
ils le sont réellement dans la plupart des antres espèces de ce g en re ; mais
chacun d’eux a à sa base un appendice assez semblable, pour la fo rme , à
un fer de flèche qui aurait sa pointe dirigée en b a s, et dont les deux crochets
seraient inégaux. 11 est possible qu e, dans quelques individus, ces appendices,
qui sont en contact par leurs bords, se soudent entre eux et forment une véritable
membrane nectariforme. Les anthères sont oblongues, vacillantes, jaunes,
longues de trois millimètres. Le style est b lan c , filiforme, d ro it, aminci vers
le sommet. L e stigmate est simple.
H I S T O I R E .
L e Pancrace d’Amboine est originaire des îles de la Sonde ; mais il n est pas
sûr qu’il soit indigène d’Am b oin e, comme son nom l’indique. Ce nom ne lui a
été donné , à ce qu’il paraît, par Com m elin , qu’à cause de son analogie avec
une plante décrite par Rumphius : or il n’est point certain que ces deux plantes
appartiennent à la même espèce ; elles ont même été décidément séparées par
les botanistes modernes, qui ont fait un Cr in um de la plante de R um p h iu s ,
tout en conservant à celle de Commelin le nom de Pancratium amboinense. Q uant
à nous, nous sommes portés à croire qu elles ne sont réellement pas différentes,
quoique nous manquions des données nécessaires pour fixer notre opinion à
cet égard.
C ’est dans les serres du jardin de la Malmaison que nous avons vu 1 individu
dont nous donnons ic i la figure. I l y était en fleurs au printemps.
E X P L I C A T I O N D E L A P L A N C H E .
L a P la n te entière de gra n deur n aturelle.
1. Une fleur fendue latéralement et étalée.
a. Une étamine détâchée.
3. L ’ovaire et le style.
4. Une feuille ayant acquis son entier développement quelques mois après
l ’époque de la floraison.