
l I I S T O r R H HT CULTURE.
Cii'r hybride, provenu du C. purp until m fécondé pir le C. Spiccrianiim, est K pou pris cxactümcnt i n term éd mire entre les deux espèces
p;iriuuc-s- Son feuillage, luiig o"'- lO ¡1 o"' 15, lai-gc de o^- 3 i o""' 5, est d'un ven clnir avec des mouchetures <Ic vert ¡)lus foncé. Sa
tiye (loi-.ile csi courte ; la scp^ile dur.snl, de foriiie suborbiculaire, réfléchi à sa partie inférieure, est blanc, mais parcouru dans son milieu pur
uiic forte liync d'un très l)cciu pourprii. Sa base est veno ou verdStre. marquetée de points bruns en lignes interrompues et dont la teinte
se change en pourpre <lans la partie blanche du sépale. Les pétales, longs tl'enviroti o""- 5 et <ie fonne oblongue, sont vert pâle avec un
rellet de lilas tjui s'avive aux extrémités. Toute leur surface est très finement pointillée de brun pourpré. Leur extrémité supérieure est
ondulée c:t ciliée. Le siibot est brini pourpré un peu clair, rayé de veines plus foncées, avec la partie postérieure moins colorée et les lobes
iniirleurs tachetés de pourpre roiigeàtre. Le stumiiiode OSE curieux par sa forme, qui rappelle deux reins (ou rognons) accolés par le dos,
c'est à dire, par leur coté convexe arrondi, le reste du contour étain anguleux. Le staminodo est pourpre clair, et réticulé de vert dans son
Cet hybride est né dans notre établissement jjar les soins de M. Maynard, notre cultivateur d'orchidées depuis plusieurs années, et
auquel nous nous sommes fait im devoir de le dédier. Ainsi que nous l'avons dit plus haut, il porte l'empreinte de ses deux parents ; par
son sépale dorsal il les rappelle imniédiatement touts les doux. Les ponctuations brunes des pétales attestent l'iniluencc du C. purpuratum -,
l'ensemble de la lleur marque mieux celle du Spicerianum, qu'on reconnait encoro il la ligne blanche du milieu des pétales, quoicju'ellc y soit
plus laidement dcvelopée. Au total, notre nouvel hybride est une fort jolie plante, et qui ne sera dédaignée d'aucun amateur.
Notre (igure coloriée a été fuite d'après un écliantillon qui a fleuri dans notre dtablisscnient.
BESCHREIBUNG UND KULTUR.
Diüsu hübsche kleine I-lybride ist aus einer Kreuzung von C. purpuratum mit C. Spicerianum mit letzterer Art als Pollenpllanzo entstanden.
Sie hat einen durchaus intermediären Character im Habitus und, wie zu erwarten, in der Blüte viel Ähnlichkeit mit C. Spicerianinn. Die
Hllilter sind lidlgrUn mit dunkleren Flecken; bei einer Länge von 4 bis 5 Zoll sind sie bis t ^ Zoll breit, kommen also denen von C.
purpuratum ziemlich nahe. Der Schaft ist ziemlich kurz wie bei C. Spicerianum, von welchem unsre Pflanze auch das breite fast kreisi-unde
dorsale Sepalum hiit. WHlirend nun die l'orm fast g:inr die von C. Spicerianum geblieben ist, ist die l-'ärbung etwas von C. purpuratum
beelnllusst, d. h, die purpurnen Streifen auf weissem Grunde imd eine grüne Basis sind stärker entwickelt als dies sonst bei C, Spicerianum
vorzukommen pflegt. Die Petalen sind länglich-linealisch, ungefähr 2 Zoll lang, am oberen Rande gewellt und gewimperL Die Hauptfarbe
ist grün aber als Anklang an C- purpuratum linden wir einen rötlichen Anhauch und iahlreiehu kleine braune Pünktchen. Die in
beiilen Arten nicht sehr charakteristischu Lippe ist purpurbraun mit dunkleren Adern. Das Staminodiinn ist vorkehrte ¡form ig oder fast
nierenfürmig mit gewelltem oder ausgeschweiftem Kando, purj>urroi überlaufen mit grünen Nerven, und erinnert somit wiederum etwas an
das von C. purpuratum.
Diese Mybride wurde bei F. Sander & Co, von Mr, Maynard gezüchtet; sie blühte zuerst im December 1890 und erhielt in der
Sitzung vom 9 December seitens der Royal Horticultural Society eine ehrenvolle Anerkennung.
Unsere Abbildiiiig wurde nnch einer PHanic welche in unserem Etiiblisseincnt blühte, gemalt.
C V P R I P E D I UM (HYBRIDUM) POLLETTIANUM Ay/c.
H I S T O I R E ET CULTURE.
L'oKtuiXE de ce superbe hybride, issu lui-même d'hybrides, est naturellement un peu coinplexe. Pour la retrouver il faut, d'une part,
^ deux générations, et d'autre part îi trois, jK>ur arriver aux premières espèces productrices. Ce sont les C. barbatuin, insigne,
et villosum. auxquels s'ajoute en dernier lieu l'oenanthum, qui, touts les quatre, ont imprimé leurs caractères sur leur progéniture,
lus deux premiers (C. barbatuni et C. insigne) avec une prédominance visible. Les lignes de l'un, les macules tic l'autre, sont nettement
représentées sur le sé|)ale dorsal. Les taches sur les autres sépales attestent non moins visiblement l'influence du C. ventistum, tandis que
la surface luisante de la totalité de la fleur dénote, i ne pas s'y méprendre, celle du C. villosum, influence qu'on constate d'ailleurs dans
tonts les hybrides de ce dernier. Tout le monde admettra que celte quadruplicité d'origine et de eariictères est un fait dos plus intéressants
et bien fait pour piquer la curiosité, mCme on dehors do la beauté de la plante. Il nous parait que des quatre plantes ¡>roductrices de
l'hybride en <iucstion ici c'est le C. ccnanthum superbum (¡ui s'en rapproche le plus, ce qui n'emijiche pas le C. Pollettianum de le surpasser
en beauté. Ce nouvel hybride a été aussi obtenu par M. Maynard, notre chef de culture dans notre établissement de St. Albans. Présenté,
au moment do sa première floraison, à la Société Royale d'Horticulture le 9 décembre i8go, il en a obtenu sans discussion un certificat de
première classe. 11 n'est donc que juste de le mettre au premier rang. Nous nous sommes fait un plaisir de le dédier à M. Pollett, qui
nous a fourni le bel exemplaire d'après lequel a été faite la ligure coloriée ci-contre. Remarf|Uons encore, en terminant cette note, que les
Heurs du C- Pollettianum ont la forme ouverte du C. calophyllum, et que leur coloris a toute l'intensité de celles de l'ccnanthum superbum,
ot enfin t|ue les deux parents immédiats sont des variétés de tout premier ordre, surtout le C. calophyllum, que nous avons cité au
:t article contme la mère de notre hybride.
B E S C H R E I D U N G UND KULTUR.
EINE Hybride von C. ananthum (C. Harrisianum [C. villosum + barbatum] +• in.signe var. Maulei) als Pollcnpflanze mit C. calophyllum
(C. barbatum + vonustum) als Samenpflanze. Da die Pollenpflanze auch hier tonangebend ist, so haben wir eine Pflanze vor uns, welche
stark an barbatum und noch st-lrker an C. villosum erinnert unil von letzterer Art auch den eigentümlichen Firnissglanz durch alle Zwischenstadien
hlndurehgerettet hat. Die Ulättcr sind hellgrün mit tief dunkleren Adern, j bis 8 Zoll lang und i>/i bis Zoll breit. Das
dorsale Sepaliim ist beinahe kreisrund, in der Hauptfarbe gelblich grün, breit weiss gerandol mit purpurnen Adern an der .Seito, braun in
der Mitte imd mit chokolade-braunen Fleckchen auf der Basis der Nerven bis etwa zur Mitte hin, Merkmale, die alle bei C. (.-enanthum
supeibum gefunden werden. Die l'etalen sind liinglich-lineal, hell purpuriiraun und mit dunkleren Nerven und Mittellinie, 3 grossen
chokolatle-braunen Flecken am oberen Rande und einigen kleineren nahe der Uasis. Das Labellum ist gross unti purpurbraun gof^rbt;
üas Staminodium ist halbkreisförmig mit 3 breit abgerundeten Zilhnen an der Spitze, braunlich grün mit dunklerem Höker in der Mitte.
Von allen bekannten Hybriden erinnert die Pflanze am meisten an ein schönes Cyjx cenanthum superbum, dessen brillante Farben es hat;
sie gehört unter die besten ZUchtimgen, welche in den letzten Jahren bei uns erzielt wurtlen und gebührt das Verdienst speciell Mr.
Maynard. Die Pflanze wurde ebenso wie das vorherervvahnte C. Maynardi von der Royal Horticulturai Society (Sitzung vom g December
1890) ausgezeichnet, erhielt aber ein Certificat 1. Klasse.
Unsere Abbildting wurde nacli einer Pfl.inze aus der Samralunj von l-l. M. l'ollett, lisq., Fsrnside, iiickloy, geniachl.