaire tic Ceylon ; le P. Blumei natif de Java et de l'Assam, avec sa
belle variété le P. Blume. Bernaysi tie Queensland ; le P, grandifolius qui nous arrive de la Chine et de l'Australie ; le P Wallichii qui est
une splendide espèce venant de l'Inde et du Japon ; le P. maculatiis du Japan, qui a les feuilles d'tin vert foncé tachetées irrégulièrement
de Jiiune et porte des (leurs d'un be.iu jaune clair; enfin le roi des Phaius le tuberculosus que nous avons introduit de Madagascar
tlécrit et illustri <hins le Rcichcvbachin, seconde serie, voi. I, p. 7.
Xijtrc pianelle est dc.ssiniic il'après une piante de la collc( >n de Möns. Norman C. Cookson, Oak wood, Wylam-on-Tync, Anglelcne.
BESCHREIBUNG UND KULTUR.
Diesk prachtvolle Mybride wurtle von Herrn Norman C. Cookson, Oakwood, ^Vylam-on-Tyne, aus P. Wallichli und P. tuberculosus
gezogen. I. Wallichii war die Mutterpfianze, P. ttiberculosus die Pollenpflan^e. Die Bulben ähneln denen des P. Wallichii sind jedoch
unter dem Linflu&s von P. tuberculosus etwas kleiner geworden, die Blntter zeigen wenig charakteristisches sie ahnein In etwas denen
beider Arten. Die 13UUenSchafte erheben sich etwas Uber die Blätter-sind also nicht so gross wie die von P. Wullichil^ie Blüten
•dangen sind ebenso gross we die von P. Wallichii. Die Sepalen sind lan.ettlich, die Tepalen länglich und beide libere instimm end aussen
gelbbraun und innen rosarot (wie bei P. Wallichii). Das Labellum ist gross, undeutlich dreilappig, röhrenförmig zusammengerollt an der
bpit.e des JhttellappenH wunderschön gewellt und .urEick gebogen, im Inneren leicht gelb mit purpurnen Klecken. Wie atis dieser
kurzen Beschreibung leicht .u ersehen ist, zeigt sich der ElnfJuss der Pollenpflan.e besontlers im Bau des Labellums während Im Übrigen
die statd.chen Verhältnisse der mütterlichen Pflanze so ziemlich erhalten gelblichen sind. Es ist dies eine sehr gluckliehe Combination L \
giebt vielleicht einen Wink Air künftig vorzunehmende Kreuzungen. Die Enei^ie des Wachstums der Hybriden im Gegensatz zu
der Eltern .clgt sich bei tlieser Pflanze In besonders frappanter Weise. Herrn Cookson's Sämlinge wurden in zwei Jahren bluhbar eine
Entwicklung wie sie wohl noch nie beobachtet ist und schwerlich zu übertreffen sein dürfte.
Eine blühende Pflanze wurde auf dem Meeting der Royal Horticultural Society vom 11 Marz 1800 mit einem Zeu«n!«
Classe ausgezeichnet. ® e.sicii
Die Culturder Pflanze ist ziemlieh einfach. Sobald die jungen Triebe sich zeigen werden die Pllanze in geräumige T«pfe In eine
Mischung aus gleichen Teilen von gr^obem ^Silbersand u^ faserigem^ Torf gepflanzt, da sie starke Wurzeln bilden giebt man ihnen keine
gar zu grosse Scherben unterläge. So e-rt-aKblii,e«r-t. gedeihen sie in j.e dje m. W.1,a rmh, ause oh. ne Ww,. ^ Umstände vortrefliich und bilde nnach
einigen Jahren stattliche Exemplare, welche durch ihre üppigen grossen Blätter und hohen BlUtenschäfte von unvergleichlicher Wirfci
:ung
smd. Es sind Exemplare bekannt geworden, bei welchen jeder BlUtenschaft über 50 BiUten trug
Der schönsten der jetzt in Cultur befindlichen Phaius Arten sind P. bicolor, Lindl.-Ceylen, P. Blumei, Lindl.-Iava, P. Bluinei
var. Bernaysi, die östliche VarietSt derselben-bis nach Queensland veabreitet, P. grandifolius, Loureiro-Hongkong, P. Wallichii, Lindl
-indisches Pestland; sodann die beiden eigentümlichen kleinen Arten von Madagascar, P. tuberculosus, Blume, und P. Humblotii
Kchb. f., welche an Grosse jeder der indischen Arten nachstehen aber die Perlen der ganzen Gattung genannt zu werden verdienen Alle
diese Arten sind Bewohner der specifisch tropischen Teile der Alten Welt und dies muss stets berücksichtigt wer.len
Gedeihe 1 der Exemplare wünscht.
n gutes
er Pflanze im Bcsiu d( n, Oakwoud, Wylani-on-Tync, England.