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■ramofæ 8 i d entatæ C. B.
Tin. y;S. farte fritifquam
veficula fe fro d a n t, conjfi-
àtm tur , veficularum junio-
n'tm effe tutamina i f [as tegumento
fuofrotegentes,érali-
■ menti receptacula , pediculis
fuis alhnentim ipfts fubmini-
ftrando. Fungidos namque
fingula quam belle exprimunt
-eapitulo una parte emarginato
, pediculifque dorfo ipfi
folionm adfixu pollentes I f c
veficulas teneros capitulo ob-
tegentes, dim pedicnlus ali-
mentum congrutm elargitur
T ab u la A. Fig, y. & 6 .
D e fruBibus demum fingti-
larum Filicum caterorumque
generum plantarum, de qui-
htis in hoc prafenti trrBatu,
dicam, mepaucijfimarum oc-
currentium fruBus inobferva-
tos microfcopioque exaBiJfime
non[ubjeBos reliquiffe ut fin-
gidortim vera flruBura inno-
tefeeret. Hos omnes taies fem-
ferapprehendi.qualesClariffi.
Turnefortius in fu is Inflitut.
R. Herbar. jyS. nobis demon-
flrat ac defcribit, afferens fci-
„ licet, veficulas effe ferme ova-
„ tas, anulo elaftica v i donato,
, munit a s , cujus contraBione
, mmpuntur lUa , feminaque
„ fundunt minutif]ima,(¿r omnia
reniformia aut lenticu-
r ia , tantaque exiguitatis ut
nec oculus etiam perSpicacif-
F J C E . ^ X
venttres-bien à ces deux fins, a
preferver les jeunes veffies des
injures du temps enleu rfervant
de cou v e rtu re , & à leur fournir
l’aliment convenable à lenrdeli-
cateffe parle moyen de leurs pédicules.
C a r elles reflemblent
aflez à de petits champignons
échancrez S i attachez par leurs
sedicules fur le dos de la feüil-
e , couvrant avec leur chapiteau
les jeunes veffies dans leur jeune
â g e , pendant que leur pedicule
ie\tr fournit l’aliment neceflaire.
Tlanche A . Fig.g. ¿ r S.
A l’égard des fruits de toutes
les F ou ge re s , Si de tous les autres
genres des plantes dont je
parle dans ce T ra ité , je puis dire
que dans toutes celles que j’ay
rencontrées il ne m’eft guere
échapé de ces fruits, dont je n’aie
très - e xad em en t approfondi la
ftru d u re avec un m icrofcope, je
l’ay toujours remarquée en tou tes
u n ifo rm e , S i telle que M r
T otirne for t la décrit dans fes
Inftitutions Botaniques yjS.lorf-
qu’il dit que ces fruits ne font
autre cho fe que des coques *ou
v ellies prefque ovales , entou rées
prefque par tout d’un cordon
à grains de ch ap e le t, par le
racourciiTementduquel chaque
coqu e s’ouvre en travers comme
par une e fpece de re fld r t, Si
jette quelques femences extrêmement
t,''
R
fimus nifi adjuvante microfi-
eopio ipfa nedumpercipere,fed
etiam minus formam depre-
hendere ufcquam valeat. Non
obflat immenfa (¿x impereep-
tibilis exiguitas, quin ex ip-
fits fioeBanda magnitudinis
non nafcantur p lanta ; qua,
runtur, potiffimam ab infi-
gniillo nufquamque fatis laudando
Clariff. Marcello Malmement
menues, Si toutes fem-
blables à de petits rognons ou à
de petites lentilles , qu’on ne
peur pourtant ob fe rv e r qu’à la
faveur du m ic ro fc o p e , l’oeil feul
n ’eftan t pas capable de les découv
r ir , Si encore moins leur ftrud
u r e , tellement elles font menues.
C e c i n’empêche pas q u - f i vera , qua à Fhyfïck 'refe-
elles ne produifentde tres-belles
plantes ; Si s’il eft v r a y , comme
nous l’aiTurent les Naturaliftes,
particulièrement le fçavant Si
curieux Anatomifte M alp igh i, plantain in ipfo [emine conclu-
.que toute la plante foit renfer- z/z( hoc autem eft foetus,veinée
dans fa femence [ la femen- ra fcilicet planta, fuis inte-
ceefluneproduBion,c'eft-à-direune gre conformata partibns,
veritable plante fiorme'e de toutes foliisvidelicétutplurimnm
les parties, fçavoir ordinairement bin is, caudice feu caule Si
g em m a , Anatome Fiant.
Part. I.) anne afpicienda omnes
atque demiranda tanquam
ftupenda prodigia,qua
pofuit Dominas Deus fuper
terram immenfa magnitudinis
[u a rnonumenta. Jpfas fa ne
multo magis demirahimur,
f i etiam cum gratia quam
menti iroculispraftant,exi-
mias ipfarum dotes attente
bouton , dit ce grand H om m e ,
dans la première Partie de l ’A -
natomiedes Plantes) ne fommes
nous pas o b lig e z de regarder
toutes ces plantes comme autant
de prodiges que Dieu a mis
fur la terre p ou r nous faire admirer
fa grandeur ; fur to u t fi
après le plaifir que noftre veuë
en peut recevoir , nous confiderenferment
rons les grandes vertus qu’elles perpendamus; quibus
pour le foulagement
delà v ie , comme nous aprenons
de tous les Médecins Botaniftes,
que je raporteray en cette o c c a fion
, p our joindre l’utile a vec le
d e le d a b le ,S i pour m’épargner
en quelque façon le reproche
de n’avoir fait qu’un Ou vrage
nium Botanicorum confenfu
é r fid e ,é r corpora fana tuen-
tar Ca corporibus agris me-
dentur : de quibus equidem
virtutibus medicis, ut utile
mifceam diilci, nunc dijfierere
opera pretium d u x i , ne di-
midiatum opus tantum con-
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H M F” 1