ART. 11. La détiiiitioii de duicim de ces noms de groupes
varie, jusqu'à un certain point, suivant les opinions individuelles
et l'état de la science, mais leur ordre relatif,
sanctionné par l'usage, ne peut être interverti. Toute
classitication contenant des interversions, connue une divi-
-^ion de genres en fumilles ou d'espèces en yenres, n'est pas
admissible.
AUT. 12. La fécondation d'une espèce par une autre espèce,
crée un hybride {hijbndus), celle d'une modification
soit subdivision d'espèce par iine autre modification de la
même espèce crée un métis (mistus).
ART. 13. Le classement des espèces dans un genre ou
dans une subdivision de genre se fait au moyen de signes
typographiques, de lettres ou de chiffres. Les hybrides se
classent après l'une des espèces dont ils proviennent, avec
le signe X mis avant le nom générique.
Le classement des sous-espèces dans l'espèce se fait par
des lettres ou par des chiffres ; celui des variétés, par la série
des lettres grecques a, (3, y, etc. Les groupes inférieurs
aux variétés et les métis sont indiqués par des lettres, des
chiffres ou des signes typographiques, à la volonté de chaque
auteur.
ART. 14. Les modifications des espèces cultivées doivent
être rattachées, autant que possible, aux espèces
spontanées dont elles dérivent.
A cet effet, les plus importantes de ces modifications
sont assimilées à des sous-espèces (subspecies), et quand on
est certain de leur hérédité constante par graines, elles
se nomment races (proies).
Les modifications de second ordre prennent le nom de
variétés, et si l'on est certain de leur hérédité à peu près
constante par graines, elles se nomment sous-races {suhproles).
Les modifications nionis importantes, pouvant être comparées
aux sous-variétés, variations, sous-variations des
espèces spontanées, sont indiquées d'après leur origine
(lorsqu'elle est connue), de la manière suivante : satiis
(semis; seedling, en angl. ; Sämling, en allemand), pour
une forme provenant de graines; 2" misius (métis; en angi.
blending \ en ail. Blendling), pour une forme provenant de
fécondation croisée dans l'espèce; d^kisus (en anglais sport ;
en allemand Spielart), pour une forme née d'un bourgeon,
tubercule ou autre organe, propagée par division.
C H A P I T R E M
Stir la manière de designer chaque groupe ou association
de végétaux en particulier.
SECTION 1.
Frincipes généraihx.
AKT. 15. Chaque groupe naturel de végétaux ne peut
porter dans la science qu'une seule désignation valable,
savoir la plus ancienne, adoptée par Linné, ou donnée par
lui ou après lui, à la condition qu'elle soit conforme aux règles
essentielles de la nomenclature.
ART. 16. Nul ne doit changer un nom ou une combinaison
de noms sans des motifs graves, fondés sur une connaissance
plus approfondie des faits, ou sur la nécessité
d'abandonner une nomenclature contraire aux règles essentielles
(art. 3, alinéa, 4, 11, 15, etc., voyez sect, 6).
^ MM. Weddell et de Candolle proposent dans la tradition anglaise le mot
kalf'hreed, qui leur paraît répondre mieux au mot métis.
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