
IIISTOIRH ET CULTURH.
Issu .111 C. hirsulisslnnmi fécom]¿ ¡xir le ¡wlluii du C. Eiip.:rbii;ns, Kchb. L cet hybride csi co.iiplcicmcm in tern, ¿di a! re entre ses deux
|i¡iivnts, Sfs fcuilloK siitit d'un ;'ert glaiuiue réticulé de veinules plus foncées i elles ont de o'"- i s h o"'- 20 île longueur, sur environ o'"- 04
de largeur, Le pétale dorsiil est ovale, long d'environ O'"- os sur o-"- 04 de large. Sa couleur est le pourpre marron avec des veines plus
foncées, une niiirgination blanclic lu long des bords ta rjuclqucs poinîs noirs à la base. Les pétales, laidement ouverts, longs d'à peu près
o-". 05, sont linéaires-obloiigs, ciliés, d'un vert pâle, ¡»nctués de noir vers leur base, oii ils pussent au pourpre marron, n.ais leur face
Iiosiéricure est beaucoup plus pAle. Le sabot, long d'environ o""- 05, est un peu comprimé sur les côtés, pourpre-marron très foncé par
dex'ant. plus clair du côté opposé ; ses lobes, repliés en de.lans, sont marqués de nombreuses petites taches noires. Le staminodo esi
iirrondi il sa base el terminé jrar trois pointes obtuses 1 il est pourpre clair inférieurenient, vert pftle dans ie re.ste de sa longueur, avec
quelques nervures de vert plus foncé dans le milieu.
Cet hybride, remarquable à plus d'un titre, a été obtenu dans notre établissement de St. Albans par noire habile et zèle cviltivateur
il'orchiilées, M. Mayiiard, qui n'en est pas à ses débuts dans l'art des croisemenl.s. Il a fleuri pour la première fois en décembre tSçio. Il a
C. porphyroglossum, mais avec un coloris plus vif, et, chose ^ noter parce qu'elle est rare,
:e pourprée du fond. Le sépale dorsid. quoique intermédiaire par sa forme entre les espèces
le ressemblance avec le C, Fniseri
unique peut-fitre, avec un reflet tic bleu sur la
productrices, diffère de l'une et .le l'autre par
.sont plus plats que dans la plante mère, mai
l'inlluence reparaît sur le sabot
Horliciilturc.
Les Cypripèdeiî hybrides
des formes et des coloris qui
T coloris beaucoup plus foncé que ne le ferait supposer la (larenté de l'hybride. Les pétales
les taches ou petites macules ne s'y avancent pas aussi loin que dans le C. superbiens, dont
le stamlnode. Nous avons dédié cette importante acquisition à M, Lewis Cas [le .lu Journal of
obten
ils dériveii
de ileiLxième o
rapidement gagné la faveur du public, aussi bien par leur nombre toujours croissant que par la variété
du croisement des espèces, es, si nombreux qu'ils soient déjà, on peut affirmer qu'on n'a pas encore
;s les combinaisons possibles. Il reste encore de la marge poxir les expérimentateurs de l'avenir. 11 est juste
lentions des opérateurs, qui peuvent,
intermédiaires entre les espèces d'où
pour trait, et bien souvent on voit
It surtout accusées dans les hybrides
niédialres entre les espèces producpas
exception à la règle,
unique entre touts les hybrides
incidences de lumière, elle est
étrangère aux orchidées. Y ai
cependant de reconnaître que peu de genres d'orchidées répondent aussi bien que les Cypripèdi
ilnns bien des cas, prévoir le résultat de leurs combinaisons. Les hybrides sont toujours [ilus ou tnoi
u.s cela n'implique p:ui que touts ceux de même provenance doivent se ressembler tr
10 semis des formes et des coloris auxquels on était loin de s'attendre. Ces variations
u de troisième génération, 0(1 beaucoup d'individus cessent d'être rigoureusement ir
trices ; c'est ce que les physiologistes nomment la varia/ion disordonnic. Les Cypripèdi
Tour en revenir à notre C. Castleanum, nous ne pouvons faire autrement que de le considérer
du genre par .«a coloration anormale de bleu-pourpre qui est répan.lue sur toute la fleur,
très sensible et elle ne cause pas un médiocre étonnenient à ceux qui savent combien la couleur bleue
il là l'intlice d'une voie nouvelle ouverte devant les horticulteurs, la possibilité de produire des fleurs bleues dans des genres chez lesquels
celte couleur si douce à l'oeil ne s'est jamais montrée ? On serait tenté de le croire, et, après tout, personne ne sait où s'arrête le possible
dans les plantes soumises à la culture. Or, si la nuance bleue est déjk devenue perceptible dans un Cypripède, k la suite de l'hybridation,
on ne voit pas pourquoi elle ne se renforcerait pas jusqu'au bleu parfait à la suite d'expériences souvent répétées. Ce n'est là, sans doute,
qu'une espérance, une hypothèse si l'on veut, mais telle qu'elle est, elle suffit largement à encourager de nouveaux efforts chez les horticulteurs,
Kolre planclic a été faite d'après une plante maintenant dans la collection de R. H. Measures, Esq., The Woodlands, Streatliaro, London.
BESCHREIBUNG UND KULTUR.
Dii-si; neue Hybride entstand aus einer Kreuzung von C. hirsutissimum, Rchb. f., als Samenpflanze und C. superbiens, Rchb. f., als
Polleiipnanze und ist in allen Punkten ein genaues Mittelding zwischen beiden. Die Blätter sind hell blaugrlln mit dunkleren Netzadern,
6 bis S Zoll lang und ij^ Zoll breit. Das hintere Sepalum ist eiförmig, stumpf, i f i Zoll lang und Zoll breit, hell kastanienrot mit
dunkleren Adern, weissem Rande und einigen schwarzbraunen Fleckchea an der Basis. Die Petajen sind weitab gespreizt, Zoll lang,
langlich-linealisch, gewimpert, an tler Basis hellgrün und nach der Spitze hin in kastanienbraun Ubergehend mit zahlreichen dunkelbraunen
Fleckchen an der basalen Hälfte. Die Lippe ist seitlich etwas zusammengedrückt, nahezu 2 Zoll lang, dunkel kastanienbraun vorn, hinterseits
heller mit ei 11 gefalteten Seitenlappen und zahlreichen kleinen kastanienbraunen Fleckchen. Das Staminodium ist an der Basis
abgerundet und hat vorn 3 stumpfe kurze Zähne ; es ist oben sehr hellgrün mit dunkleren Nerven und purpurfarbig angehaucht nach der
Basis hin.
Diese hübsche Hybride wurde von Mr. Maynard zu St. Albans bei Mr. F. Sander & Co. gezüchtet und blühte dort xuerst im
December 1S90. Sie ähnelt in mancher Hinsicht C. Fraseri und C. porphyroglossa ist aber lebhafter gefärbt und hat als besondre Eigentümlichkeit
einen merkwürdigen purpur-bliiulichen Lüstre Uber der ganzen Blüte, der durchaus eigenartig ist. Das dorsale Sepalum ist der
Form nach intermediär zwischen denen der F.ltern, aber viel dunkler als man erwarten sollte. Die Fetalen sind flacher als die der Mutterpflanze,
denen sie sonst «hneln ; die Fleckchen sind mehr auf den basalen Teil beschenkt und reichen nicht so weit wie bei C. superbiens,
von welcher die Pflanze Lippe imd Siaminodium fast gänzlich unverändert Überkommen hat. Es ist ohne Frage eine gärtnerisch wertvolle
Pflanze und mag deshalb den Namen de.s Herrn Lewis Casde vom Jouinalof Horliciilhire tragen.
Bekanntlich haben die hybriden Cypripedien sich die Gunst des Publikums sehr rasch errungen, weil sie an Zahl und Verschiedenheit
wie an Form und Farbe immer zunehmend allen möglichen Geschmacksrichtungen gerecht werden. Bei wenigen Gattungen der
Orchidaceen kann der Ii ffect der Kreuiung so gut vorausgesagt werden wie bei Cypripedium und findet die Mühe des Züchters ein so dankbares
Material. Dazu kommt, dass—bei allem Überwiegen der Pollenpflanze, welches ja in der Regel der Fall zu sein pflegt—kaum 2
l'flanzen einander in der Farbe völlig gleichen. Während sonst die Sämlinge derselben Aussaat sich meist ßleichmässig entwickeln und
annühernd gleichzeitig zur Blüte kommen, ist C. Castleanum der einzige Sämling gewesen, welcher seinen Geschwistern voraneilend im
December iSgo zur Blüte kam. Unter den Cypripedium-Hybriden wird C. Casileanum besonders wegen des bläulichen Tones der Blüte
einen höheren Rang einnehmen ; dieser eigentumliche bläuliche Schimmer tritt besonders bei heller Beleuchtung deutlich hervor. Nach
unsren bisherigen ICrfahr.mgen schien das Hervorbringen eines blauen Cypripedium ausgeschlossen zu sein, aber bei andren Gartenpflanzen
sind blaue Varietäten aus Eltern gezüchtet worden, welche dazu weniger veranlagt schienen, als die von C, Castleanum und es ist ausser
Frage, dass diese Hybride ein bedeutsamer Schritt auf dem Wege zur Erzielung einer solchen Form bedeutet. Diese aparte Farbe
zusammen mit der sehr hübschen Gestalt der BUlte wird der zur Zeit noch sehr seltnen Hybride einen hervorragenden Platz in den
Sammlungen sichern.
Unserrv- Zcichnurg ist nach einer jetzt in der Colicction von R. H. Mcasures, Esq„ Tl.c Woodlands, Strealham, London, bcfmdlichcn PÜ.inzc angcfcrtift.