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H E S.
M A R O Q U I N I E R ,
C o n t e n a n t c i n q , P l a n c
p l a n c h e I*«.
T A Vignette repréfente l’attclier où fe fait le travail
de riviere &: celui des pleins.
a baquet où Ton met tremper les peaux de bouc ou de
chevre dans l’eau croupie, pour les ramollir & en-
fuite les rétaller flir le chevalet, b c pont fur la rivière
d où Io n rince les peaux dans l ’eau courante.
Fig. t. Ou vrier qui rétallc ou tond une peau.
i . ©• 5. Ouvriers qui placent les peaux dans un plein;
ils le fervent pour cela de longues tenailles. A
plein dans lequel les peaux fe>nt étendues. B plein
dont on a retiré les peaux pour les mettre en retraite,
comme on voit en C & en D.
% Trois ouvriers qui pilent les peaux : ils ont chacun
un pilon repréfenté fig . 7 . au bas de la planche.
Bas de la Blanche.
F ig. 1 . Queufe ou couteau pour peler les peaux; il eft
compofé d’une ardoife emmanchée dans un fuft de
bois.
1 . La pierre ou ardoife féparée de fon fuft.
3 . Chevalet de 1 ouvrier, fig. 1 . dans la vignette , fur
lequel on travaille de riviere.
'4. Coupe verticale d’un plein; il a 3 pics de diamètre
8c f de profondeur.
f . Tenailles dont fe fertl’ouvrier ,fig. 3. de la vjgnette.
6. Autres tenailles dont fe fert l’ouvrier, fig . %. pour
étendre les peaux dans le plein.
7. Pilon.
P L A N C H E I I .
Plan général de l’attelier de la teinture du maroquin,
rdans lequel on voit la difpofîtion des uftenfiles qui fervent
à cette opération.
A chaudière^ dans laquelle on compofe la teinture ou
l’eau d’algn.
B feconde chaudière.
C troifieme chaudière, dans laquelle on tranfvuidela
teinture.
D & E deux petits fourneaux, fur lefquels on place des
chaudrons.
F G perche feellée horifbntalement dans les murs, fur
laquelle on tord les peaux pour en exprimer l’humidité.
H baignoire placée au-deffous pour recevoir l’eau qui
s’écoule, lorfqu’on tord les peaux.
I K chevalet fur lequel l ’ouvrier jette les peaux à mefure
qu elles font tordues, & où il les ploie enfuite patte
fur patte la chair en-dedans.
L M efeabeau ou banquette pour exhauflèr l’ouvrier qui
verfe la teinture.
, O , P baignoires dans lefquelles on teint les peaux.
R chevafet fur lequel on étend les peaux après qu’elles
font teintes.
P L A N C H E I I I .
Fig. 1 . Elévation géométrale des trois fourneaux. A
grande chaudière. B chaudière du milieu. C troi-
fîeme chaudière dans laquelle on tranfvafe la teinture
en la filtrant au travers d’un tamis. D trépié
au-deflus d’un fourneau. E autre fourneau au-def
fus duquel eft un anneau de fer e , fur lequel on
place un tamis à travers lequel pafte la liqueur qui
tombe enfuite dans le vai fléau placé au-deffous.
Coupe des memes fourneaux, par laquelle on con-
noit le diamètre & la profondeur des chaudierçs.
Les memes lettres y défignent les mêmes objets
que.dans la figure précédente.
P L A N C H E I V .
La vignette repréfente l’intérieur de lattelier de la
teinture, & plufieurs ouvriers occupés à cette opéra-
Fig. 1. Ouvrier qui tord les peaux avec la bille. H baignoire
dans laquelle tombe l ’eau qu’il en exprime.
1 k chevalet fur lequel il étend les peaux, & où il
les ploie ventre fur ventre la chair en-dedans.
1 . Ouvrier qui avec unechopine d’étain a verfé dans la
baignoire de 1 o u v r ie r^ . 3. la teinture qu’il a pui-
fee dans la chaudière, n o p font les trois baignoires.
3. Ouvrier qui paffé une peau dans la teinture contenue
dans la baignoire, en la faifant couler du haut
en bas en tirant vers lui a plufieurs reprifes. Com-
me la peau eftployée en deux, la chair en-dedans,
& que les deux parties font comme collées l’une à
1 autre par l’humidité qu’elle conferve , elle ne
prend la teinture que du côté extérieur ou du côté
de la fleur, q r chevalet où l’ouvrier place les peaux
a mefure qu’elles fbnt teintes, & où il les étend
uniment les unes furies autres en en formant deux
tas a chaque bout du chevalet.
Bas de la Planche.
Fig. 1 . Bille de fer avec laquelle l’ouvrier fig , j , de la
vignette, tord les peaux pour en exprimer l’eau
alumineufe.Pour les maroquins deftinés à être teints
en rouge, on fe fert d’une bille ou torfe debois.
2. La bille dans laquelle eft paffee une peau pour être
tordue ; au-deffous eft la baignoire dans laquelle
eft la diffolution d’alun.
3. Plan de la baignoire du teinturier; auprès eftlachopine
avec laquelle le fécond ouvrier verfe la teinture.
3. n°. 2. Elévation perfpeétive du bâtis fur l.equel font
placées les trois baignoires,
P L A N C H E V.
Fig. 1 , Rable ou rateau pour remuer les ingrédiens dans
la chaudière ou l’ on prépare la teinture.
2. Tamis ou couvercle de toile pour couvrir la chaudière.
, 3. Tamis de crin pour filtrer &r clarifier la couleur,
4. Trépié qui fe place fur le fourneau D . PI. II. & fert
à porter une chaudière.
f-Lfn des deux chevalets IK ou Q R de la même Planche
, vu en perfpeCtive.
6. Pelle pour brader les peaux dans le coudrement.
7. Cuve de bois de lapin, ainfî que tous les autres vaife
féaux fervant à la teinture, dans laquelle on fait le
coudrement.
8. L opération de lifter le maroquin rouge fur un chevalet
arrondi en-deffùs & furmonté d’une languette
de bois de poirier. L ’ouvrier liffé avec un rouleau
de bois. -
5?. Elévation d’une des extrémités du chevalet fervant
au lifléur.
10 . Rouleau de bois dur pour lifler le maroquin rouge.
1 1 . Pomeau de verre pour lifter le maroquin noir.
On connoitra facilement les dimenfions des différens
inftrumens fervant a cet Art,par les échelles qui font
jointes à chaque Planche, fur lefquelles les figures ont
été exa&ement proportionnées,