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 A L L IUM  CARINATUM. 
 F am.   des  A s p h o d è l e s .   J ets-s.— H e x a n d r i e   m o n o g y n i e .  L i n . 
 Allium  carinatum.  A .  caule  planifolio bu lb ife ro ,  staminibus  subulatis.  L in .jl.  
 Suec.  éd.  2.  n.  28 1.  Sp.  pl. 426.  Mill.  dicl.  n.  i  i . Scop.  Carn. 392.  Pollich. Palal.  
 3 27. Lam. dicl.  1. p.  166. Rolh. Germ.  1. p.  146 ; 2. /?. 382. TVilld.  sp. pl.  2. /?. 70.  
 F/.  Fr.  é j   3. n.  1 954. 
 Allium carinatum. A .  caule planifolio bulbifero, staminibus omnibus subulatis,  
 spatbâ  acuta.  Sm ilh .fi.  Brit.  3 57 . 
 Allium  carinatum. A . caule planifolio umbellifero, staminibus subulatis, spathâ  
 acuta  longissimâ.  Pers.  enchir.  1.  p.  356. 
 Allium bulbo  sobolifero, foliis  succulentis,  spatbâ  bicorni, umbellâ  bulbiferâ.  
 Hall.  Helvel.  1224. 
 Allium  inodorum, umbellâ  b ulb ife râ ,  vaginâ  b icorni,  foliis  carinatis.  Hall, de  
 AU. 27.  t.  2. f .   2. 
 Allium montanum,  bicorne,  angustifolium,  flore  dilutè purpurascente.  Bauh. 
 pin.  74.  Tour nef.  inst.  383. 
 Ampeloprasum  prolifernm.  Lobel.  ic.  i 56. 
 A llium  sive M o ly  montanum  secundum.  Clus.  kisl.  193. 
 A I L   E N   C A R È N E . 
 D E S C R I P T I O N . 
 Une  bulbe  arrondie,  grosse  comme une  cerise,  couverte  de  tuniques  blanches, 
   membraneuses,  donne  naissance  à  une  tige  cy lin drique,  pleine,  haute  
 de  quatre  à  cinq  décimètres,  d’un  v ert  foncé. 
 Les  feuilles  sont  peu nombreuses,  et paraissent,  au premier aspect, naître de  
 de la  tige,  qu’elles  accompagnent  jusqu’auprès  du  milieu  de  sa  hauteur.  Elles  
 sont  linéaires,  aplaties,  un  peu  charnues, courbées  en  gouttière, plus  longues  
 que  la  tig e ,  larges  de  trois  à  cinq millimètres  dans  le  b a s ,  d’où  elles  se  rétrécissent  
 jusqu’à  leur  sommet,  qui  cependant n’est pas  très-aigu. 
 Les  fleurs  forment  une  ombelle  lâ ch e ,  entremêlée  d’un  grand  nombre  de  
 petites  bulbes v er tes, ovales, aiguës ;  ces  bulbes  sont la  plupart réunies  en  tête  
 à la  base  des  pédicelles.  Quelques-unes,  suivant  l’observation  d eH a lle r ,  que  
 nous  n’avons  pu  vérifier  dans  les  individus  que  nous  avons  eu  sous  les y e u x ,  
 naissent  à  l’extrémité même  des  pédicelles.  Ceux-ci  sont  longs  de  deux  à  trois  
 centimètres, filiformes, grêles, violets, et la plupart arqués. La  spathe est à deux 
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