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 IR I S   SQUALENS. 
 F am.   des  I r i s .   J u s s . — T r i a n d r i e   m o n o g y n i e .   L i n . 
 Iris  squalens.  I.  barbata  ,  foliis  ensiformibus  glabris  erectis  brevioribus  scapo  
 multifloro,  laciniis  corollæ deflexis  replicatis,  erectis emarginatis.  W illd.  sp.  
 pl.  1.  p.  228.  Pers.  ench.  1.  p.  5 i. 
 Iris  squalens.  I.  barbata,  foliis  ensiformibus  glabris  erectis  brevioribus  scapo  
 multifloro,  petalis deflexis  replicatis.  Thunb.  diss.  n.  11. 
 Iris  squalens.  I.  corollis  barbatis,  caule  foliis  altiore  multifloro,  petalis  erectis  
 emarginatis  squalidè  flavis.  Lam.  dict. 3.  p.  295. 
 Iris  squalens.  I.  corollis barbatis,  caule  foliis  altiore  multifloro,  petalis  deflexis  
 replicatis,  erectis  emarginatis.  Lin.  sp.  pl.,  56.  Mil/,  dict.  n. 2.  Vahl.  enum.  pl.  
 vol.  2.  p.  129. 
 Iris  sambucina,  var.  |S.  Gawl.  in  Curt.  bot. mag.  787. A it. Kew. ed.  ait.  1  p.  119.   
 Iris variegata.  Jaca.  Austr.  1.  p.  y. t. 5 ? 
 Iris  folio  lato, rugoso, florum  petalis  répandis  ex  purpureo  sordido  pallido  et  
 luteo  v a r iis ,  erectis  verô  obsoletè  et  squalidè  lutescentibus.  Boerh.  Lugd-b.  
 p.  124.  n.  9. 
 I R I S   S A L E . 
 D E S C R I P T I O N . 
 Nous  sommes  disposés  à  adopter  l ’opinion  de M.  G awler ,  qui  regarde  cette  
 Iris  comme  une  simple variété  de  l’Iris  à  odeur  de  sureau :  cependant, comme  
 les  différences  qui  l’en  séparent  paraissent  constantes,  et  comme nous  n’avons  
 aucune preuve qu’elles puissent s’évanouir par la culture,nous suivrons encore  
 quant  à  présent,  l ’exemple  de  la  plupart  des  botanistes,  qui  la  considèrent  
 comme  une  espèce  distincte. 
 Sa  racine  charnue  et noueuse  donne  naissance  à  des  feuilles  assez  semblables  
 à  celle  de l ’Iris  Germanique,  mais  plus vertes  et un  peu  plus  étroites.  Sa  
 tige  s élève  de  cinq  à  huit  décimètres.  Elle   est  cylindrique,  plus  ou moins  rameuse, 
   chargée  de  quelques  feuilles  semblables  aux  radicales,  quoique  plus  
 petites.  Les  fleurs  sont  terminales,  assez  nombreuses,  entourées  de  bractées  
 ovales,  concaves, un peu aiguës,  d’abord  légèrement  foliacées,  mais  devenant  
 bientôt presque  entièrement membraneuses  en  se  desséchant. 
 L e   tube  du  périgone  est  lisse,  cylindrique,  d’un  vert  p â le ,  long  d’un centimètre. 
   Les  trois  divisions  extérieures  du  limbe  sont  oblongues,  entières,  ou  
 très-légèrement  échancrées,  plus ou moins  froncées,  étalées, et même  un peu 
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