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 Fam.   des  N a r c i s s e s .   J u s s .— H e x a n d r i e   m o n o g y n i e .   L i n . 
 Pancratium  amboinense.  P.  foliis  cordato-subrotundis  petiolatis  nervosis.  
 Pancratium  amboinense.  P.  spathâ  mulliilorâ,  foliis  cordato-ovatis  a cutis,n e c -  
 tarii  dentibus  sex  acutis  bifidis  non  staminiferis.  PVillcl.  sp. pl.  a.  p.  4S.  Pers.  
 enchir.  1.  p.  35 1.  A it.  hort.  Kew. éd.  ait.  1.  p.  220. 
 Pancratium  amboinense. P.  spathâ  multiflorû,  foliis  ovatis  nervosis  petiolatis. 
 Lin.  sp.  pl.  419.  Mill.  dicl.  n.  5. 
 Pancratium  nervifolium.  Salisb.  Parad.  84.  ex Aiton. 
 Narcissus  amboinensis,  folio  latissimo  subrotundo,  floribus  niveis  inodoris. 
 Comm.  hort.  Ainsi.  1.  p.  7 7 .  /.  89.  Rudb.  E ly s.  2.  p .  238. /   17 . 
 Crinum  nervosum.  C.  foliis  subrotundis  nervosis,  filamentis  basi  dilatatis. 
 UHérit.  sert.  Angl.  p .  8 ?  TVilld.  sp.  pl.  2.  p.  47. ? 
 Cepa  sydvestris.  Rumph. Amb.  6.  p.  160.  t.  70 . f .   1 ? 
 P A N C R A C E   D ’ A M B 0 1  NE. 
 D E S C R I P T I O N . 
 Une bulbe arrondie, grosse comme une  pomme de reinette, donne  naissance  
 à  des  feuilles  pétiolées,  arrondies,  au  moins  aussi  larges  que  longues,  échan-  
 crées  à  la  base  en  forme  de  coeur,  un  peu  aiguës,  glabres,  lisses,  entières,  
 d’un  vert  g a i, nullement coriaces comme  celles de la  plupart des autres  espèces  
 du  même  g en re ,  marquées de  nervures  longitudinales  nombreuses,  qui  font  
 saillie  en  dessous,  et  dont  la  m o jen n e   est  la  plus  forte.  Les  pétioles  de  ces  
 feuilles  sont  longs  d’un  décimètre  en v iron ,  d em i-c jlin d r iq u e s ,  creusés  d’une  
 gouttière  sur  leur  face  interne. 
 La   hampe  est  droite,  c y lin d r iq u e ,  lisse,  haute  de  deux  décimètres.  Elle   
 porte  à  son  sommet  une  ombelle  d’une  douzaine  de  fleurs  b lan ch e s ,  assez  
 petites,  sessiles,  entourées  par  une  spathe  à  deux  valves  ovales. 
 Le  tube du  périgone est  cylin d riqu e, blanc ,  un  peu  dilaté dans le h aut, long  
 de  près  de  trois  centimètres,  en  j   comprenant  l ’ovaire ,  qui  est  petit,  ovale,  
 triangulaire,  porté sur un  pédicelle très-court. Les divisions du  limbe sont demi-  
 étalées,  lancéolées,  un  peu  en  forme  de  spatule,  b lanches,  longues  de  trois  
 centimètres  et  d em i,  larges  de  douze  millimètres  environ. 
 Les  étamines  sont  d’un  tiers  plus  courtes  que  les  segments  du  périgone.  
 Leurs  filaments  sont  blancs,  en  forme  d’alêne.  Us ne  sont  pas  réunis  par  une  
 membrane  commune,  comme  ils  semblent l ’être  au premier  aspect,  et comme 
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