Nous avons obçervé dans le jardin impérial de Sèvres trois autres variétés
de la même espèce, qui toutes ont là tige chargée de deux ou trois fleurs moins
ouvertes que celles de là variété dont nous donnons ic i la figure.
L ’une d’e ile s•, dont la fleur est d u n beau v io le t, avec une tache blanche en
forme de V à la base de chacune des divisions du pé rig on e , a cela de particulier,
que .le style dépasse beaucoup les étamines.
Les fleurs de la seconde sont intérieurement d u n blanc jaunâtre. La partie
moyenne de la face externe des divisions du périgone est rayée de violet : c est
celle dont M. G aw le r a donné la figure dans le numéro 7 7 9 du BolanicalMagazine.
Les fleurs de la troisième sont d’un blanc lila s , du moins intérieurement. La
face externe des divisions du périgone est plus ou moins violette. Les divisions
sont terminées par une petite pointe : à leur base est une tache violette en
forme de Y . Si l ’on en excepte la forme de cette tache et le développement un
peu plus grand de la petite pointe qui termine les divisions du périgone, cette
variété ressemble en tout à celle que nous avons fait connaître sous le nom
d Ixia liliago, et que nous avons regardée dans le temps comme une espèce
distincte de Y lxia grandiflora : maintenant nous sommes presque certains que
ce ne sont, ainsi que Y lxia aristata de T h u n b e rg , que de simples variétés d une
même espèce, qui doit conserver le nom d Ix ia grandiflora, plus exact que celui
d 'ix ia uniflora donné par L in n é , et plus ancien que celui d Ix ia arislala donné
par Thunberg.