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F am . des N a r c i s s e s . J u s s .— H e x a n d r i e m o n o g y n i e . L i i r .
Narcissus biflorus. N. spathâ biflorâ , nectario brevissimo scarioso. Curl. botan.
mag. 1 97. Wittd. sp. pl. ¡¡.p . 39. La/n. dict. 4. p. 427. Engl. bot. 276.
Narcissus biflorus. N. foliis planiusculis glaucescentibus acutè carinatis, scapo
subcylindrico - ancipiti b ifloro, nectario rotato brevissimo membranaceo
crenulato prorsùs luteo. Lois. Deslonch. in. Desv. Journ. de bot. vol. 2. p. 276.
Narcissus biflorus. N. spathâ biflorâ, nectario rotato brevissimo membranaceo
crenato, foliis acutè carinatis margine inflexis. Smith, f i. Brit. % p. 354.
Narcissus cothurnalis. Salisb. prodr. 22S è Smith.
Narcissus medio luteus vernalis. R a ji, syn. 3yi .
Narcissus pallidus circulo luteo. Bauh. pin. So.
Narcissus latifolius, classis altéra. Clus. hisl. 1. p. 1S6.
N A R C I S S E A D E U X F L E U R S .
D E S C R I P T I O N .
^ Quoique ce Narcisse soit cultivé depuis très-long-temps dans les jardins, il
n’était qu’imparfaitement connu il y a une trentaine d’années, et on le confondait,
soit avec le Narcisse des poètes, soit avec d’autres espèces. Curtis a fait
le premier connaître ses caractères distinctifs , et depuis ce moment on l ’a
toujours regardé comme une espèce bien distincte.
La bulbe d ’où il sort est ovale, un peu plus grosse qu'une n o ix , couverte de
tuniques, d un brun rougeâtre pâle. E lle donne souvent naissance à deux
faisceaux de feuilles et à deux hampes.
Les feuilles sont peu nombreuses, longues de quatre décimètres, larges de
douze ou seize millimètres, linéaires, courbées en gouttière, striées sur le dos
d’un vert glauque, glabres, entières, rétrécies vers le haut, et cependant obtuses
au sommet.
La hampe est un peu plus courte que les feuilles, comprimée, surtout dans
sa partie supérieure, striée, avec les stries séparées par des côtes saillantes.
Les fleurs sont presque constamment au nombre de d e u x , d’une couleur
blanchâtre. Leurs pedicelles sont dressés, à peu près é g au x , longs de trois centimètres,
fléchis au sommet, entièrement cachés dans la spathe, qui est membraneuse,
d'un brun pâle, divisés supérieurement en deux lanières, dont le
sommet atteint le haut de l ’ovaire.
Le tube du périgone est épais, droit, long de vingt-cinq millimètres sans
y comprendre l’o vaire, dirigé presque horizontalement. Les divisions du limbe
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