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methoium exiftmm,qua tot
diverfa inter has plantas fta-
tuerunt genera, quot in iUis
diverfa confpiciunturformed
hinc etenim omnis in cognof e n do
avertitur confufto, quam
fapiffme & necejfario confe-
quitur nimia in eodem genere
nmnerofttas fpecienm. Apud
varios authores varias de-
mminationes habere genéricas
reperimus : quibufdam etenim
plaçait ip fa sD oA k r z s
in univerfum appellare, qua-
f i diceres plantas femina fua
in dorfo feu averfa folii parte
deferentes : apud alios C a -
pillares generatim dicuntur
tanquam planta capillis de-
corem à f fanitatem conferen-
tes : tandem libuit Turne-
fortio noftro fubgenerali titulo
compleái omnes [planta fcilicet
qua floribus carentérfe-
mine donantur. ) A[l etfl ego
omnes in genere titulo folo F iliéis
comprehenderim ¡ ipfas
tamen deinde in toto T raiia-
tus decurfu , generi fmgulas
afpgnari propriori, facilique
cujuflibet convenientiori, d r
a d leges Inflitutionum Botanic
arum conflituto; Filices fcilicet
appellavi illas omnes
qua prater communem nonflo-
rendi dA femina tantum pro-
ducendi charaBerem, etiam
veram Filicis faciem pra fe
ferunt, qualem Clariff. Tur-
F A C E.
res differens qu’elles ont de
differens ports entr’elles; ils ont
ofté par ce moyen toute confu-
fion dans laquelle jette indifpen-
fablemencla trop grande multiplicité
des efpeces réduites fous
un mefmegenre. Q u elq u e s A u teurs
les ont véritablement em-
braflees fous d’autres difFerens
noms généraux :ceux-cy les ont
appelléesï)o>y?/e«j-,qui veut dire
une plante qui porte fes femences
fur le dos de fes feuilles: ceiix-
là les on t généralement nommées
Cetpilctites à caufe qu’on
les employe la plupart pour les
cheveux; & M rT o u rn e fo r t les
a enfin comprifes fous ce nom
general de plantes qui ne fleurif-
fent point & qui ne por tent que
des femences. Mais q u o yq u e
j’aye compris toutes ces plantes
fous le titre general de Fougeres
j’ay pourtant, conformément à
l’ordre des Inftitutions Botaniques,
rangé dans ce prefent traitté
toutes les plantes dont j’y parle
fous le genre qui convient le
mieux au port de ch a cu n e , c’eft-
à-dire que j’ ay réduit fous le genre
de Fougere toutes celles qui
outre le caraftere commun d e
ne point donner de fleurs, & ne
p orter que des femences,ont encore
la ftru d u re & le p or t de la
Fougere, & felon que M rT o u r n
efort la définit. J’ay appelle Lon-
kite la plante dont le por t & la
ftruélure fe rapportent entiere-
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ment à celle de la Lonkite ; & nefortius definivitlnftitutio-
divifanr ainfi les autres plantes nibus fuis. Lonchitides d ix i,
d on t je fais ici l’H ifto ir e , je leur plantas quarum facies dy ha-
ay impofé le nom que j’ay crû bitusLonchitidumfacimdtF
leur devoir eftre le plus propre hahitum imitantur; fingulas
fu iv an tle p o r ta v e c equella na- tandem plantas fimiliter di-
tu re le sa fait naiftre, & par rap- ftinguens fmgulis nomina in-
p ort aux definitions & aux def- didi, qua turn ex natura tum
criptions que nous en a donné exprafcripto,ab eifdemlnfti-
l’A u teu r dont je viens de par- tutionibusBotanicis congruen-
1er. A infi m’étant formé le d e f tiora effe exiftimavi. Ini-
fein de rapporter dans cet ou - to itaque confilio plantas hu-
vrage toutes les plantes de cette jufmodi decima-fexta C la ff
nature comprifes dans la feizié- contentas,quafquetriummea-
me claffe des Inftitutions Bota- rum peregrinationum ad In-
n iqtie s, & que j'ay découvertes fulas Americanas decurfu ob-
dans mes trois voyages aux Ifles f e r v a v i, unico traBatu com-
de l’Ame riq ue , on ne fera pas pleBi ; inde nullus ut puto
furpris fi j’y ay joint celles que demirandi locus,fiquamplu-
j’ay déjà données dans mes def- res, quas jam in Defcriptio-
criptions des plantes de l’Am e - nihus mets Tlantarum Ame-
rique de l’Imprimerie R o y a le ricanarum apud Typogra-
en l’année 1693, avec celles que
j’ay découvertes dans mon der-
n ie rvo y ag e , & dont je n’ay v o u lu
faire qu’un corps pour donner
aux premieres un nom & un
rang convenable à leur p o r t ,
ayant auparavant nommé Fougere,
une Langue de cerf, &C Ca-
pilairc ce qui eft une veritable
Fougere, fuivant l’erreur com mune
à bien des Auteurs qui
phiam Regiam Fariftis an.
16 y y. editis exhtbueram, de
novo in hoc prafenti traBatu
noviter adinventis con-
ju n x i ; quas equidem ea fo-
lummodo de caufa in umm
compofui, ut nova nomina dA
adponerem
,pnus mcongrms nommt-
bus infignitis, qui antea Fili-
cem adpellaveram, qua vere
ex natura debet dici L in gua
on t écrit devant mo y fur
plantes.
cervina; ¿ rA d ian rum
q ua vere Filix erat nuneupanda ; in hoc antiquorum priorumque
Botanicorum errores fecutus.
Puis donc que j’ay été obligé Cùm igitur nova planta
dejoindre les premieres Fouge- plantis veteribus nant com-
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