tiers de ce Païs-là, eft caufe de l’abondance & de la variété des
plantes qu’il produit. - Plufjeurs àcla vérité’ fe ,læ^y|pt. auffi, en
Allemagne,; en Italiçs.æn -Sicile , .- en Grece, en Provence I en
Elpagne : mais la plupart font particulières à ces P$s. Quelques
-xmes de ces plantes . appartiennent £ù| des genres qu’on n’a
pas encorne,TpbferV(és i jPg.i. dpnnl|lte. defcjiptm^;& le deffein de
plufieurs; ; j’ûi meme rapportéles ver<tiîsv médicinales de quelques-
unes,. , fçûn au célèbre Mr. Jules
Pontedera. .Vous. ayés yu par tant d’ouvrages qu’it à publiés,
combien il eft yèrfê' dans l’IIiftoire ancienne, & dans rHiftoire
naturelle. C’eft à cet habile homme que j’ai envoyé ces plantes,
ou létirgrâiné, en marqua nt_ exaétement leur nom & le lieu oit
elles croiffent. ‘ D epuis ’ pn les cultive ai^ec beaucoup ' de jjuççès|
dans le Jardin Public àe; Padouè.
C H A P I T R E l.
Idée générale du fon d de la Mer Adriatique.
V u ü's "me rappelle^ â l’Hiftoire naturelle <fe la MeF: ' ."El-,
le- eft très* fertile ; & . lèa- prochiéHons ffirpaffent cèlleS;
de la Terre’ en: nombre &* en, propriétés.,. .Mais ; que cet- élé^
ment-eft inconnu, & qu’il eft difficile à examiner ! J1 çft très
peuplé*, de poilfôns & „d’infè^es^î les poilfons ont leur#’’.infect
tes comme les animaux terreftres... H y a même rdes animaux
qui vivent dans d’autres .animaux. - .Le fond de la Mer .a ' k
peine un endroit : qui. ne doit ) rempli d’une 'infinité d’Animaux
ou de îplânteà>dè.' différentes? elpèces.H n’y a prèfque. pâte uni
animal , ou une plantefana d’autres , animaux ou d’autres plantes
qui fe multiplient fiir eux. Les pierres mêmes les plus dures font
pleines j non feulement en dehors -, mais auili en dedans* d’un'
grand nombre d’animaux différens;. Æét élément eft lé plus^pOEif';
plé de<-tous ; *& il me femble. qUe la Nature y étale des loi-x plus*
nojnbreufes & plus diverfifiées, dans l’entretien & dans la multN
plicaplication
d’une fi grande quantité d’êtres. Qu’il eft agréable
d’examiner cesdoix'! Quelle'haute idée; de l'Etre Suprême on fe
forme par cet examen!; Mais les’.fiômmes ont toujours plus travaillé
à flatter leurs*appét*its'qu’à éf&irer leur «entendement. Delà
vient que même des ‘temps leslplus reculés ont eu un grand
nombre d’Auteurs qui ont écrit d'amples volumes fur les poilfons;
& qui, ou ont négligés ou n’ont qu’eifteuré l’hiftoire de tout ce
qui ne pouvoir .pas ; fêrvir *aux délices de- la table. Il y a donc
bien des. découvertes a'faiçerdans ce régné: c’eft pourquoi je me
fuis fait un plailir ;de m’y* attacher. C’eft un champ immenfe &
prefque neuf. Si nous »enfconnoilfons une partie nous le devons
fur tout, au Comte Louis Ferdinand Marsilli. Mr. De Reau-
mür, a fuiyi;ÿé près notré incomparable Philofophe. Cet industrieux
& diligent Obfervateur François',.'après avoir, dans la pré-
fàce du fîxième tome de iïtkyMèmoires ipourfèrvir à PHiJïoire des
Infeâes, rapporté .quelques-* rémarqueAr- les Polypes '} Ajoute*
» n?us avons-dit *dfes( Pompés dé M^r, n?eft cepen-
,, dant qu’une elpêç® d’annonce .qid -oxcitera .lànsdou.te /la curio-
55 fltê des Naturalises ,,■ £«? particulièrement de, ceux d\Italie qui
„ fe tfg ^ n tfu r les bùr^sde la Mer, pour (les inférés ifdignes
53 ^ fe tr^ ieux Et lç Comte Marsiij.i dans^niBM(?/r^
Fbyjtque de /^Mfeaprèâavoir^rgndu compta dé. fes.obfervatioas.
dit „ j elpère que, mes travaux engageront des amateurs de la Bo-
„ tanique- à .perfeétiouner sceÿte partie deteSdenceso” ,r Vous
yoy^,par-la q%e .^grands* Naturaliftes n’ont-prétendu qu’ani-
W par ;lBu^àPbf?^aüoos;sles PhilofophgS à pouffer 1-eiîrs recherches
.plus dom. Ils ont-fenti que ce-qu’ils avoient apperçu dans
L Mer étoit bien peu de chofe par rapport àrl’immeufe étendue
dufujet^i
H T Peut-être, que jteparle fènleîùènt de deux Auf
g g f e f ^ e mentiéndèibieu^deteGhofes appartenantes^
ffMo^ejdmda- Mer qurfe. trouvât dans Ariftote, Théophraste,
Pline, & hiorcorides parmi les anciens ; & parmi les iifbder-
Colutma, lyCtyhlpm, Lobel^Clùfius ,■ Aldo~
^ » é â ij% d e u ^ ?;fteres Baubins, Donat^Boccone, Barrelier,
A 3 Mo