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ALLIUM ARENARIUM.
F am. des Asp hod è le s . J u s s. — H e x a n d r i e m onog ynie, L i n .
Allium arenarium. A. caule planifolio bulbifero, vaginis teretibus, spalbâ mu-
ticâ, staminibus tricuspidatis.Lin .it. Scan. 227. F I. Svec. ed. 2 .2 7 9 . u f i ' 42 b.
Mill. dicl. n. 1 o. FI. Dan. t. 290. Lam. dicl. 1. p. 66. Rolh. Germ. 1. p. 146 ; 2.
p. 3 8 1. W illd. sp. pl. 1 . p. 66.
Allium foliis cilialis, umbellâ bulbiferâ, staminibus alterne trifidis. Hall. Helvet.
1222.
Allium staminibus alterne trifidis, capite bulbifero, foliis gramiueis leviter
serratis. Hall, de A il. 3.
Porrum planifolium, staminibus alterne trifidis, umbellâ bulbiferâ. Rupp. ed.
Haller, 154. t. 2. f . 2.
Allium montanum bicorne la tifolium,flore dilutè purpurascente. Baith. pin. 74,
A I L D E S S A B L E S .
D E S C R I P T I O N .
Cet A il sort d’une bulbe arrondie, grosse comme une cerise. Sa tige s’élève
à la hauteur de six à dix décimètres. E lle est grê le, cylindrique, g lab re , d’une
couleur glauque, nue dans ses deux tiers supérieurs, couverte dans le bas par
les gaines des feuilles. Celles-ci sont caulinaires, peu nombreuses, engainantes.
Leu r gaîne est lisse, glabre, entière. Leu r limbe est linéaire, plane, nullement
oblique, a igu , presque imperceptiblement cilié sur le bord, surtout près du
sommet, large de dix à quinze millimètres, long de deux ou trois décimètres.
Sa nervure moyenne, plus grosse que les autres et finement ciliée, fait un peu
saillie en dessous.
Les fleurs sont en général peu nombreuses, et leur réunion mérite à peine
le nom d’ombelle : quelquefois même elles manquent entièrement. Elles sont
remplacées par un grand nombre de petites bulbes noires, ovales, arrondies,
rétrécies en pointe au sommet et rassemblées en tête sphérique. L a spathe est
membraneuse et se divise en deux valves ovales, égales en longueur aux pé-
dicelles ; ceux-ci sont violets, un peu épais, longs de deux centimètres environ.
Le périgone est d’un pourpre violet. Ses segments sont ovales, obtus, longs
de cinq millimètres, peu écartés les uns des autres. T o u s , mais surtout les
extérieurs, qui sont un peu plus petits que les autres, sont hérissés de petits
tubercules rudes au toucher, qui les font paraître pubescents.
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