
 
        
         
		A L L IUM  OBLIQUUM. 
 F am.   des  A s p h o d è l e s .   J u s s .— H e x a n d r i e   m o n o g y n i e .  L i n . 
 A llium obliquum. A.cau le  planifolio  umbellifero,staminibus filiformibus flore 
 triplo  longioribus,  Foliis obliquis.  Lin.  sp. pl. 4^3. M ill.  dicl. n.  7.  Lam. dict.  1. 
 p. 65.  TVilld.  sp. pl.  2. p.  67.  A it.  Kew.  ed.  ait.  2. p.  233. 
 Allium  ramosum.  Jactj.  ic.  rar.  1.  t.  62. Mise.  2. p.  3o8. 
 A llium   radice  tunicatâ,  foliis  planis  linearibus  caulinis ,  capitulo  umbellato. 
 Gmel.  Sib.  1.  p.  49.  t.  9. 
 A I L   O B L I Q U E . 
 D E S C R I P T I O N . 
 Les longues  étamines  de  cet A i l , ses  feuilles  linéaires  obliques,  et  surtout le  
 rameau  axillaire  qu’il  émet  vers  le  milieu  de  sa  lon gu eu r ,  fournissent  des  caractères  
 suflisans pour qu’on  le distingue, au  premier  aspect,  des autres  espèces  
 du même  genre.  I l  sort  d’une  bulbe  oblongue  ou  ovale,  couverte  de  tuniques  
 blanches  dans  le b a s ,  rougeâtre dans  le h au t, et émettant  par sa  base des  fibres  
 radicales  blanches,  nombreuses,  assez  longues.  Sa  tige  s’élève  à  la hauteur  de  
 cinq  à huit décimètres.  E lle   est  droite,  légèrement  comprimée,  glau qu e ,  couverte  
 dans  près  de  la  moitié  de  sa  longueur  par les  gaines  des  feuilles.  Vers  le  
 quart  de  sa  hauteur,  elle  émet  un  rameau  a xillaire,  n u ,  demi-cylindr ique  et  
 dressé. 
 Les  feuilles  sont d istiques  et paraissent toutes  sortir  de  la  tige.  Leurs  gaines  
 sont  entières,  d’un  vert  pâle  avec  des  lignes  longitudinales  plus  foncées.  Le   
 limbe  est linéaire,  étalé, lon g de  deux  décimètres environ,  large  de  deux  centimètres, 
   plane,  glau qu e , disposé  obliquement, de manière qu’un  de  ses  bords  
 est  plus  élevé que  l’autre. 
 Les fleurs  sont  verdâtres,  petites, et disposées* en une  ombelle  presque sphérique  
 , dépourvue de  bulbes.  La  spathe  qui  les  entoure  est  à  deux  valves  membraneuses, 
   ovales,  à  peine  aussi  longues  que  les pédicelles. 
 Les divisions du périgone  sont o vales, concaves, un peu aiguës, demi-étalées,  
 d’un  vert p â le ,  jaun â tre,  longues  de  quatre millimètres. 
 Les  étamines  sont  presque  trois  fois  plus  longues  que  le  périgone.  Leurs  
 filaments sont en forme de soies, blancs, dressés, libres dans toute leur longueur.  
 Les  anthères  sont  ovales,  jaunes,  vacillantes,  très-petites. 
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