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ALLIUM AMPELOPRASUM.
F a m. des A sp h o d è le s . J z r s s .— H e x a n d r i e m onog ynie. L i ir.
Allium ampeloprasum. A . caule planifolio umbellifero, umbellâ g lob osâ, sta-
minibus tricuspidatis, petalis carinâ scabris. Lin. sp. pl. 423. Hoffm. Germ.
1 i 5. Lam. dict. 1. p. 64. Wittd. sp. pl. 2. p. 63. Smith, j l . Brie. 1. p. 355. FL-
Franç. éd. 3. 19 S 1 . Pers. enchir. v .p . 355.
A llium radice soboliferâ, foliis gramineis, spicâ sphæricâ, staminibus alterné
trifidis. Hall. Helvel. n. 1218 .
A llium staminibus alterne trifidis, foliis gramineis, floribus sphæricè congestis,
radice la tera li, solidâ. Hall, de A il. 5.
A llium sphærico capite folio la tiore, sive Scorodoprasum alterum. Bauh. pin.
74. Rudb. elys. 2.p . i 5 i.
Porrum ampeloprasum. M ill. dict. n. 2.
Porrum radice laterali solidâ, foliis linearibus,caule erecto, umbellâ subglobosâ.
Roy. Lugd-b. 40.
Scorodoprasum latifolium spontaneum Italicum floribus dilutè purpureis odo-
ratis. M idi. gen. 25. t. 2 4 . / 5.
Scorodoprasum primum. Clus. /lise. p. 190.
A I L F A U X - P O I R E A U .
D E S C R I P T I O N .
La bulbe de cet A i l atteint, dans les individus cultive's, la grosseur du poing.
E lle est arrondie, bosselée et formée comme celle de l ’A il ordinaire, d’un grand
nombre de bulbes plus petites, ovales, oblongues, anguleuses, rassemblées
autour d’un axe commun en un faisceau qu’enveloppent des tuniques lâches
membraneuses, blanchâtres. L a tige s’élève à un mètre et demi environ. Elle
est de la grosseur du pouce, couver te, dans le milieu de sa longu eu r, par les
gaines des feuilles, nue dans le reste de son étendue , glabre
lisse, cylindrique
ou très-légèrement comprimée, d’une couleur verte.
Les feuilles sont nombreuses, engainantes, disposées sur deux rangs à peu
près opposés. L eu r gaine est g la b re , entière. L eu r limbe est hmcéolé-linéaire
a ig u , long de trois ou quatre décimètres, large de quatre centimètres, d’un vert
p â le , un peu plié le long de sa nervure moyenne, très-finement dentelé sur les
bords, avec les dentelures un peu dirigées en arrière. Elles ont peu de consistance
, et leur extrémité est le plus souvent tombante.
Les fleurs sont extrêmement nombreuses, assez petites, disposées en une
ombelle très-serrée, à peu près sphérique, dépourvue de bulbes. La spathe
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