
IMSTOIKi; ET CUl/rUKIi,
C'EST à la tinte déji élolgiiic cic tSio que, suivant une remarque de la Fhrt /S.xo/iguc de Sir William Hooker, cette orchidée fut introduite
en Grande firetagiie par son collecteur. M. Woodforde, qui la d&ouvrit aux environs de St. Paul, au Brésil. L'année suivante elle neurit
au Jardin botanique do Liverpool, ce qui se répéta régulièrement jusqu'à l'année 1827. où la F/orc EXOUJHC en donna une ligure assez
exacic. Mais il parait que c'est à MM, Loddiges que nous en devons la première bonne description, en 1819, sous le nom d'Epidendrum
violacé 11 m.
Lorsque Liiulley fonda le genre Cattleya, il y ajouta, comme seconde espèce, la plante en question ici sous le nom de C. Loddigesii,
mais bientôt on la confondit avec des espèces assez voisines, et malgré quelques rectifications il reste encore dos incertitudes sur les caractères
distinctifs des espèces de ce groupe. C'est ainsi, par exemple, que les Cattleya ovata et maritima, décrits par Lindiey comme de
Ijonnes o..ipòces, furent, quelque temps après, considérés comme simples synonymes du C. Loddigesii. Cependant ces deux formes sont
reconnues aujourd'hui comme de simples variétés du C. intermedia, ainsi qu'on en a la preuve par les échantillons de l'herbier de Lindiey,
qui ne correspondent point à ses descriptions. Cette erreur du célèbre orchidologue ne surprendra pas ceux qui savent à quel point certaines
orchi<iées sont variables et combien sont légères les différences qu'on trouve, ou croit trouver, entre des formes affines que l'on considère
comme espèces distinctcs-
Lo Cattleya HarrisoniîB, de Bateman, est sans nul doute le plus voisin du C. Loddigesii ; on l'en distinguera cependant avec assez
de facilité à ses pétales plus étroits, ses lobes latérau.x moins amples, sa fieur entièrt: moins compacte et ses pseudobulbes plus allongés. En
somme, l'aspect des lleurs ne permet vraiment pas de confondre ces deux espèces en une seule. On ne confondra pas davantage notre C.
Loddigesii, qui est de Rio de Janeiro et de St. Paul, avec le C. intermedia qui nous vient de l'Uruguay, différence géographique à laquelle
correspondent des différences sensibles dans la physionomie des deux plantes.
La variété O'Brieiiiana, dont nous donnons ci-contre la figure, a été importée directenient du Brésil par M. Sander, de St. Albans.
Kile a élé présentée une première fois h la Société Royale d'Horticulture dans la séance du 11 décembre 1889, et une seconde fois l'année
suivante, le 9 du mime mois, où elle obtint une mention honorable. Ses fleurs sont d'une rose lilas pâle, avec les lobes latéraux du labelle
plus courts et plus étroits que dans le type du Loddigesii, auquel, sous d'autres rapports, elle ressemble tellement qu'il n'est pas possible de
l'en séparer autrement que comme variété, mais variété bien distincte et fort remarquable. Lors de son introduction dans notre établissement
nous crûmes d'abord avoir sous les yeux un Cattleya Jonghiana, à en juger par sa végétation ; quand les boutons se montrèrent, il
nous sembla avoir affaire au C. Harrisonia:, mais bientôt ces boutons s'ouvrirent, et il nous fut facile alors de reconnaître dans notre plante
une intéressante variété du Loddigesii. Telle fut aussi l'opinion de M. Rolfe, qui proposa le nom d'O'Brien lana. On ne devrait cependant
pas supposer pour un moment que ces plantes ne présentent pas de caractères tout Si fait distincts, car quand on se place au point de vue de
l'amateur il est facile de voir que ces Cattleyas varient totalement. Ils se distinguent du type par un reflet satiné très curieux des pétales,
qui sont érigés, tandis que les lobes latéraux du labello sont réfléchis, disposition qui laisse à découvert la plus grande partie du gynostème
et qu'on retrouve d'ailleurs dans le C. Walkeriana. Nous sommes heureux d'avoir eu la chance d'introduire du Brésil ce nouveau et superbe
Cattleya ; c'est avec plaisir que nous l'avons dédié k M. James O'Brien de Harrow-on-the-Hill, qui depuis un si grand nombre d'années a
été attaché h la presse horticole et dont les écrits sur les orchidées ont aidé beaucoup de cultivateurs peu expérimentés.
La culture du C. Loddigesii est des plus faciles. La plante demande peu de chaleur, au moins relativement, et elle se trouve au
mieux suspendue en panier près du vitrage.
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I R . ;
BESCIIRRIBUNG fN'O KULTUR.
NACH einer Angahe in Hooker's Exotic Flora wurde Cattleya Loddigesii zuerst aus der brasilianischen Provinz Sao Paulo nach England
importiert. Der Sammler war ein Mr. Woodford, das Jahr der Einführung ist 1810. Vom Jahre 1811 an blühte sie jährlich im Botan,
Carlen lu Liver]iooI und «urde im Jahre 1827 in dem oben genannten Werke abgebildet. Die erste gute Beschreibung dieser Art
veröffendichlen die Herrn Loddiges, welche die Pflanze Epidendrum viotaceum nannten. Als dann spater Lindiey in den Collectanea
botan. die Gattung Cattleya aufstellte, fligte er der ersten Art-der vielgenannten C, labiata-C. Loddigesii als =•= Art hinzu. (Nach
neueren Ansichten würde der Name In C. violacea umzuändern sein.) Die geringe Verbreitung der Pflanze und die wenig kritische
Behandlung der Orchideographic in den ersten Decennien unsres Jahrhunderts hat dann eine ganze Reihe mehr oder minder gut definierter
Arten an C. Loddigesii angeschlossen 2. T. unter directer aber aus den Umstanden erklärbarer Schuld seitens J. Lindiey's. Wenn Lindiey
C. ovata und C. maritima als distinctc Species beschrieb und beide Arten alsdann mit C. Loddigesii vereinigte, während alle beide nicht
mehr und nicht weniger als Formen von C. intermedia sind, so ist dies aus der klaglichen Lage zu erklären, in der selbst ein so hervorragender
Gelehrter wie J. Lindiey sich damals befand d. h. aus dem dtirftigen Material, der mangelhaften Literatur und der absoluten
Gesetzlosigkeit betreffs einer exacten Nomenclatur. Hieraus erklären sich die falschen Namen in seinem eignen Privatherbar—dem
sHiictum sanctorum aller derer, denen es Ernst ist um die Wissenschaft der Orchidaceen.
Von verwandten Arten ist die nächste C, Harrisoniana, wolche von den Bulben bis zu den Details der BUite schlanker und—sit venia
verbo—magerer gebaut ist. Schliesslich scheint C. Loddigesii die mehr nördliche (also tropische) und C. intermedia die südlichere (also
kältere) Species iu sein.
Die hier abgebildete Varietät ist von !•. Sander & Co., St. Albans, eingeführt; sie wurde am 11 Decemb. 1889 Inder Royal Hortic.
Soc. zum ersten Male und am g December 1890 zum 2"» Male ausgestellt. Bei dieser 2"" Ausstellung erhielt sie den Beinamen
O Bnemana und ein Attest der Anerkennung. Die BiUten sind blass-liia und die Seitonlappen des Labellum kürzer als bei der typischen
C. Loddigesii, Alles in Allem ist aber die Pnanze nur eine Varietht der altbekannten An, doch vollständig characteristisch fllr das Auge
des Liebhabers.
Habituell erinnert sie mehr an L^lia Jonghiana als an eine Cattleya grade dieses Formenkreises, zumal da die Blutenknospen denen
von C. Harrisoniie ähneln. Allen diesen Anklangen zum Trotz sind die voll entfalteten Blüten weiter nichts als die einer C. Loddigesii.
Der Seidcnglanz der Sepalen und Pctalen, die zurück geschlagenen Soicenteile des Labellum erinnern an C. Walkeriana. Die Pflanze
gedeiht am besten im Kalthause in Körben nahe am Glasdach aufgehängt. Wir schätzen uns glücklich die Einführung dieser l'Üanze die
Unsrige nennen zu können und haben dieselbe nach dem Herrn James O'Brien, Harrow-on-the-Hill, dem bekannten Schriftsteller auf dem
Gebiet der Orchideen, benannt.
Die Abbildung vvurdc n: tn Exemplair c. gemalt.