Tc P R E
tquidem cUmfmBihm quales
microfcopium demonftrahatin
eadem Tabula delineavi¡ ò “
haceflfimma perquifitionum
•mearum circa flores
rum Filicinarum.
F A C E .
la figure fe voir en la planche 142.
où je découvrois à la faveur d’un
microfcope de véritables fleurs,
qu’on peut voir jointes au fruit
& deiTignez l’un l’autre d ’une
grandeur plus que naturelle &
tels que le microfcope me les reprefentoit. 'Voilà au fujet
des fleurs des Fougeres tout ce que j ’en ay pû découvrir.
S cio equidem Clariff. Fa- ]e fçay que Fabius C olumna,
hium Columnam, Rivinum, R iv in , &C R a y , ces trois grands
¿7" Raium, infignes Botani- Botaniftes,pretendent avoir decos,
flores in quibufdam Fi-
iicinis plantis deprehendiffe fi-
hi vifos, potiffmum Clariff.
Raium in quodajn Folypo-
dio, uti ipfe in fua plantarum
Methodo emendata é f auBa
pag. S. teftatur. Fateor mihi
nufquam perquifltiones meas
etfi perquam diligentiffimas
fic foeliciter fucceffiffie. Deprehendi
equidem quondam mi-
crofcûpio examinans fquamu-
las illas áureos pronam Afple-
nii vulgaris partem ohducen-
tes,glomerulos quofdam ègra-
nulis virentibus (¿r globula-
rihus compaBos ; T ab u la B.
Fig. 7. quos forte crediderim
ad flofculos illos granulatos,
quos v id it Clariff. Rivinus,
.ubi ait idem Clariff. Ra'ius
loco citato, aliquatenus accedere.
Flosnullatenas veros flores
exiflimem ego, aftpotius
júniores quafidam veficulas,
è propriis loculis eruptas, tali-
terque conglomeratas. Flores
verb illos magnos virefcou
v e rt de véritables fleurs fur
quelques plantes de cette nature
, particulièrement ce dernier
fur du Polipode , comme il ra-
porte dans ià M é th o d e augmentée
S i corrigée page 8. Pour moy
j’a vouë ingenuement que je n’ay
jamais été fi h eu reux , quelque
foin que j’aye pris p ou r cela. Je
découvris véritablement un jour
quelques petits pelotons de
grains v e r t s , & parfaitement
ronds, parmy les petites écailles
dorées qui cou vren t le dos du
C e terac commun, Planche B.Fig.
7. en les examinant avec un mic
ro fco p e ; ce pourroit bien eftre
quelque chofe d’approchant à
ces petites fleurs grainées de
M r R iv in , & dont M r R a i parle
dans le mefme endroit. A dire
mon fen t im en t , je ne fçau-
roismeperfuader que ce fuiTent
de véritables fleurs,mais plûtoft
quelques jeunes fruits ou v e ffies
échapées de leur lo g e s , &C
entaiTées les unes fur les autres.
Qrmnt à ces grandes fleurs vertes
dont parle Fabius Columna
dans fes Annotations fur l’H iftoire
de N a rd Ant. R e ch e Syy.
. & ces fleurs jaunes que M r Rai
décou vrit fur du P o lip o d e , je
fouhaiterois fort que ces grands
H omme s nous en euflent décrit
la ftru d u re , pour nous alTurer
centes de quibus Clariffi. Fabius
Columna in fuis Anno-
tationibus in Flifloriam Nardi
Antonii Rechi pag. <?//.
illofque colore luteo infignes
Clariff. R a i Meth. loco citato,
peroptarem lubentiffme tam
célébrés viros accurate defcrips’ils
n’ont point entendu parler fiffe, quo nobis conftaret
de ces petites pellicules qu’on iüasmembranulas,qua
v o it premièrement fur le dos de quam veficulæ appareant.fu-
la plufpart de ces plantes avant per pronam quamplurima-
que les veflîes paroiflent ; ce fe- rum illius gt
ro it plûtoft ces petites pellicu- fuperfeiem,
les que je prendrois pour les ' ” ' ' '
fleurs de ces plantes, fi on peut
leur en attribuer quelqu’u ne ,
puifqu’à ce que je p enfe , elles
font le meime office à l ’égard
des veffies qu’elles couvrent,que
les fleurs des autres plantes à l ’égard
de leurs fruits & femences.
L e s fleurs ne font pas tant l’o r nement
de la plante, o u , com me
dit M r T o tirn e fo r t, la jo y e
des arbres & des herbes,Inftit.
Botan. 671. que comme certains
refervoirs qui fourniflent le premier
aliment propre à faire dév
e lo p p e r les parties des jeunes
fruits, In ft. Bot- 67. Si à les pre-
ferve r de l’injure du temps dans
leur plus grande tendrefle. O n
p eut croire que toutes ces petites
pellicules qu’on v o it par
teüexerint pro floribus habuif-
fe : illas fane membranulas , f i
qui fintin Filicibm flores,flores
potius exiftimarem ego,
ciim veros ( uti reor ) florum
ufius circa veficulas femmales'
exhibeant, quales alii flores
cæterarum plantarum circa
fuos quique fruBus exercent.
Flores etenim nedum ornamenta
fiunt ipfarum plantarum,
t¿r uti ait QMtffi. Turne fortius
Inft. R. Herb. (>71.gaudium
arborum herbarumque,
fed etiam juniorum fruBuum
ab aeris inclementia, tut amina
, <¡T veluti receptacula
quadam qua fruBibus naf-
centihus primum almentum
ad tenerrimas eorum partes
explicandas,miniflrare viden-
tur. Ibidem 67. Mea equidem
exemple fur le dos des feuilles
de la Fougere non rameufe ¡¡A den- fententia fieri poteft, omnes il-
tele'e de C. B. pin. y;S. avant que las memhranulas quee v .g . in
les tas de veffies paroiffenr fer- averfa foliorum Filicis non
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