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rieures des genres peuvent recevoir un nom, substantif ou
adjectif, ou porter simplement un numéro d'ordre ou une
lettre, sans nom.
Airr. 27. Lorsqu'un nom de genre, sous-genre ou section
est tiré d'un nom d'homme, on le constitue de la manière
suivante :
Le nom, dégagé de tout titre et de toute particule préliminaire
accessoire, est terminé en a ou ia.
Les syllabes qui ne sont pas modifiées par cette désinence
conservent leur orthographe exacte, même avec les
lettres ou diphthongues usitées dans certaines langues et qui
ne l'étaient pas en latin. Cependant les ¿1, o, ti, des langues
germaniques, deviennent des a3, oe, ue, les é et è de la
langue française, deviennent des e.
ART. 28. Les botanistes qui ont à publier des noms de
genre font preuve de discernement et de goiit s'ils ont
égard aux recommandations suivantes :
r Ne pas faire des noms très-longs ou difficiles à prononcer.
2» Indiquer l'étymologie de chaque nom.
3° S'ils ont créé autrefois un nom qui n'a pas été admis,
ne pas créer eux-mêmes un autre genre sous le même nom,
surtout dans la même famille ou dans une des familles voisines.
4« Ne pas dédier des genres à des personnes absolument
étrangères à la botanique, ou du moins aux sciences naturelles,
ni à des personnes tout à fait inconnues.
50 Ne tirer des noms de langues barbares, que si ces
noms se trouvent fréquemment cités dans les livres des
voyageurs et présentent une forme agréable qui s'adapte
aisément à la langue latine et aux langues des pays
civ
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()0 Rappeler, si possible, par la composition ou la désinence
du nom, les affinités ou les analogies du genre.
70 Éviter les noms adjectifs.
8° JSe pas donner à un genre un nom dont la forme
est plutôt celle d'un nom de section (Eusideroxylon, par
exemple),
90 Éviter de reprendre des noms qui ont existé, mais
qu'on a refusé d'admettre, pour nommer des genres différents
des anciens, à moins qu'il ne s'agisse de dédier de
nou veau un genre à un botaniste ; mais dans ce cas il est à
désirer encore : 1° Que l'abandon du premier genre soit
bien constaté ; 2^ Que la famille où l'on veut rétablir le
nom soit tout à fait différente de la première.
10° Éviter de faire choix de noms qui existent en
zoologie.
ART. 29. Les botanistes qui construisent des noms de
sous-genres ou de sections feront bien d'avoir égard aux recommandations
de l'article précédent et en outre à celles
ci:
10 Prendre volontiers pour la principale division d'un
genre, un nom qui le rappelle par quelque modification ou
addition (Eu mis au commencement du nom, quand il est
d'origine grecque ; astrum^ ella, à la fin du nom, quand il
est latin, ou telle autre modification conforme à la grammaire
et aux usages de la langue latine).
2° Éviter dans un genre de nommer une section par le
nom du genre terminé par oides, ou opsis; mais au contraire
rechercher cette désinence pour une section qui ressemblerait
à un autre genre, en ajoutant alors oides ou opsis
au nom de cet autre genre, s'il est d'origine grecque, pour
former le nom de la section.
30 Éviter de prendre comme nom de section un nom qui
4[
ii- 'il
t
M
lli