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C Y A N E L L A CAPENSIS.
Fam. des A s p h o d è l e s . J u s s . — H e x a n d r i e m o n o g y n i e . L i n .
Cyanella capensis. C. caule folioso paniculato, racemis divaricatis, foliis lan-
ceolatis undulatis. W illd . sp. pl. 2. p. 13 1. A it. Mort. Keiv. ed. ait. 2. p. 265.
Cyanella capensis. C. caule folioso paniculato, racemis divaricatis, foliis lan-
ceolatis undulatis, floribus coeruleis. Andr. bot. rep. 141.
Cyanella capensis. C. foliis lanceolatis undulatis, ramis divaricatis. Thunb. A ct.
Holm. 1794, p. 196. Prodr. 65.
Cyanella capensis. C . foliis undulatis, caule patentissimo. Lin. suppl. 201.
Cyanella capensis. C Lin. sp. pl. 442. Jaccj. Mort. Vind. 3.p . 2 1 . t. 35. Lam.
Dict. 2. p. 2 3 1.
C Y A N E L L E D U C A P .
D E S C R I P T I O N .
Des bulbes arrondies déprimées, blanchâtres ou tachées de v iole t, souvent
disposées en faisceaux, émettent chacune par le haut une tige droite, g r ê le , rameuse,
glabre, haute de six décimètres environ. Les rameaux sont ordinairement
simples et très - divergents. Les feuilles, les unes radicales, les autres
caulinaires, sont allongées, aiguës, d’un vert foncé, finement ciliées. Elles ont
des nervures assez saillantes et hérissées dans toute leur longueur de petits
tubercules qui les rendent rudes au toucher. Les premières sont ovales-lan-
céolées, longues d’un ou deux décimètres. Celles qui naissent de la tige sont
plus longues et plus étroites.
Les fleurs forment des grappes lâches le long de la partie supérieure de la tige
et des rameaux. Elles sont en général d’un beau bleu ; mais dans les individus que
nous avons eus sous les y eu x elles étaient d’un lilas très-pâle. Les pédicelles qui
les supportent sont demi-étalés, longs de trois où quatre centimètres, chargés,
vers le milieu de leur longueur, d’une petite bractée verte linéaire-lancéolée.
A leur base est une bractée semblable, mais plus grande, courbée en gouttière.
Le périgone est divisé jusqu’à sa base en six lanières ovales, étalées un peu
irrégulièrement, et toutes placées dans un même plan vertical. Les trois extérieures
plus larges sont terminées par une petite pointe. Les trois intérieures
sont plus étroites et arrondies au sommet. Deux de ces lanières internes et l’une
des externes sont rapprochées les unes des autres et pendantes, tandis que les
trois autres sont dressées , ce qui donne à la fleur quelque rapport avec
celle d’un Orchis.
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