x x v j V en u s f0 ufages
nervorm, & jmdurarm radicem ip- douxappaifcladouleur desnerfs,Scdesarcî-
culacions des parties. Pour le tenefme, faites
bouillir dans parties égales de vin & d’eau
la Fougère,avec les racines duBouilloii blanc
6c de la Guimauve, faites-en recevoir la fumée
par le fondement, 6c baÎTinez la mefme
partie avec la décodion bien chaude. Pour
le cours de ventre, prenez la racine de la Fougère,
avec des rofes, duCrciTon, dcsfeuillcs
de Figuier, 6c des'flcurs de Camomille, de
chacun une poignée, pilez-lcs bien, 6c faites-
les bouillir dans l’eau de pluye jufques à la
conforaption de la moitié) recevez-en la fumée
, 6c lavez-en les pieds chaudement : c’eft
un remede admirable. Pour empcfchcr la
chute des cheveux, 6c pour les faire croiftre i
fu s cum axungia bene malaxa, & fa d o
empUjlro fuperpone. Contra tenefnum,
radix Filias c 7 hcrba,cum radicibus Ver-
b a fi,zF radicibus Jlthaa omnibus con-
quajfatis bulliat in vino 27 aqua, pofiea
recipiatur fumus in ano, vcl alio membro
dolente, 27 tepide ablue loca. Contra
fiuxum ventris. radicis Filicis,
rofarum, Naflurtii agref is,foliorum Fi-
■cuum, florum Camomilla ana manip.
j . conquaffentur, 2 7 omnia bultiant in
aqua pluviali admcdietatem,poflea re-
cipiatur fumus 27 tepide ablue pedes :
efl mirabile hoc experimentum. Valet
etiam contra alopeciam ; radix ejus con-
quajfetur 27 bulliat in aqua ad tertiam
^ .............. ^ pilez la racine de la Fougère, faites-la boiiilpanem,
pojlcA ex tali decofîione fiat li- lir dans Peau jufques a la comfomption du
xivia competenter, ¿7 de ea ahluatur ca- tiers, ôc lavez fouvent la tcfte avec ladite déput
fi(pe, muhum enim multiplicat capil- codion : elle fait croiftre les cheveux.
lo s ,F creficere facit.
ae queiqu
de que lque i efpeces
d’urìnc, pour le calcul : enfin on peu
ftit.ier au véritable Capilaire.
it la fub
V E R T U S E T U S A G E S
DU POL I TRI C COMMUN.
PoHtric des Apoticaires. C. B. Pin.ftffC.
Planche B. fig. i.
V I R E S E T U S U S
T r i c h o m a n i s v u l g a r i s .
Jrichomanes, five Polytrichum
Oificinavum. C .B .Pin.3yC
Tabula B. fig. i.
^ in q u e CapilUribus ordinarns compte cette Plante parmi lescinq
J 2 j unum eli hac Planta iTrazus ipfe V_>/CapiIlairesordinaircsj5cTra2iis efl Planta.-1 dans
Comment, lib. i. cap. lîz . pag. /3j. ajfe-
rit illam cum Ruta muraria, vel flam
vino aut hydromelite decoéiam , perque
aliquot dies ex ordine poîam, obflrudio-
nes jecinorìs flvere,morbum regium expeliere,
pulmonis vitia purgare, fpirandi
dijfcultari prodejfe , melancholiam per
urinam ducere , tumores lienis duros
emollire, cálculos trahere, nec non venenum
hauflum , 27 mulierum menfs
expeliere. Rurfus pradiÜa decodio,pul-
veres herba utriufque, nec non ex ipfs
confeda eclegmata, fyrupi, aqua deni-
que diflillata, quafjis alvi fluxiones inhibent,
inflammationefque jecinioris refrigerant.
Paflores quidam hac Planta
in medendis porcorum ajfedionibus utunavec
^ Capillaires ordinaires 5 5c Tragii
Ton Commentaire liv. i. chap. 181. pag. 533.
aflure que fad é co d ion , 6c de celle du Ruta
muraria dans du v in , ou dans de l’hydromel
bue pendant quelques jours de fuite, emporte
les obftrudions du foye, 6c guérit la
jauniife. Il dit auffi qu’cllc eft tres bonne
pour les maladies du poumon, en diffblvanc
la limphe épaiffic qui empêche la refpiration,
qu’elle purge les humeurs mélancholiqucs,
défopile 6c ramollit la rate, chaiTe le venin,
fait paifer le calcul > 6c qu’enfin elle provoqua
les mois. Outre cela il affiire que la déco-
d io n , la poudre,lesloochs, lesfyrops, enfin
l’eau diftilléc de ces deux Plantes fervent tres
bien pour toutes fortes de cours de ventre,
6c pour les inflammations du foye. Il dit auffi
que les Païfans à la campagne s’en fervent
I grand fuccés pour guérir les co-
un g
chons de plufieurs maladies. Enfin on peut afiïircr que cette Plante eft tres particulière
pour toutes les maladies du poulmon, 6c de la poitrine, pour la difficulté
• rou g e r e . x x v i j
mr fngulari experìmento ; Jdianti tan~
dem veri loco apponi potcfl hac Pianta.
V E R T U S E T U S A G E S
DU P o l i p o d e c o m m u n .
? vulgaire. C. B Pin.
Planche A . fig. 2.
NOus apprenons de l’Hiftoire des Plantes
des environs dcParisyij?. que la racine
de cette Plante analyféc donne plufieurs
lic]ueurs acides , un peu d’efprit urineux,
point de fcl volatile concret, beaucoup
d ’huile, Ôc médiocrement de terre. Les Anciens
ont crû que cette racine étoit purgative
5 6c Manardus eft le premier parmi les
Modernes qui a connu quelle ne lafchoit le
ventre que légèrement 3 6c Dodonéc avoue
qu’elle ne purge point du tout, fi on ne la
fait boüillir dans un bouillon de vieux coq
avec les Mauves, 6c la Poirée. Schroder aflu-
re pourtant que la racine du Polipode eft
comptée parmi les médicamens purgatifs,
puis qu’elle purge la b ile , 6c la pituite j c’cft
pourquoy elle eft très bonne pour les ob-
itruôtxons du méfcntere, du foye, 6cde la
rate, 6c pour ^toutes les maladies fcorbuci-
ques des hipochondres qui en dépendent.
O n l’employc ordinairement mélée avec
quclqu’autre purgatif, 6c parce qu’elle purg
e , o n l’employe dans les décodions, dans
les infufions, 6c rarement d’une autre ma-
Tragns dans fon Commentaire 541. aflure,
qu’il y a des perfonnes qui font cuire avec un
vieux coq les fémences d’Anis, de Fenoüil,
de Cumin Romain, les racines de Polipode,
6c de Gingembre, hachées bien menu, 6c le
tout en portions égales j 6c font prendre ce
boüillon à ceux qui font tourmentez de la
colique. La mefme décodion eft encore très
bonne pour appaifer les tranchées du ventre.
Une drachme de la poudre de là racine prife
dans de l’hydromel fait les mefmes effets,
mais il ne faut rien prendre que trois ou quatre
heures après. Le mefme remede pris durant
quelques jours avec un peu de Crefme
dcTartre,ou bien avec un peu de Cajfla lignea
eft un très excellent remede pour defopilcr
V I R E S E T U S U S
P o l y p o d i i v u l g a r i s .
Polypodium vulgare. C. B. P-3y c>.
TabuLa A. fig. 2.
L X Hifloria Plantarum agri Pari-
JLu flenfls jift. hujufce Planta radix
analytice ref luta liquores plurimos ácidos,
madicam fpirirus urinof portionem,
nullam falis volatilis, multum vero olei,
terra mediocrem fubminiflrat. Purgandi
vim, illam habere cenf bant antiqui Medici.
Inter Neotericos vero Manardus primus
obfrvavit illam imbecillitertantum
purgare ; quin 27 ip f Dodonaus illam
nequáquam purgare afferit,fd ex jure
veteris galli gallinacei, cum Beta, aut
M a lv a , aliijque lubricantibus alvum,
decodum ad alvi lenitionem nonmhil
tantummodo conferre. Ex òchrodero tamen
difimus radicem illam medicamen-
tis purgantihus accenferi , bilem educete
aduflam c7 pituitam lentam. Hinc
utilijflma efl in obflrudionibus mefnterii,
hepatis ac lienis, 27 inde natispajfloni-
hus hypochondriorum fcorbuticis. Raro
autem flum datur, fed aliis purganti-
bus fere admifetur,F qtiia fmperpur-
gatjplerumque in decodis,vei infufioni-
hus, raro in aliis formulis adhibetur.
Tragus Comment, j^i. refert quod
nonnulli. Cumini Romani, f u fativi,
Faniculi, A n if f mina, cum radice Polypodii,
27 Gingibere inminutaspartículas
concijfls, aquali pondere, cum vétalo
gallo gallinaceo decoquunt,paflcaque j u f
culum hoc colicapajflone laborantibus ex-
hibent. Eflque decodio hac medicamen-
tum certe perquam utilijflmum tormini-
bus ventris. Radix Po'ypodii in pulverem
redada drachma pondere ad minus,
ex aqua mulfa pota, ita tamen u tpofl
tres vel quatuor horas jejunes , iifdem
poHet viribus, quibus 27 decodio jam
dida. Ejufdem etiam radicis pulvis per
aliquot dies exhibitus , addito f placet
CrcmorisTartari, c r Cajfla lignea tang
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