M U S I Q U E ,
Contenant i9 Planches Ky compris la cinquième & la feiÿéme qui font doublées.
P L A N C H E I '" .
LA f ig . i . reprefente les cadences parfaites f év itées
, lefquelles font produites par une fuccef-
fion fondamentale de dominantes, & où la feptieme
eft fauvee par la tierce. ( V o y e z au mot C a d e n c e )
IL a fig. z. repréfente les cadences interrompues, é v itées^
lefquelles font produites par une fucceffion fondamentale,
defcendante de tierce , ou amendante de'
f ix te , & où la feptieme eft fauvée fur l’o ftav e .
( V o y . Cadence. Idem pour la fig . 3 . & au mot
L ia i s o n ) .
. . La fig. 4. repréfente le renverfement de la Jixte
ajoutée ; enfemble la comparaifon de deux baffes
fondamentales. (V o y . au dénombrement des accords
, Jix t e ajoutée , au mot Accord ).
La fig- 5. repréfente la fituation des trois clés de la
nuilique, dans le clavier général, conformément à l'étendue
des vo ix & des inftrumens. (V . au mot C l é ).
La fis - 6. repréfente les pofitions ou rapports des
c lé s , fur une portée ordinaire. ( V o y . idem).
. L a fig . 7 . repréfente une fucceffion afcendante de
tierce entre les- notes , fans qu’elles changent de
place , au feul moyen d’une mutation dans les clés.
(V o y . idem).
L a fig. 8. repréfente une fucceffion de n o te s, Ief-
quelles par une mutation apparente relient toujours
a l ’uniffon les unes des autres , fans que les clés quittent
la fituation qu’elles o n t,fig. 7 . (V o y . idem).
L a fig . 9- repréfente les trois accords fondamentaux
de l’harmonie, fç a v o ir , Y accord p a r fa it, Yac-
cord de feptieme, & celui de Jix t e ajoutée , dont la
différence ne confifte, entre e u x , cpe par l’addition
d un fon à L accord parfait ; ce qui engendre d’une
pa rt la diffonance mineure, & de l’autre la diffo-
nance majeure. ( V o y . Dissonance ) . •
La fig . 10 . eft la gamme italienne, avec les dénominations
alphabétiques des fons . félon le fyrtème
des L a tin s, & dans la forme que lui a donnée G u y
‘T -drc^o. (V o y . Gamme o u ci-après PI. V . )
La fig . 1 1 . eft la gamme moderne, que les François
ont adoptée depuis qu’un nommé le M a ire, ve rs
l ’an 16 5 0 , lui a laiffé cette fo rm e , après y a voir introduit
la dénomination J i . ( V o y . G a m m e
E chelle).
P L A N C H E I I .
La fig . 1 . repréfente un exemple de 16 mefures
différentes, lefquelles fe rapportent aux trois efpe-
c e s de mefures principales , c. à d. à la mefure à
a tems , à la mefure à 3 te in s, & à la mefure à 4
tems. (Voy. Mesure.)
L es fig . 1 . 3. 4. & ' 5. repréfentent les di'fférens
lignes des mefures dont on fe fervoit anciennement.
L e mode oii mosuf maj. p a r fa it, étoit défigné par 3
grands bâtons & trois petits qui tomboient perpendiculairement
fur la p o r té e , & qui en coupoient
tro is interlignes dun e part & deux d’une autre, ce
q u i fignifioit que la note maxime valoit autant que
tro is longues. L e mode maj. imparfait étoit défigné
p a r deux bâtons de chaque e fp e c e , placés de même ;
c e qui fignifioit que la note maxime ne valoit que deux
longues ou huit mefures binaires ou à deux tems.
L emode min. parfait étoit marqué par un feul bâton
dans la meme pofition que les précédens , & cela
fignifioit que \a longue va lo it trois brèves. L e mode
min. imparfait étoit défigné pa r un petit bâton qui
. p - - ------y - u v u * uicvw ou4 me- iures binaires.à deux tems. (V o y e z Me s u r e ou
M o d e ) .
Les fig. 6.tions immédi a&te s7 .q rueep'lr’éofne npteenutt ptoaurcteosu rliers , mfooditu lean
lmoirntaenutr d, uc ommomdee mdua jemuor,d ef omita jeenu rf ortant du mode ple, à ceux d'ut par exem&
de de foly de f a f majeurs, à ceux de mi mineurs ; comme du mode mineur de
la à ceux d'ut majeur &de mi mineur, à ceux de
rqeu monin eapupr,e l6lec de fa majeurs, tous modes ou tons relatifs. On ne doit confidérer ces
qmuo idlse st ieenxnaefntet mdee nptl ucso pmrmèse à lt’eolrsig, inqeu ’fào npdraompoenrttiaolne fdtein 1d ahcocno rvdi epnat rfdaei t cdeu q mu’oilds ed poriivnecnipt aalv ;o ifrg a uc etmteo idnis- quune i odna ncso mcems un à cet accord ; c’eft ce qui eft indiexpnmee
depfiugiusr else sp ar la dégradation immédiate, doubles croches. £ rondes jufqu’aux croches & V . Modulation , Moduler \
lesL pao fuigr .t o8u.s rleeps rcéhfeanngtee mleesn str daen fiiotinon, sta fnotn edna mfoerntatant
d&u lme otdoen mquajee duér,t eqrmu’ienne fcohratacnutn ed ud ems ondoet ems ifnoenudra mentales
dans eès tranfitions. (Voyez M o d e ,
Les fig . 9. 10 . 1 1 & 12 . repréfentent d’autres fi-
gnes de mefures dont on ufoit encore anciennement
fça vo ir : 9
L a P rotation majeure p a rfaite , défignée par un
cercle , au milieu duquel eft un p o in t, indiquoit
alors que la brève va lo it tro is femi-breves,
La prolaiion majeure imparfaite défignée par lin
c e rc le , fimplement, indiquoit que la b r è v e ne valoit
que deux femi-breves. demLai- qperroclaleii opno inté au mipliaerufia, iirned, iqduéofiigt nqéuee plaa fre ruani- brève valoit trois minimes ou blanches.
L a prolaiion mineure imp arfaite, défignée par'
un demi-cercle fimplement, indiquoit que la femi-
bre ve ne valoit que deux minimes ou blanches
Il étoit encore d’ufage d’ajouter après c c s'ficn e sI
des chiftres|dans 1 ordre de s frafiions, c’eft-à-direun
3 fur un i . ou fur un 2 , &c. C ’eft ce que repréfenten
t, comme fignes plus modernes, lès fig . 1 3 &
14 . (V o y e z P h o l a t iq n ) .
P L A N C H E I I I .
C î f ig . t . repréfente un exemple d ’un genre de'
mefure d autant plus cu rieu x , qu’il eft très-rare d’en
rencontrer de pareil. Son origine vient des Grecs
lefquels employoient dans leurs rhythmes diverfes
efpeces de melures , félon qu’ils fe modeloient fur
les nombres & les piés de leurs vers. Cette mefure
quilsappeUoient/è/yai-Wrerr, eft un compofé d’une
mefure binaire ou à deux tem s , & d’une mefure
ternaire ou à trois tems , formant en totalité ou la
va leur de cinq noires,ou celle de cinq blanches, &c.
niivant que l’on veut employer ces divers 'carafle-
res indifféremment pour chaque mefure : cette m efure
fe bat à deux tems inégaux (O . ( V o y e z Me sure
). J
C1) Quelqu’un, dont nous tairons le nom, ayant reconnu
1 avantage , nori-feulement de cette eipece de mefure mais
encore de celle que les anciens appelloienx épitrite, c’eft-à-dire
A