
GLADIOLUS TUBIFLORUS.
Fam. des I r i s . J u s s . * - T r i a n d r i e m o n o g y n i e . L i n .
Gladiolus tubiflorus. G. hirsutus, foliis nervoso-plicatis, scapo tereti polystachy o ,
floribus disticbis sursùm subsecundis, tubo longissimo tereti, laciniis sub-
éequalibus patulis oblongis.
Gladiolus tubiflorus. G . caule tereti, tubo longissimo, spatbis foliisque hirsutis.
L in .f. supl. 96. Lcim. dici. 2. p. 728.
Gladiolus tubiflorus. G . polystachyus, tubo corollae longissimo, spatbis foliisque
èllipticis plicatis hirsutis. Thunb. glad. n. 23. t. 2. f . 2. *
Gladiolus tubiflorus. G . foliis lineari-lanceolatis villosis subplicatis scapo lon-
gioribus, tubo longissimo, spathis hirsutis. A it. horl. Kew. 1. p. 62. *
Gladiolus tubiflorus. G. spicis secundis corollæ tubo longissimo, laciniis lineari-
lanceolatis subæqualibus immaculatis, foliis nervoso-plicatis. Vahl. enum. 2.
p. 1 12 ? ex cl. syn. Lam.
Gladiolus iiibiflorus. G. polystachyus, corollae limbo subcampanulato, tubo
filiformi longissimo, spatbis villosis, foliis lineari-ensiformibus hirtis. TVilld.
sp. pi. 1.219. Ehum.* 1. p. 61.
G L A Y E U L T U B I F L O R E .
D E S C R I P T I O N .
Une bulbe o vo ïde , b ru n e , un peu déprimée, donne naissance à toute la
plante : les feuilles qui sortent de la bulbe embrassent la hampe par leurs gaines
d’une manière si intime, qu’à peine on peut croire qu’elles n’y sont pas insérées.
Ces feuilles ont une gaine g la b re , serrée, souvent rougeâtre ; le limbe est ensiforme,
lan c éo lé , plissé longitudinalement, muni de nervures parallèles, dressé
et se tenant dans une situation verticale : il est couvert de petits poils courts,
mois et nombreux; la longueur de ces feuilles varie d’un à deux décimètres ;
et la largeur, qui est en raison inverse de la longueur, de deux à un centimètres.
La hampe est cylindrique,p resque droite, plus courte que les feuilles supérieures,
hérissée de poils mois et nombreux, divisée en quatre ou cinq branches
alternes, et qui dès leur base portent des fleurs. Celles-ci sont sessiles, serrées,
distiques, ou exactement alternes : elles tendent à se diriger du côté supérieur,
de sorte que chaque épi forme une espèce de nacelle concave.
La spathe est velue comme la tige , un peu ferrugineuse au sommet, composée
de trois valves; l’inférieure est grande, concave, entière, embrassante, égale à la
moitié de la largeur du tube. L a supérieure, qui est aussi l’inférieure, est au moins
de moitié plus courte, divisée en deux lobes aigus, munie de deux côtes saillantes,
entre lesquelles est une membrane scarieuse qui forme un angle rentrant vers
la fleur. La structure de cette valve est absolument semblable à celle de la valve
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