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 PANCRATIUM  FRAGRANS. 
 F am .   des  N a r c i s s e s .   J u s s .— H e x a n d r i e   m o n o g y n i e .  L ijs t . 
 Pancratium  fragrans. P.  foliorum  petiolis lads, corollæ  tubo  sexángulo  striato,  
 laciniis  tubo  longioribus  recurvis  linearibus, altérais  concavioribus; sinubus  
 repando-emarginatis.  Salisb.  act.  Soc.  lin.  Lond.  2.  p.  72.  t.  1 1 . 
 Pancratium  fragrans. P. spatbâ multiflorâ, foliis ellipticis,  nectarii  dentibus  sex  
 staminiferis,  intermediis  nullis.  W illd.  sp.  pl.  2.  p.  43. Pers.  enchir.  1.  p.  351.   
 A it. hori.  Kew.  ed.  ali.  2.  p . 219. 
 Pancratium  fragrans.  P.  foliis  subambientibus  petiolatis  oblongo-lanceolatis  
 subsucculenter  coriaceis, corollæ  laciniis  tubo  obtusè  subhexangulo  longioribus  
 deorsùm  infundibuliformiter  conve rg entibu s,  coronâ  staminilegâ  
 arctiùs  turbinatâ  sexies  exc isa,  sinubus  integris  aut  varié  dentatis.  Gawl.  
 in  Curt.  botan,  mag.  828? 
 Pancratium  foliis ovatis  acuminatis  petiolatis, spatbâ multiflorâ, floribus mino-  
 ribus  candidis  fragrantibus.  Trew.  ehret.  t.  28. 
 P A N C R A C E   O D O R A N T .   
 D E S C R I P T I O N . 
 L a   bulbe  de  cette  plante  est  arrondie,  de  la  grosseur  d’une grosse  pomme,  
 couverte  de  tuniques brunes.  E lle  donne  naissance  à  une douzaine  de  feuilles  
 disposées  inférieurement  sur deux  rangs  opposés,  étalées  également  dans tous  
 les  sens  dans  le   reste  de  leur  étendue.  Ces  feuilles  sont  ovales-lancéolées,  ré-  
 trécies  inférieurement  en  une  pétiole, un  peu  plus  large  que  celui  des feuilles  
 du Pancrace  à  belles  fleurs,  aiguës,  roides,  glabres,  d’un  vert g a i,  longues  de  
 trois décimètres  en viron,  munies  de  nervures  longitudinales  peu  saillantes,  à  
 l ’exception  de  la  moyenne,  qui  est  beaucoup  plus  grosse  que  les  autres.  Le   
 pétiole,  qui  est  souvent  très-allongé  et  distinct,  l’est  beaucoup moins  dans  les  
 jeunes  feu ille s,  surtout  chez  certains individus. 
 La   hampe,  qui  naît  de  l’aisselle  des  feuilles  les  plus  extérieures,  est  haute  
 de trois  ou quatre  décimètres,  fortement  comprimée,  à  deux  tranchants  aigus. 
 Les  fleurs  sont  au  nombre de  quatre  à  s ix ,  sessiles  ou portées  sur des  pédi-  
 celles  extrêmement  courts.  La  spathe  est  à  deux valves lancéolées, demi folia-  
 c é e s ,  promptement  renversées  en  dehors. 
 Le tube du  périgone  est  àpeu près  c y lindrique, vert dans  le  bas, blanchâtre  
 dans  le  h au t,  un  peu  a rqué,  long  d’un  décimètre,  en  y   comprenant  l ’ovaire.  
 Les  divisions  du  limbe  sont  linéaires,  longues  de  onze  ou  douze  centimètres,  
 blanches,  courbées  en  gouttière,  aiguës,  très-étalées. 
 Le  nectaire, qui  réunit  les  étamines,  est  en  forme  d'entonnoir, à  six  dents,  
 qui  accompagnent les  filaments, et sont  séparées par des échancrures  arrondies, 
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