LIV Des nouveaux commentaires et citations supplémentaires. New commentaries and supplementary quotations. LV
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internationale de nomenclature botanique dans
la Allgemeine Botan. Zeitschrift 1901: 49—61
et 1902: 163—166.
„ L e s m e m b r e s delà ditecommission
d é s i g n e r o n t les r appor t eur s pour les
diverses questions de nomenclature mise à
Tétude et l ' exame n des mode s de proc
é d u r e s relatif aux votes." (Actes du
Congrès 1900: 463). Ainsi les membres de cette
seconde commission n'ont que le droit de consultation
préparatoire et aussi au Congrès rien
de plus, pas du tout voix déliberative. La
c o n v e n t i o n cont r a i r e du b u r e a u paris
i e n avec M. le Prof. R. von Wettstein à
V i e n n e quant à la procedure relative aux
votes n'est pas valabl e parceque cet examen
des modes de procedures des votes était
reservé par le Congrès aux membres de la com^
mission; ainsi ce bureau a violé aussi en ce cas
ses pouvoirs reçus du Congrès.
Dans ce bureau parisien on ne trouve ni
des autorités en nomenclature ni des experts
législatifs compétents en nomenclature. Ainsi
si ce bureau choisit des botanistes dans une
commission, ceux-ci ne sont pas devenus des
experts ou compétents par cette élection. En
effet dans cette commission manquent des experts
de nomenclature, comme déjà l'éditeur
du Journal of botany 1902: 167 la blama, et
la plupart des membres n'ont rien executé dans
le règlement de la nomenclature. Expert en
législation est seulement celui qui s'occupa
spécialement avec les lois de la nomenclature
de 1867 et qui était capable d'adapter de nouvelles
règles à ces lois.
Mais si d'autres que d'experts décident, nous
recevrons un soit-disant „Congrès de votants
comme des bêtes" dont les résolutions sont
ordinairement sans valeur, disparaisent en peu
de temps comme l'expérience nous l'a appris
avec les résolutions du Congrès de Gènes ou
qui augmentent le chaos, si elles sont inexécutables
et néanmoins maintenues par des
cliques. L'autorité des botanistes systématiques
et la pratique des experts législatifs en nomenclature
se trouvent rarement ensemble.
En outre je n'ai modifié et supplée que peu
mes propositions de 1900 à l'égard du Codex
brevis pour arriver au moins encore à un
compromis au Congrès de Vienne de 1905.
Maintenant sans doute ce Congrès ne deviendra
plus compétent pour des résolutions
définitives de nomenclature, et il sera necéssaire
d'ajourner pour 5 ans leurs décisions ; de même
la seconde commission internationale ne trouvera
que peu d'approbation. Mais seulement
une commission généralement admise peut
rétablir l'ordre international. Il ne lui restera
qu'à ajouter à leurs autres consultations l'avis:
de recommander pour le maintien de l'ordre
provisoire la publication à très bon marché
de notre „Lexicon generum phanerogamarum
gemeine Botan. Zeitschrift 1901: 49—61 and
1902: 163—166.
" T h e members of that commission
h a v e to a p p o i n t the reporters for the
different questions of nomenclature to be studied
and for the examination of the
m o d e s h o w t o p r o c e e d invoting. (Actes
du Congrès 1900: 463). Thus the members of
that second commission have only right for
preparatory consultation and also at the Congress
no more right, and by no means a resolving
v o t e . T h e c o n t r a r y c o n v e n t i o n of t he Paris
b u r e a u wi t h Prof. R. von We t t s t e i n in
V i e n n a as to the vot ing modes ' is not
v a l i d , as that examination of voting modes
was reserved by the Congress only to hte
members of the Commission; thus the Paris
bureau has violated also in that case its power
received from the Paris Congress.
In the Paris bureau are to be found neither
authorities in nomenclature nor legislativexperts
competent in nomenclature. If now that bureau
has chosen botanists in that commission, they
became not expert or competent by that election.
Indeed in that commission experts in
nomenclature are missing, as already the editor
of the Journal of botany 1902: 167 blamed it,
and most of the members have not yet done
anything in the regulation of nomenclature.
Experts in nomenclature are only those who dealt
specially with the laws of nomenclature of
1867 and who were capable of adapting new
rules to these laws.
But if others than experts decide we will become
a so-called "Congress of men voting like
beasts", the resolutions of which are commonly
without any value and disappear in short time
as the experience showed with the resolutions
of the Genoa-Congress, or which resolutions
enlarge the Chaos if they are not executable
and notwithstanding maintained by cliques.
Authority of systematic botany and practise
of legislative experts in nomenclature will rarely
be found together.
Moreover I have few modified and supplied
to my propositions of 1900 in regard to the
Codex brevis for reaching at least still a compromise
at the Vienna Congress in 1905.
Now there is no doubt more that this Congress
will not become competent for definitive resolutions
in nomenclature and the decisions
must be adjourned for 5 years, also that the
second international commission will only find
slight approbation. But only a fully recognized
international commission can restablish
international order. It will remain only fo that
commission to add to its other consultations
also the advice: to recommend for the maintaining
of provisory order the publication at
a low prize of our "Lexicon generum phaneinde
ab anno MDCCXXXVII cum nomenclatura
légitima internationali", comme un tel lexique
était déjà recommandé dans l'Exposé sur les
Congrès pour la nomenclature botanique par
John Briquet, Hans Schinz, Tom von Post,
Alfred Cogniaux, Moritz Fünfstück, Carl Müller
(Charlottenburg-Berlin), Gotthold Leimbach, un
lexique que nous publierons (± 900 pages)
reliés pour le prix de 15 francs au plus.
Il n'est pas à oublier qu'il y a maintenant
plus de danger que jamais pour la nomenclature
internationale par qua t r e cliques:
1) La clique d'Engler, qui se moque
du règlement par un Congrès (Rev. gen. IIIH
page 68) en renonçant de laisser sanctionner
ses règles par un „soi-disant" Congrès général
botanique. Néanmoins il fut „élu" (d'une
manière mystérieuse) avec 8 de ses collaborateurs
dans la seconde commission internationale
pour le Congrès. L'un de ses collaborateurs
(Briquet) a causé ou pris part à
l'arrangement de cette commission falsifiée et
un autre de ses collaborateurs (R. von Wettstein)
a causé ou pris part à donner le droit illégal
de votes aux membres de cette commission en
faveur d'Engler. Les Anglais et Américains ne
reçurent pas les circulaires pour le Congrès
en langue anglaise et furent ainsi repoussés
d'un Congrès qui pourrait ainsi devenir partiel.
Voyez aussi ABZ. 1902: 164.
2) La clique de Kew, qui ne reconnaît
que l'Index Kewensis. Le directeur actuel du
Royal Kew Herbarium Sir William Thiselton
Dyer est parfaitement innocent du servile Index
Kewensis avec le „Kew obscuration principle"
et le „Kew falsification principle" (voyez
note 27, page XLVIII), parceque Sir William
ne fut jamais un collaborateur à l'Index Kewensis.
Même il s'est déclaré contre lui et n'a
pas reconnu son nomenclature comme volable.
Dans une élocution tenue à Ipswich en 1895
dans la section botanique de l'Association
britannique (voyez Journal of botany 1896: 306)
il a proclamé. „Ce serait une erreur de supposer
que l'Index Kewensis exprime quelqu'-
rogamarum inde ab anno MDCCXXXVII cum
nomenclatura légitima internationali", as such
a Lexicon was already recommended in the
Exposé sur les Congrès pour la nomenclature
botanique by John Briquet, Hans Schinz, Tom
von Post, Alfred Cogniaux, Moritz Fünfstück,
Carl Müller (Charlottenburg-Berlin), Gotthold
Leimbach, a lexicon which we will publish
( ± 900 pages) bound to a charge of at most
12 Sh. =::: 3
It may not be forgotten, that there is now
more d a n g e r than ever for the international
nomenclature b y four cliques.
opinion sur la validité des noms même." Mais
quant je l'invitai de s'attacher aux tendances
de la nomenclature internationale j'ai reçu
cette réponse curieuse: „Nous avons notre
propre nomenclature." Par cela il se met en
contradiction avec soi-même et sa proclamation
antérieure. De même Mr. D. Jackson et Mr.
Th. Durand les auteurs du supplément a l'Index
Kewensis refusent dans le prospectus pour le
supplément la reconnaissance de la nomenclature
de l'Index Kewensis. Cet index n'est
qu'un bon ouvrage pour les citations avec une
systématique un peu vieillie, mais avec petite
valeur de nomenclature. Dans les suppléments
tous les noms fautifs donnés par tous les
auteurs sont cités à l'exception de la plupart
des noms fautifs causés en grande masse par
1) T h e c l ique of Engl e r , who scoffs at
the regulation by a Congress (Rev. gen. Ill"
page 68) renouncing to have his rules sanctioned
by a "so called" general botanic Congress.
Nevertheless he was "elected" with 8 of
his collaborators into the second international
commission for the Congress, though by a
mysterious manner. One of his collaborators
(Briquet) has caused or participated to the
arrangement of that falsified commission and
another of his collaborators (R. von Wettstein)
has caused or participated to give illegal right
of voting to the membres of this commission
in favor of Engler. English and American botanists
did not receive the circulars for the
Congress in English language and were thus
repulsed from a Congress that could thereby
become partial. See also ABZ. 1902: 164.
2) T h e Kew clique, which recognizes
only the Kew Index. The present director of
the Royal Kew Herbarium and Gardens Sir
William Thiselton Dyer is perfectly innocent
as to the servile Kew Index with its Kew
obscuration principle and Kew falsification
principle (see note 27, page XLVIII) because
Sir William never was a collaborator of the
Kew-Index. Even he declared its names as
no standard-ones. In an presidential address
given at Ipswich 1895 in the botanic section
of the British Association (see Journal of
botany 1896:306) he had proclaimed: "It is
a mistake to suppose that the Kew Index
expresses any opinion as to the validity of the
names themselves." But when I invited him
to attach himself to international tendencies
of nomenclature, I received the strange answer
: "We have our own nomenclature." Thereby
he comes in contradiction with himself and
his former proclamation. Likewise Mr. D. Jackson
and Mr. Th. Durand as editors of the
supplement to the Kew Index refuse in its
prospectus to acknowledge the nomenclature
of the Index Kewensis. That index is only
a good work for quotations with a systematic
somewhat out of date, but with slight value
as to nomenclature. In the new supplements all
misnames of plants from all authors are quoted
without but all from the bulk of such misnames
given by Jackson and by Durand; that
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