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AUT. GO. Chacun doit se refuser à admettre un uoiiulaus
es cas suivants :
1" Quand ce noui est appliqué dans le règne végétal à
un groupe nommé antérieurement d'un nom valable.
•2» Quand il forme double emploi dans les noms de classes
ou de genres, ou dans les subdivisions ou espèces du
même genre, ou dans les subdivisions de la môme espèce.
(^)uand il exprime un caractère ou un attribut positivement
faux dans la totalité du groupe en question, ou seulement
dans la majorité des éléments qui le composent.
40 Quand il est formé par la combinaison de deux langues.
fjo Quand il est contraire ¿inx articles de la section 5.
ART. 01. Un nom de cohorte, sous-cohorte, famille ou
sous-famille, tribu ou sous-tribu, doit être changé lorsqu'il
est tiré d'un genre qu'on reconnaît ne pas faire partie du
groupe en question.
ART. 62. Lorsqu'un sous-genre, une section ou une soussection
passe au même titre dans un autre genre, le nom
doit être changé s'il existe déjà dans le genre un groupe de
même ordre sous ce nom.
Lorsqu'une espèce est portée d'un genre dans un autre,
son nom spécifique doit être changé s'il existe déjà pour
une des espèces du genre. De même lorsqu'une sous-espèce,
variété ou autre subdivision d'espèce est portée dans une
autre espèce, le nom en doit être changé s'il existe déjà
dans l'espèce pour une modification du même ordre.
ART. 63. Lorsqu'un groupe est transporté dans un autre
en y conservant le même rang, son nom doit être changé
s'il devient un contre-sens ou une cause évidente d'erreur
et de confusion dans la nouvelle position qui lui est
attribuée.
ART. 64. Dans les cas prévus aux articles 60, 61, 62,
Go, le nom à rejeter ou à changer est remplacé par le plus
ancien nom valable existant pour le groupe dont il s'agit,
et à défaut de nom valable ancien un nom nouveau doit
être créé.
ART. 65. Un nom de classe, tribu ou autre groupe supérieur
au genre peut être moditié dans sa désinence, pour
être rendu conforme aux règles et aux usages.
ART. 66. Lorsqu'un nom tiré du grec ou du latin a été mai
écrit ou mal construit, ou qu'un nom tiré d'un nom d'homme
n'a pas été écrit conformément à l'orthographe réelle du
nom, ou qu'une erreur sur le genre grammatical d'un nom a
entraîné une désinence vicieuse dans les noms d'espèces ou
de modifications d'espèces, chaque botaniste est autorisé à
rectifier le nom fautif ou les désinences fautives, à moins
qu'il ne s'agisse d'un nom très-ancien et passé entièrement
dans l'usage sous la forme erronée. On doit user de cette
faculté avec réserve, particulièrement si le changement doit
porter sur la première syllabe, surtout sur la première lettre
du nom.
Quand un nom a été tiré d'une langue vulgaire, il doit
subsister tel qu'on l'a fait, même dans le cas où l'orthographe
du nom a été mal comprise par l'auteur et donne lieu
à des critiques fondées.
SECTION 7.
Des noms de plantes dans les langues modernes.
ART. 67. Les botanistes emploient dans les langues modernes
les noms scientifiques latins ou ceux qui en dérivent
immédiatement, de préférence aux noms d'une autre nar
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