L’ovaire est extrêmement pe tit, v e r t, arrondi, à six sillons profonds. Le style
est jau n e , filiforme, de la longueur des segments du périgone. L e stigmate
est très-petit, à trois lobes.
H I S T O I R E .
Nous décrivons et figurons ce bel Asphodèle d après des individus cultivés
dans les couches du Jardin du Muséum d Histoire naturelle. Nous ignorons
quelle est sa patrie. I l fleurit à la fin de 1 été. Ses fleurs s’épanouissent à quatre
ou cinq heures après m id i, et sont fermées le lendemain malin. I l n y en a
jamais qu’un petit nombre d’ouvertes à la fois dans le même épi.
O B S E R V A T I O N S .
Malgré les rapports que l ’A sphodèle capillaire et l’A sphodèle jaune ont entre
eu x , on doit nécessairement les regarder comme deux espèces distinctes.
L ’époque de la floraison du premier, l ’heure à laquelle s’épanouissent ses fleurs,
la ténuité de ses feuilles, la petitesse de ses b ractées, suffiraient pour le distingu
e r et le faire reconnaître au premier aspect. La structure des fleurs présente
des caractères plus importants, quoique moins saillants ; tels que la disposition
des divisions du périgone qui s’écartent dès la base, leur forme plus étroite
et plus a llon g é e , et l’absence de poils hérissant les faces de la base des filaments
des étamines. I l ne faut pas confondre notre plante avec Y Asphodelus lauricus
dont elle diffère par plusieurs caractères sur lesquels nous reviendrons lorsque
nous décrirons cette dernière espèce.