
L ’ovaire est ob lon g , triangulaire, avec ses trois faces presque planes. Le
style est blanc, co u r t, libre. Les stigmates sont blanchâtres; plus courts que les
divisions du périgone, oblongs, plus larges dans leur partie supérieure que dans
l’inférieure. Les Jpbes de leur lèvre interne.sont ovales, dentelés sur les bords.
La lèvre externe est entière, arrondie, munie sur les côtés de deux petits appendices
étroits. Les filaments des étamines sont en forme d’alêne ; ils supportent
des anthères linéaires d’un blanc jaunâtre.
H I S T O I R E .
O n cultive cette plante dans les parterres du Jardin du Muséum d’Histoire
naturelle. Nous ignorons d’où elle est originaire.
A D D I T I O N S E T C O R R E C T I O N S .
N . 47. S i s y r i n c h i u m convolutum. C e s t à tort que nous avons indiqué
cette plante comme originaire du Cap de Bonne-Espérance. Elle
est indigène du Mexique. E lle vient d’être figurée de nouveau dans
VHorlus Berolinensis de W illd e n ow , n°. 91.
N . 2 7 5 . S i s y r in c h iu m tenuifolium. CetteBermudienne,dont nous ignorions
la patrie au moment où nous l ’avons décrite et figurée, a été rapportée
du Mexique par MM. de Humboldt et Bonpland. E lle est
figurée dans VHorlus Berolinensis, au n°. 92.
N .” 336. I r i s amoena. Nous avions présumé que cette Iris pouvait être la même
que l'Iris Hungarica de la flore de H ongrie , dont nous ne connaissions
que la phrase spécifique ; maintenant que nous avons
sous les y eu x la description et la figure de cette dernière, nous
croyons que ce sont des espèce^ fljtHîren».« , mais sans en ¿(le
assurés^-ea»4a-diflgrence est plutôt dans le port et la couleur que
dans les caractères essentiels. Elles se distinguent cependant l ’une
de l’autre, en ce que dans VIris Hungarica les spathes sont membraneuses,
les fleurs presque entièrement violettes, et les divisions
intérieures du périgone plus étroites que dans notre plante.
N . 3 6 7 . C o m m e l in a rubens. W illd en ow a décrit et figuré la même Commé-
line dans VHorlus Berolinensis, en lui donnant le nom de C. pallida,
qui doit être adopté comme le plus ancien, et en la caractérisant
de la manière suivante.
Commelina pallida. C . corollis subæqualibus, involucris ovatis,foliis
oblongo-lanceolatis subpetiolatis snbpubescentibus, vaginis hirtis,
caule erecto. TVilld. horl. Berol. 87.
N ”. 370. A m a r y l l i s Josephinæ. Lorsque nous avons décrit cette belle plante,
elle nous a paru tellement distincte de VAmaryllis orientalis, quoiqu’elle
s’en rapprochât beaucoup par le port, que nous avons cru
inutile d’indiquer en quoi elle en différait. Cependant quelques
personnes ayant paru croire que ces deux espèces n’étaient pas
réellement différentes, nous allons énoncer ici les caractères qui
les séparent.
Quoique les dimensions absolues ne soient pas en général un très-
bon caractère, elles le deviennent lorsqu’il s'agit de fort grandes
différences, comme dans ce cas-ci. Notre plante est près de trois fois
aussi grande, dans toutes ses dimensions, que les plus grands pieds
de VAmaryllis orientalis. Les feuilles sont extrêmement glauques,