
 
        
         
		¡É Í  7 /7  ' Jr/ / / / / / r ij   ¿/e' 
 /?/  . 
 PELIOSANTHES  T E T A . 
 F am.   d e s .......................... — H e x a n d r i e   m o n o g y n i e .   L i n . 
 Pehosanthes  teta.  P.  Bolan.  repos,  t. 6o5. Gawl.  in  Curt. botan. mag.  13oa. A it. bon. 
 Kew.  éd.  ait.p .  256. 
 Teta viridiflora.  Roxburgh.  Mss.  è  Gawl. 
 P E L I O S A N T H E S   T E T A .   
 D E S C R I P T I O N . 
 La  racine  de  cette  singulière  plante  est  formée  de  fibres  épaisses,  un  peu  
 fusiformes,  d un  gris  blanchâtre.  E lle   donne  naissance  à  un  petit  nombre  
 de  feuilles  réunies  inférieurement  en  un  faisceau  peu  serré,  portées  sur  des  
 pétioles  courbés  en  gouttières,  dressés,  longs  de  cinq  centimètres  environ.  
 L eu r   limbe  est lancéolé,  rétréci  en pointe  à  ses  deux  extrémités, entier,  glabre,  
 lon g de  deux  décimètres,  large  de quatre  centimètres, muni de  nervures nombreuses, 
   saillantes  des  deux  côtés. 
 L a  hampe, qu accompagne un faisceau de feuilles peu développées, nait entre  
 les pétioles  des  feuilles  adultes,  et  s élève  à  la  hauteur de  trois décimètres  environ. 
   E lle   est  un  peu  anguleuse,  d’un  vert  foncé  et  bleuâtre,  chargée  d’une  
 petite  feuille  lancéolée,  étroite. 
 Les fleurs  sont  nombreuses et  forment  une  grappe  allongée qui occupe plus  
 de la moitié de la  longueur de la hampe ; elles sont disposées par petits  faisceaux  
 de quatre ou  c in q ,  et  portées sur  des pédicelles  simples,  longs de quatre à  cinq  
 millimètres,  semblables,  pour  la  couleur,  à  la  hampe.  A   la  base  de  chaque  
 faisceau  sont de  petites bractées  égales  en  nombre  aux pédicelles, ovales, d’un  
 bleu  v erdâ tre,  membraneuses  sur  les  bords.  L ’extérieure, un  peu  plus  grande  
 que  les  autres,  est longue d’un  centimètre. 
 Le   périgone, qui  est  infundibuliforme,  présente  une disposition  dont  nous  
 ne  connaissons  d exemple  dans  aucune  des  plantes  qui  composent  la  "Tande  
 famille des Liliacees.  Son  tu b e ,  très-evasé  et  en  forme  de  cône  renversé  a  son  
 ouverture  couverte  par  une  cloison  transversale,  bleuâtre  et  c ircula ire,  ou  
 plutôt hexagone, percée  au  milieu  d’une  petite ouverture  également  circulaire.  
 Le   limbe  est  à  six  divisions  étalées  en  manière  d’é to ile ,  ovales-arrondies  
 obtuses, d’un vert glauque dans le bas, bleuâtres sur les bords, longues de quatre  
 millimètres.  Les  trois  intérieures  sont un  peu  plus  grandes  que  les  autres. 
 Les  étamines  sont  privées  de filaments,  et  insérées  sur  les bords de  la  petite  
 ouverture  circulaire  que  présente  la  cloison  transversale,  ou  plutôt  on  peut  
 considérer  cette  cloison  comme  formée  par  la  réunion  des  filaments  des  étamines  
 qui  s'insèrent à  l’entrée du  tube du  périgone,  et, se dirigeant  en dedans,